thithi au pays des anti-soviets

February 14th, 2007

Et bien nouvelle découverte.

Les cartorios sont les petit établissements d’administration où vous allez faire vos copies conformes, chercher vos documents administratifs, et même vous marier ou divorcer…

Et bien, ces trucs-là, c’est pas du public, c’est privé.
Chaque entité administrative (si je ne me trompe pas ce sont des bairros) en a une. D’après Cláudia, c’est assez scandaleux la manière dont ils se font de l’argent.

Sous ce point-là il semble que nous ne soyons pas loin du libéralisme abouti: l’administration privatisée…

Si vous espérez ce que je fasse un commentaire, vous n’avez qu’à attendre le 32e post de juju… Ce sera sûrement le moment où j’aurai atteint l’expertise suffisante pour sortir de ma réserve psycho-rigide…
🙂
(ceci est un smiley)

On n’attend que ça…

February 13th, 2007

“La destruction de l’Amérique sera exactement comme celle de Sodome et Gomorrhe avec l’envoi par Dieu de forces angéliques pour écraser et désintégrer l’US Air Force, l’US Army, l’US Navy et l’US Marine Corps. Jérémie 50 & 51 nous décrivent l’événement même plus précisément que dans Apocalypse 17:16 ou 18:9-24.”

Malheureusement, les auteurs de ces lignes ne se basent pas sur une justice égalitaire ou libertaire pour prévoir cet événement.

Ce qui les tarabuste, c’est l’extension des droits des homosexuels aux USA, comme on peut le lire ici.

On rit moins, hein?

On ne peut pas s’en empêcher

February 8th, 2007

Dans cet article, on fait mention d’un livre dénonçant le darwinisme qui a apparemment été envoyé à un grand nombre d’écoles en France. L’auteur en serait plutôt musulman, même si on ne sait pas très bien qui il est.

Évidemment, je ne partage pas du tout les assertions d’un bouquin où l’on peut lire notamment qu’il n’y a pas eu d’évolution et que le darwinisme est une philosophie du conflit (elle n’est même pas une philosophie, l’auteur de ce livre est donc un crétin fini ou un manipulateur de second ordre).

Mais je ne partage pas non plus la réflexion du biologiste Hervé Le Guyader qui dit:
“Il s’agit d’une nouvelle forme de créationnisme, bien plus insidieuse que celle, d’inspiration chrétienne, qui sévit en Amérique du Nord.”

En quoi ceci est-il pire que les attaques maintenant séculaires des fondamentalistes chrétiens étatsuniens contre le darwinisme?
Ce mec est donc aussi un crétin ou un manipulateur de second ordre… À lui de choisir…

la vie derrière Bekaert

February 8th, 2007

S’il y a une chose qu’on ne peut pas rater ici, c’est bien la profusion des grilles…
Tous les immeubles ou presque, et une bonne partie des maisons, même modestes, sont protégés par des grilles.

Généralement, les immeubles sont aussi protégés par des systèmes de caméras et/ou de gardiennage.

Le condominio d’Alphaville à Campinas permet d’apprécier la vie d’une autre manière. Alors, certes, éthiquement c’est un peu délicat, mais il semble bien que les alternatives ne courent pas les rues… Il y a bien les favelas, mais ça ne me tente pas trop.

Alphaville est un immense condominio (c’est-à-dire une co-propriété) d’environ 1.500 habitations. On dirait un énrome quartier résidentiel de maisons, comme il y en a d’ailleurs à São Paulo. A la différence que les maisons n’ont pas de grille, ni, bien souvent, de caméras…

Le service de surveillance se trouve donc tout autour du condominio.

Je vous avais bien dit qu’éthiquement ça peut poser problème…

Mais au moins dans ce condominio, les gamins peuvent courir et aller d’une maison à l’autre. Je sais, je défends le diable…

Mais je ne vois pas de solution… Vous en voyez, vous?

