Carlo Giuliani

J’avais oublié de parler un petit peu du cinquième anniversaire de la mort de Carlo Giuliani, ragazzo.

Gènes, le G8, c’était déjà il y a cinq ans. Je n’y étais pas, mais cet événement a bouleversé pas mal d’entre nous et nous a préparés aussi pour ce qui allait devenir “notre” contre-sommet. Bruxelles, décembre 2001… Un flop magistral, une véritable horreur stratégique, une trahison fabuleuse de la part des ONG bruxelloises, des coups de pute des différentes factions communistes staliniennes et trostkystes. Une désillusion énorme et un grand apprentissage pour moi.

Voilà ce que fut 2001 pour thierry thomas, ragazzo: l’année de l’adultéité

Et ici, malheureusement, les choses ne vont pas nécessairement mieux. Notre petite commémoration arétine s’est achevée sur une engueulade imméritée, plus que probablement fruit de frustration et de rancoeurs mal cachées. Et aussi un jeu politique idiot dans le genre qui ne devrait pas toucher les sphères alternatives et gauchistes, mais qui montre bien, s’il était besoin, que la gauche, aussi, c’est un marché, et que le but revient à y dominer si on en accepte les règles…

2 Responses to “Carlo Giuliani”

  1. Un Homme Says:

    le “jeu politique” touche, a mon sens, particulierement les milieux gauchistes et alternatifs, parce que justement, ils sont plus politises que la majorite des gens…

  2. tito Says:

    probablement, mais le côté triste est de constater que pour ceux qui y jouent de manière agressive, il s’agit véritablement d’un enjeu de marché…
    Décourageant pour ceux que ce genre de petites affaires n’intéressent pas.

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