toute référence, etc.

Fin juin 1789 : des soldats des Gardes Françaises, accusés d’insubordination, sont enfermés dans l’Abbaye et le bruit court dans la population qu’ils pourraient être envoyés dans la terrible prison de Bicêtre.

Une foule envahit l’Abbaye et libère les prisonniers. Sous la menace d’une intervention militaire pour les récupérer, une députation de citoyens de Paris se rend à l’Assemblée pour lui demander d’interférer auprès du roi.

La cour est accusée d’être à l’origine de ces violences. La députation envoyée auprès du roi réclame sa clémence.

Le roi accorde sa grâce, mais, dans son discours, en profite pour associer l’Assemblée aux violences à venir. Ainsi, le pouvoir exécutif dit à son opposition: si des violences surviennent, je vous en accablerai.

8 juillet: le roi renvoie tous les ministres modérés : Necker, Montmorin, Saint-Priest, la Luzerne. Selon Jaurès1, le roi ne peut pas ignorer l’effet qu’aura le renvoi de Necker sur la population, car il est très populaire.

Jean Jaurès estime dès lors que, ce faisant, c’est le roi qui est responsable des violences qui viendront dans les jours suivants. Il rassemble des troupes autour de Paris qui agitent la population, laquelle, énervée, se lancera sur les barrières autour de Paris qui avaient été construites pour lever des impôts sur les denrées qui y rentraient. Le même jour, Camille Desmoulins et d’autres orateurs haranguent la foule afin qu’elle s’arme contre les troupes rassemblées.

Dans les deux jours qui suivent, les Parisiens vont chercher des armes et tenter de prendre la poudre qui se trouve dans la Bastille.

C’était un certain 14 juillet… L’événement qu’on sait.

  1. Histoire socialiste de la Révolution socialiste. []

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