The sign that is the sign?

Life of Brian est selon moi le meilleur film britannique, et probablement l’un des trois ou quatre meilleurs films depuis l’arroseur arrosé -inclus- en compagnie de Modern Times (de Chaplin) et de Mitt Liv som Hund (de Halsström).

Parmi les scènes coupées, figurent deux morceaux de choix, qui allourdissaient la dynamique du film, mais qui développaient les personnages de l’escadron suicide du Front Judéen du Peuple (ceux-là mêmes qui, à la fin du film, viennent se suicider aux pieds des 140 croix des crucifiés de Pâques).

Le leader de ce groupe, Otto, joué par Eric Idle, avait un accent allemand à couper au couteau et tous les membres de l’escadron portaient sur le casque une étoile de David redessinée par Terry Gilliam et qui ressemblait furieusement à une svastika.

Tout ceci est visible sur l’enregistrement en ligne, ici.

1977, les accords de Camp David ne sont pas loin… L’OLP n’est toujours pas reconnue comme interlocuteur valable, tant s’en faut.
Le film en aurait été moins léger, moins subtil, peut-être moins bon. Mais, symboliquement, ça l’aurait foutu mal…

One Response to “The sign that is the sign?”

  1. cAt Says:

    Mais… Where’s Brian of Nazareth?

Leave a Reply

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.

*