Orestes, mon beau-frère, qui possède donc avec sa petite famille une très belle maison à Alphaville, en est le premier attristé, mais comme il travaille au Brésil et aime y vivre, et comme il veut que son gosse puisse aller voir ses amis sans passer par trois services de surveillance, ben, il a acheté un terrain et entrepris de construire sa maison.

Apparemment, l’alternative, c’est Mosquito Coast.

Premier bbq

February 5th, 2007

Djoss, les Brésiliens aiment la viande…

C’est pas que je sois végétarien, mais quand même… Mon corps avait plutôt l’habitude 2 fois par semaine que par jour…

Et puis là, à Campinas, première expérience d’une vraie chaleur bien sèche…

J’aurais pas jouer volontier un match de tennis par cette chaleur…

Sinon, je vous raconterai dans un prochain post le condominio d’Alphaville… C’est pas n’importe quoi… (cAt a déjà eu un aperçu)

Hop, on y retourne…

J’ai compris deux – trois trucs

January 31st, 2007

Si les fruits sont si bon marché, c’est sans doute parce qu’ils ne sont pas taxés…

Si on vous demande de regarder dans une demi-sphère noire à la réception d’un immeuble où vous essayez d’entrer, c’est une caméra; on est en train de vous identifier…

Si vous allez d’abord chercher votre marchandise et qu’on vous demande d’aller d’abord à la caisse, c’est normal; mais c’est loin d’être une règle.

Si on vous demande à la caisse le carton portant le code barre de l’employé qui vous a conseillé le produit que vous avez choisi tout seul, c’est parfaitement normal aussi. Je suppose qu’ils vérifient que le bonhomme en question ne dort pas pendant ses heures.

Si vous cherchez en vain le nom d’un auteur dans une librairie, essayez l’ordre alphabétique… des prénoms, c’est probablement le bon. D’ailleurs, dans la dernière que je viens de visiter, on précisait “ordre alphabétique des noms de famille”, c’est dire…

le clan des sept

January 30th, 2007

7 choses à faire avant de mourir

-terminer ce p…tain de bouquin
-en écrire un autre, plus intéressant
-publier un recueil de nouvelles ou de poèmes
-faire un enfant (c’est en voie)
-en faire un deuxième
-participer à la réalisation d’un film, ou même carrément le réaliser
-tout casser dans un grand magasin…

7 choses que vous faites bien

-bon, je ne sais pas si je le fais bien, mais en tout cas j’y prends mon pied: l’amour. et c’est pas si évident, parce que ça n’a pas toujours été vrai
-écrire
-lire
-marcher dans la ville
-ouvrir tous grands mes yeux et mes oreilles, mais ça ne sert pas toujours à grand’chose
-ne pas dépenser d’argent pour moi
-me planter

7 choses que vous ne pouvez/savez pas faire

-ne pas m’inquiéter pour ma compagne (mais je le cache, et heureusement elle ne comprend pas -encore- le français)
-allaiter un enfant (heureusement il n’est pas encore né, mais ça ne saurait plus tarder maintenant, et je ne vois pas comment récupérer la sauce)
-changer un enfant (mais ça je compte bien apprendre sur le tas)
-publier un recueil de nouvelles ou de poèmes (mais faut que j’apprenne, nom d’une ****)
-m’ennuyer
-m’amuser pour de faux
-terminer des listes de 7 trucs que je ne sais pas faire.

7 choses qui vous attirent dans le sexe opposé
-le désir de liberté
-le plaisir partagé
-la douceur, la tendresse
-l’intelligence
-les courbes (faut pas rigoler, j’aodre ça, le premier qui me parle de Kate Moss il va prendre sur sa tête)
-le sourire
-le rire

7 choses que vous dites souvent
-hm
-je n’ai pas bien compris (valable aussi en portugais, en anglais et en italien)
-tu peux répéter? (et toutes ses variantes)
-combien? (idem)
-Vous pouvez parler plus fort? (idem)
-Là, je n’ai rien compris (idem)
-Je ne sais pas… (idem)

7 célébrités que vous aimez
-Chomsky, Noam
-Goldman, Emma
-Miller, Henry
-Nin, Anaïs
-Nom, Prénom
-L’inventeur du Post-It
-L’inventeur du rail de chemin de fer

et je renvoie donc à Julien, cAt, Un Homme, vinalia, Monsieur Y et tous les autres…

Brasiiiiiiiiiiiiil

January 30th, 2007

La vie ici est un mélange d’absurde et de logique qui détonne pas mal.

