Lewis et Yvan

Yvan delporte est mort…

Ça ne dit peut-être pas grand’chose à beaucoup d’entre vous, mais sans Yvan, probablement que Gaston Lagaffe et Augraphie n’auraient jamais dépassé le stade du projet…

Sans Yvan, pas de Trombone illustré, et sans doute pas d’Idées Noires…

Sans Yvan, un tas de choses dans le monde de la bédé serait sans doute bien moins signifiantes…

Lewis rend un hommage décalé sur son blog dans ses petits riens à ce zouave de la bande dessinée dite de l’École de Marcinelle… Ici, voyez rapidement les numéros 173 et 174, avant qu’ils ne disparaissent…

Ciao, Yvan… Salue-nous André au passage…

10 Responses to “Lewis et Yvan”

  1. cAt Says:

    Le paradis ça doit être comme le Trombone illustré…

    Et y a Delporte et Franquin qui font des jeux de mots 😉

  2. julien Says:

    pfffffff oh oui, moi ça me dit qqc Yvan Delporte. Et je me dis que je suis définitivement athée quand je constate qu’Yvan Delporte est mort et Nicolas Sirkis toujours en vie.
    pffffffff c’est triste quand la bédé fout le camp et qu’on en est au stade des chroniques de la lune noire, de trondheim, du dernier bilal bâclé et de spirou et fantasio au scénarios foireux. Oui, j’aime pas trondheim et sa bd individualiste petite bourgeoise façon “ouh je m’ai cassé un ongle tiens ça va faire un scénar de bd”
    pffffffff il me manque déjà.
    pfffffffff et pffffffffffffffff et pis ben ça me rend triste

  3. julien Says:

    ah oui et en plus j’avais pas remarqué que le “Lewis” du post, c’était le trondheim que j’aime pas. Désolé (mais ça ne change rien à mon avis et son, hommage confirme bien ce que je pense : il utilise auutant le “je” et le “moi” que… moi 🙂 )

  4. tito Says:

    Les artistes, de manière générale, c’est comme les leaders révolutionnaires, c’est très “moi, je”… Tu n’a jamais remarqué?
    Alors, tu vas être artiste ou leader révolutionnaire?? 🙂

    Je dis ça aussi parce que l’avantage de l’artiste, c’est qu’il est plutôt d’intention inoffensive… Le leader révolutionnaire aussi, à condition qu’il meure pendant la révolution…

    J’aime bien le côté très auto-dérision de Trondheim, que tu n’as peut-être pas soulevé assez… Il n’est pas prétentieux du tout, parce qu’il s’expose avec tous ses défauts…

    Quant à Yvan, bah, t’inquiète pas: on y passe tous un jour…
    🙂

  5. julien Says:

    l’auto-dérision c’est la vanité des modestes (désolé [bis] ai vu un épisode des monty python flying circus récemment où il y a tout un jeu de citations du meêm type raillant Oscar Wilde). Un autre essai ? ce qu’il faut ce n’est pas des artistes ou des révolutionnaires. Nous avons besoin d’artistes révolutionnaires et de révolutionnaires qui aiment l’art. 😀

    et j’aime bien les artistes révolutionnaires qui ne disent pas “moi je” : le Bauhaus, Tatline.
    Mais bouarf si au moins ça avait été Nicolas Sirkis, dedju

  6. tito Says:

    ce qui est bien avec tes deux exemples, c’est qu’ils ne me disent rien…

    “nous avons besoin”, c’est pour éviter de dire je ou c’est majestatif? 😀

  7. julien Says:

    – meuh non c’était juste un exemple du kit de citations faciles, thitho. le “nous” rendait juste le truc encore un peu plus pompeux
    – et pis t’aimes pas le bauhaus, ni tatline ? ou tu ne connais pas ?????? (encore plus de “?”).

  8. tito Says:

    ben je ne connais pas
    j’ai entré le mot bauhaus dans google et il y a une belle bande de chevelus qui se croise avec des bâtiments très laids…

    Tatline, ça ne me dit rien.

    Ouf, pour le nous j’ai eu peur: j’ai cru que tu allais parler du parti ou des masses… 😀

  9. julien Says:

    bauhaus = un groupe new? cold ? wave des années 80 que j’aime beaucoup. mais moins que le mouvement architectural (et même plus que ça) des années 30 et qui pensait mettre l’art au service des masses et de la fonctionnalité. En conjuguant notamment art et utilité, allant ainsi à l’encontre de l’adage “les pauvres ont un goût de chiottes” 🙂
    ceux qui se sont inspirés de ces théories après guerre sont des types comme le Corbusier (et inspirés est un grand mot). problème : l’art au service des masses ça donne une politique de reconstruction sans réel budget et donc des cités et des “barres” à la française, entre autres catastrophes. mais faut aps s’en faire la conjugaison “art” et “au service des masses” connaît son grand retour au devant de la scène désormais on appelle ça “Henri Simons” 🙂

  10. Le hérisson révolutionnaire Says:

    Rigoberto Beiswanger

    I found a great…

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