Etienne Daho, Christophe Maé, Kery James, Sinik, Francis Cabrel, Patrick Bruel, Jean-Jacques Goldman, Jenifer, Stanislas, Raphaël, M Pokora, Keren Ann, Thomas Dutronc, Eddy Mitchell, Isabelle Boulay, Maxime Le Forestier, Martin Solveig, Marc Lavoine, Calogero, Gérard Darmon, Pascal Obispo, Jacob Devarrieux, Elie Seimoun, Alain Bashung, Bernard Lavilliers, Rachid Taha, Bob Sinclar, Psy4delarime, Abd Al Malik, Anis, André Manoukian, Charles Aznavour, Alain Souchon, Mademoiselle K, Soprano, Arthur H, BB Brunes, Liane Foly, Emmanuelle Seigner, Ridan, Renan Luce, Zita Swoon, Johnny Hallyday, Empyr, Kenza Farah, Shine, Camaro, Diam’s, Renaud, Romane Cerda, Cali, la Grande Sophie et Cindy Sander.
Tous ces zozos ont signé une espèce de lettre ouverte aux méchants petits téléchargeurs de leurs oeuvres, ces pirates, ces pilleurs d’artistes, leur demandant d’arrêter de les écouter pour rien… Payez, immondes petits salauds…
Déçu par Lavillier, Bashung, Souchon ou Le Forestier que je croyais au-dessus de ça, tiens… Leur lettre soutient une loi de la ministre de la culture française qui vise jusqu’à priver les méchants pirates d’internet. On sait que cela ne touchera jamais les plus forts d’entre eux, mais de toute façon qu’importe: ces vieux placards de l’art “pour mineurs” ont semble-t-il oublié l’époque où l’on s’échangeait des cassettes recopiées… L’industrie du disque, déjà, ne devait pas s’en remttre, disait-on, ce qui s’avéra complètement faux, et la création musicale aboutit avec leurs splendides bénéfices à Jordy et la Star’Ac. Bref, que du bonheur…
L’argument hypocrite qui veut que les profits des gros propriétaires d’artistes permettent l’éclosion de sang neuf, donc, ne vaut même pas la peine qu’on s’y étale: le jour où les majors disparaîtront, les jeunes qui feront leur promo sur internet et sur des espaces d’affichages libres trouveront les moyens de faire des concerts géniaux dans des petites salles… Le jour où s’écrouleront également les grosses entreprises de spectacle, tous les artistes auront des possibilités plus ou moins égales de se faire entendre. Un grand pas vers la déprofessionnalisation des arts et du spectacles…
Ça rappellera le bon vieux temps où les Brel, Brassens et autres Piaf bouffaient de la vache enragée pour devenir ce qu’ils sont devenus… ça rappellera aussi Vian qui ne vivait pas de son art…
ça rappellera quand les chansons étaient chantées dans les rues, quand on en achetait les partitions et qu’on les apprenait par coeur pour les chanter ensemble… ça rappellera ce que c’est que l’art quand il n’est pas professionnel.
Rejoignez le groupe “électrocutez Cloclo deux fois” sur fessebouc et Orcutte…