“Fuego”

Les petits bras qui éructent contre Castro à la veille de sa mort me font profondément vomir. Je n’ai jamais aimé le kaki qui faisait ressortir sa longue barbe, mais il faudrait quand même pas oublier d’où vient Cuba et où il se trouve.

En 1959, au moment où un certain type de barbus prenait le pouvoir à Cuba, la plupart des gens n’avaient accès ni à l’éducation, ni surtout aux soins de santé. Ils coupaient le sucre de cane pour que les gros fions puissent sucer du Bacardi dans les salons du monde libre; ils ciraient les pompes des riches “touristes”; ils vendaient des fruits dans la rue pour pouvoir en bouffer les plus pourris; quant aux femmes, il ne faut pas avoir vu “Soy Cuba” pour savoir dans quelles perspectives elles vivaient…

Entre-temps, la liberté de la presse… bourgeoise… a disparu; pas celle de la presse populaire: elle n’a jamais existé;
Les terres… bourgeoises… ont été confisquées; pas les terres du peuple: ils n’en avaient pas.
Andy Garcia et ses costumes blancs sous les Tropiques, désolé de perdre l’héritage paternel, ça me pompe le haricot.
Les Cubains exilés qui crient à la liberté depuis les côtes de Floride, ça me fait cracher par terre.

C’est sûrement pas le paradis, là-bas, mais c’est pas en mettant les compagnies de téléphone en accès libre que vous le leur donner… vendrez…

Et vous imaginez que les Cubains voudraient redevenir une enclave amerloque parce que “le libre échange…”?

Et allez donc…

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