Archive for August, 2006

Au cas où on aurait encore rien compris…

Thursday, August 10th, 2006

Le ministre britannique de l’intérieur, John Reid veut nous faire comprendre que nous n’avons décidément, nous, critiques des mesures anti-terroristes liberticides, “rien capté”.

“they just don’t get it”

et pour nous le faire comprendre, il annonce pour l’automne une nouvelle livraison de lois liberticides. Pardon, anti-terroristes…

http://politics.guardian.co.uk/labour/story/0,,1841019,00.html?gusrc=rss&feed=1

Il rappelle que depuis 2000, 1000 personnes ont été arrêtées, parmi lesquelles, 154 ont été mises sous accusation et 60 attendent leur procès…

Et il appelle ça un succès… Et je vous jure que c’est une information brute…

Avec des hommes comme ça au pouvoir en Occident, plus besoin d’Orient, moi, j’vous l’dis…

Tuesday, August 8th, 2006

Un petit détour par le site de Un homme

http://un.homme.a.poilsurle.net/?p=167

sur un texte que j’aurais pu écrire… S’il avait été plus long de dix pages…

Et pendant ce temps, l’armée fait son travail…

Monday, August 7th, 2006

Aux USA, le scandale du mois d’août, ce n’est pas la guerre qui redevient officiellement réelle en Irak.

Ce n’est pas non plus l’Afghanistan qui n’a toujours pas reçu notre produit d’importation le plus cher du monde: la démocratie.

Ce n’est pas l’ingérence logistique, militaire, politique, financiaire de quelque importance qu’on veuille, mais surtout pas coloniale et certainement conforme à la doctrine de Monroe de l’Etat fédéral un peu partout dans le monde, où il y a quelque chose à gagner.

Ce n’est pas le sourire qui fait peur de la secrétaire d’Etat qui fait probablement encore plus mal que dix Madeleine Albright et deux Kissinger (oui, là, encore que).

Non, le scandale du mois d’août, c’est la couverture du Babytalk, un magazine qui promeut l’allaitement des bébés aux USA…

 http://www.parenting.com/parenting/babytalk/channel

Il est vrai que l’image d’un sein dans la bouche d’un môme de quelques semaines, c’est ‘achement plus choquant que toutes les catastrophes de ces dix dernières années…

Les terroristes sont partout…

61 ans

Monday, August 7th, 2006

Hier, 61 ans que nous “entrions” dans l’ère nucléaire… En tout cas officiellement…

Et pour environ 200.000 personnes, c’était un “one-way ticket”…

Après-demain, Nagasaki…

Ah, c’est sûr, les Etatsuniens avaient des couilles grosses comme des melons…

hommage à Latuff

Monday, August 7th, 2006

Non, il n’est pas mort, mais je trouve qu’il le mérite.

Et notamment à travers cette collection, dont le premier desin est sans doute un de mes préférés du dessin de lutte.

Le style graphique est sans doute discutable (qu’en penses-tu vinalia?), mais sinon, l’audace et l’intelligence sont là…

http://www.sinkers.org/latuff/ 

je pouvais pas le louper, celui-là

Sunday, August 6th, 2006

http://www.mortecouille.com/index.php?2006/07/31/392-crazy-frog-brothers

Le lien est foutu. Allez voir celui-ci:

http://video.google.com/videoplay?docid=-5628733099857233320

un lien vers le CEMAB

Sunday, August 6th, 2006

Je “profite” d’une actualité pas très gaie (c’est le moins qu’on puisse dire) pour vous communiquer l’existence de ce site…

http://www.cemab.be/news/2006/08/1686.php 

Le paradis n’est pas viable

Wednesday, August 2nd, 2006

(texte qui a déjà plus de deux mois)

C’est la réflexion que je me suis faite, tout à l’heure, en écoutant distraitement la moitié d’une discussion téléphonique, dans le jardin, devant la maison… Une invitée parlait de son séjour ici et, difficile de le discuter, ici, c’est une succursale du paradis. Comme tout paradis qui se respecte, naturellement, ce n’est pas viable. Comme tout paradis terrestre, ça ne durera pas. Inutile de se faire la moindre illusion, ma chère, mon cher, le loyer, l’électricité et le gaz, tu n’y couperas pas. Puis, il y a le téléphone, quand même, et même si on est très tenté de le couper parce qu’on a envie de faire chier Telecom (qui s’en carre, naturellement), il reste que, pour avoir internet, ici, c’est la seule solution.

Puis, il y a les taxes communales pour la levée des ordures. C’est pas rien, même si je faisais mon possible pour jeter toujours moins; je gardais les boîtes de yaourt qui me servent beaucoup dans le potager, mais, difficile de ne pas acheter de temps en temps une pièce pour le tuyau d’arrosage, un bout de grillage pour protéger les plantes des animaux indésirables -et, à propos, il y a aussi les chats. C’est bien mignon les chats, et ça fait une présence, c’est sûr, que j’ai beaucoup apprécié quand je vivais seul ici; mais ça bouffe presque plus que moi! En tout cas, proportionnellement, c’est certain. Puis, pour aller chercher leur bouffe, sans voiture, c’est coton, vraiment… Parfois, on souhaiterait que ces sales bêtes soient végétariennes. Et puis on se prend à se dire que, le végétarianisme, c’est bien joli, et la vie bio aussi, mais ça ne coûte pas nécessairement moins cher que la vie carnassière; parce que les produits bio, hors les grands magasins ou les petites boutiques spécialisées qui coûtent bien plus cher qu’ailleurs, ce n’est pas évident du tout.

On voudrait se passer d’informatique, du journal, de la radio, du bois de chauffage, des produits de nettoyage, mais ce n’est pas possible, il faut s’y résoudre. C’est certain, quand je dis à un de mes correspondants que je vais devoir couper la communication, et que j’ai l’impression qu’il ne le prend pas bien, je me dis que ça ne vaut pas l’économie d’une demi-heure de ligne. Mais de demi-heure en demi-heure…

On peut ne pas lire le journal et éviter la radio, mais le chauffage, en hiver, à moins d’être un surhomme entraîné à vivre dans les pires conditions climatiques… Non.

Les copains et la vie de la ville ne sont pas loin, mais, curieusement, j’ai rarement été plus isolé dans mon crâne que depuis que je suis ici. Et quand il y a du monde, j’éprouve toujours un désir immense de solitude que je concrétise par l’enfermement dans ma chambre, la petite pièce où on doit frapper pour me voir, et si je ne réponds pas, on n’entre pas, c’est que j’ai des écouteurs sur les oreilles ou que je dors.