Des trucs sont hyper-chers (enfin, pas pour moi, mais pour le commun du Brésilien) comme les livres, par exemple; d’autres sont tellement bon marché que je me demande comment ils font (comme les restaurants japonais), surtout qu’il y a toujours une panoplie d’employés tous plus gentils, empressés et endimanchés les uns que les autres…
Même les livres d’occase sont pas donnés.

Mais le plus surprenant, c’est dans les librairies de neuf, où vous pouvez acheter vos bouquins… par traite…

Achetez le dernier Machin en dix fois… Bref, vous l’aurez théoriquement fini avant de le payer, mais c’est pas bien grave. C’est sans doute le meilleur moyen qu’ils ont trouvé pour vendre du livre neuf.

Par contre, ce qui est pas mal, c’est les génériques en médocs. Ça a l’air pas mal institutionnalisé.

Et là sur le coup, si j’ai bien compris, l’État s’est bien distingué…

Mes cinq secrets

January 23rd, 2007

Mais qu’est-ce que c’est que ce jeu débile…

bon, soit…

Alors

1) C’est pas vraiment un secret, mais puisque d’autres considèrent que ça peut en être: oui, moi aussi j’ai fait du théâtre, et plutôt trois fois qu’une (curieux qu’Un Homme n’ait pas metionné sa preformance dans le rôle de la chenille d’Alice au Pays des Merveilles: un must).

J’ai joué Monsieur Martin de la Cantatrice chauve, Monsieur Argan dans le jeu de l’amour et du hasard et un flic dans une pièce écrite par mon prof de grec qui était très bien.

c’est passionnant, hein?

2) Ça me rappelle que la première fois que j’étais amoureux, elle s’appelait Marianne. Évidemment elle n’en a jamais rien su. La deuxième fois, elle s’appelait Els. Pareil. La troisième fois elle s’appelait Ilse… Ben, elle a su, et on est sorti ensemble… Mon deuxième flirt et ma première expérience hard, dans un coin du Jardin de Tervueren, derrière le Musée…

Et ça risque d’être du même tonneau…

3)  Ma première manif’, j’avais dix-sept ans, je crois… J’étais fou de rage contre ceux qui lançaient des oeufs contre les flics qui gardaient l’entrée d’un ministère… Je regrette un peu…

4) Un jour, j’ai failli me faire renvoyer de mon école parce que je portais un pantalon jaune.

(oulà, ça s’améliore pas)

5) J’ai toujours rêvé de mourir loin de ma ville natale…

thitho dans le metro

January 17th, 2007

Ça c’est une belle aventure…

Comme je les aime…

Ils sont fous…

Bon, je prends le bus pour aller à la plus proche station de métro, j’ai nommé Santa Cruz…

Déjà, faut s’accrocher dans les bus qui roulent à septante sans amortisseur dans des rues totalement déglingués… ces chauffeurs sont fous.

Bon, j’arrive, je repère un peu la station que surplombe (c’est pas une surprise) un centre commercial (voir post précédent, je crois), et je m’engoufre dans le bruit et la fureur de la chose…

Alors, imaginez une ruche grise et assourdissante avec deux séries de guichets, une pour les “bigliethes”, une autre pour ce qu’on appelle biglieto único…

Perplexité…

Je m’approche des affichettes qui, j’en suis sûr, vont me guider dans mon choix… Alors ce n’est pas la première série qui vend essentiellement les mêmes billets que dans les bus (sauf que dans les bus, tu paies et tu vas t’asseoir, gain de papier, pas de billet… juste un contrôleur assis qui t’attend gentiment… pas moyen de resquiller, c’est pratiquement impossible.)

Bref…

La seconde série de guichets me tend donc les bras: recharge de billet unique… Je crois que c’est ça que je veux… le support du billet unique… (une espèce d’bonnement basique)
Je me présente et je pose la question à cent reais: “vous avez un papier avec les tarifs, les conditionsm les informations, sur le métro?”

Réponse de derrière la vitre que j’imagine négative… Inaudible, en fait. Je demande “où je peux trouver ça?”

Et la gentille demoiselle de me montrer un guichet qui se trouve après les appareils à composter les billets… Donc après paiement…
Hm… J’ai envie de résister un peu…
Je m’approche des appareils en question, et je demande à un employé qui se trouve juste derrière les appareils s’il sait où je peux trouver ma…

“au guichet de billet unique.”

Heu… j’en viens… Mais je ne sais pas encore dire j’en viens en portugais…  Alors, je retourne un peu en arrière, et je toise deux policiers… (oui, bon, je sais) je leur demande s’ils savent où je peux acheter ce que je cherche, donc, à savoir le support du billet unique.

Tous les deux m’indiquent le même poste d’information apr`s paiement du billet… Donc pour s’informer, ici, faut payer un trajet que tu ne sais même pas si tu vas le faire, et voilà… en gros…

Bon, je me décide à sacrifier un des deux billets que j’avais acheter pour plus tard et je rentre dans l’espace payant pour aller m’adresser à un bonhomme qui semble être un peu plus gradé que les autres…

Je lui explique ce que je veux et je lui demande d’écrire au moins les éléments essentiels de sa réponse, parce que, bon… De ce que je comprends, le bureau que je cherche se trouve “au-dessus” et pas ici… Très bien… Dans ma grande naïveté je pense qu’il parle du centre commercial. J’en fais donc le tour (trois étages assez grands) sans succès. Et chaque fois que je demande, on me renvoie à la station… (j’ai beau dire que la station m’envoie ici… “bad information”)
Finalement, je retourne en bas, j’aborde une autre employée et lui fais la même demande…

“tu sors par là, et tu vas à gauche et à gauche.”

Enfin une information claire… Cohérente… Rationnelle…
Sauf que, quand je sors par un escalier, je ne réalise pas que je tourne déjà deux fois à gauche et que c’est ce qu’elle voulait dire (je le comprendrai plus tard).

Donc je me retrouve à faire inutilement le tour du pâté de maisons…

Pour me retrouver devant le même escalier… Je fais le tour d’un autre pãté histoire de voir si par “à gauche” elle ne voulait pas dire que je devais traverser… nada…

Je re-rentre dans la station, et je demande à un nouvel employé la même chose (je le jure). Lui, avec un aplomb formidable, me re-dirige vers le même guichet où la charmante jeune fille, enfin, comprend mon désarroi et m’écrit (sur ma demande) le nom de la rue et le numéro du bureau où je dois me rendre…

Il fallait effectivement tourner deux fois à gauche, encore fallait-il comprendre que cela voulait surtout dire: reste sur le trottoir, banane…

Trois guichets dont un vide… Les deux autres semblent avoir une demi-heure de queue… pas très confiant, je me dirige vers le vide, je ne risque pas grand’chose, et je redemande ce que je veux… Miracle… c’était là!!! (bizarrement, une file s’est formée juste derrière moi…)
J’ai donc ma carte rechargeable à 11, 50 reais…

Une bonne heure donc pour la trouver… Ca m’apprendra à demander l’adresse tout de suite…

Ultime question à un dernier employé (ils se sont succédés à une cadence dingue, chaque fois le précédent disapraissait): “où est-ce que je peux savoir ce qu’il reste comme crédit sur ma carte?” Et le gentil monsieur (ils sont tous gentils, notez) de me désigner un appareil genre scanner qui, paraît-il, se trouve dans toutes les stations…

J’espère juste que dans les autres stations, il fonctionne mieux, parce que moi-même et une autre usagère, on n’en a rien obtenu…

J’ai renoncé… 🙂

J’avais ma carte…

je savais qu’elle contenait 11 euros…

Je suis rentré acheter des fleurs pour fêter ça…