Archive for August, 2010

Excuse bibendum… pardon, bidon

Sunday, August 22nd, 2010

Couplant mon récent post affirmant mon séparatisme, de circonstance et petitement ironique, et cette petite info qui n’en est guère une, indiquant que le nouvel homme fort (sic) de Flandres se mettait aux ordres du patronat (comme si certains de ses collègues…), je réaffirme simplement qu’une bonne scission permettrait au moins d’y voir clair dans les prétendues rotomontades du récurrent Premier wallon qui se prétend socialiste et dont on ne voit guère concrètement la couleur.

Il est évident que ce petit billet d’humeur est hautement rhétorique et que je n’attends point de l’homme au noeud pap’ la moindre ré-avancée sociale… Car Di Rupo et le Parti Socialiste sont co-responsables, avec tous leurs collègues du PS européen, de la dédémocratisation de la sphère Europe. Ce que le mouvement social de base disait déjà avant Maastricht, réitérait à chaque contre-sommet (en dépit des accusations de nationalisme ou de fascisme de nos grands humanistes, tels Verhofstadt en 2001), repris aujourd’hui par les seuls partis d’extrême-gauche (et par les anars, naturellement), est toujours valable: une Europe ne pouvait se construire sur le commerce et la finance sans devenir anti-démocratique ((S’il était besoin, le règlement en cours (pas certain) de la crise, sur base de “rigueur” et d'”indépendance de la Banque Centrale” ne fait que le démontrer.)).

Du côté du drapeau rouge (qui ne mérite plus de l’être), on essaiera sans doute de nous faire croire que la droite est régionaliste, séparatiste et que donc l’Union, voire l’Europe ((Mais De Wever est-il contre l’europe?)) seraient des remparts sociaux. Cela ne pourrait l’être que si les forces sociales, partis et syndicaux, retrouvaient leur caractère international, altruiste, solidaire, en front commun. Cela ne pourrait arriver que sans les têtes de gondole de tous ces ensembles.

Et donc n’arrivera pas. Ni avec ces partis, ni avec ces syndicats.

Dont acte.

Le plus drôle dans cette histoire, c’est que c’est parce que je suis internationaliste et pour une solidarité mondialisée (et donc opposée à la mondialisation commerciale et financière imbécile, anti-environnementale et anti-sociale) que je deviens confédéraliste ((Notons que le confédéralisme est depuis longtemps -au moins Proudhon et Godwin- une caractéristique de l’anarchie qui prétend que la démocratie devant commencée depuis les localités et horizontalement ne peut se réaliser que dans la confédération ou sous d’autres appellations, communalisme, mutualisme, etc.)). Ridicule? Allons donc, qui est ridicule depuis… depuis quand déjà?

citius altius fortius

Wednesday, August 11th, 2010

On ne le dira jamais assez: l’information est l’arme ultime, au moins en matière économique. Et ce n’est pas nouveau, comme Crassus et Rotschild nous l’avaient déjà appris.

Le problème, c’est que le temps commence à se compter désormais en minutes, en secondes,… et même en micro-secondes…

C’est ce que tend à nous faire savoir cette info (qui n’en est pas une, car, il faut bien le dire, sur le coup, j’ai une guerre de retard): ce sont désormais des ordinateurs ((Voir par exemple ceci ou ceci ou ceci.)) qui passent les ordres de vente et d’achat à la bourse.

Et ça, ça doit commencer à nous faire très peur. Car il semble bien que ce sont eux les petits responsables d’un dévissage sérieux à la Bourse de New York, le 6 mai dernier. Une chute de 9%, ça marque un trader de Wall Street.

Alors, si on peut s’en contre-balancer, a priori, vu qu’un courtier qui se jette par la fenêtre, c’est un peu une forêt qui renaît, un lac qui ne s’assèche pas, dix mille emplois de sauver, un peu moins d’OGM et probablement une demi-guerre en moins (en moyenne), on doit tout de même se souvenir qu’à court, moyen, voire long terme, comme nous ne nous occupons pas assez de l’économie financière, c’est elle qui décide pour nous. Or, si l’on menace maintenant le High Frequency Trading de se retrouver hors-la-loi, ça ne signifie absolument pas que les gros bills financiers vont renoncer à utiliser des cerveaux artificiels conçus par des nerds totalement en dehors des réalités de la toute grande majorité des habitants de la planète, faune, flore et humanité comprise.

Autrement dit, l’information va aller toujours plus vite. Et à un certain moment, toujours plus vite aura un drôle de relent d’impossibilité d’avancer.

Et alors, Krach.

Et Krach à côté duquel celui de 1928, celui de 1973 ou les derniers qui viennent de nous titiller coups sur coups depuis 1997 ((Bulle asiatique, bulle Nasdaq, bulle immobilière-hypothèque, sans compter toutes les mini-bulles qui, telles des mini-tumeurs, nous pourrissent la vie sans que la bourse ne s’en ressente.)), seront de doux souvenirs comme les guerres de Samouraïs doivent l’avoir été à ceux qui se sont pris la bombe A sur la tête.

Me fais-je bien comprendre?

Pourquoi je suis devenu séparatiste…

Saturday, August 7th, 2010

MAIS QUELLE HORREUR, TU ES FOU???

Non, pas du tout. J’en ai marre des mauvaises excuses, c’est tout.

Je constate qu’en France, il existe encore une vraie alternative de gauche, qui gravite, tous partis confondus, aux alentours de 12-15 pourcent. Ce sont des chiffres qu’on pouvait encore trouver en Italie avant que Rifondazione se laisse blouser par le “Parti des Démocrates”. Alors, vous allez me dire, mais thitho devient électoraliste? Tu voudrais qu’on milite dans un parti de “la vraie gauche”? Du “Front des gauches”?

Non, pas du tout, mais j’en ai marre des mauvaises excuses, c’est tout.

J’en ai ras le bol qu’on me réponde chaque fois que j’évoque le problème des partis traditionnels en Belgique que ce sont les seuls qui puissent défendre l’unité de la Belgique, le fédéralisme, les pensions, la sécurité sociale, la solidarité ou que sais-je encore. Il n’y a rien de plus faux: ces partis se contentent de gérer la crise permanente en Belgique et ils sont bien content qu’elle existe. Alors, si c’est pour consacrer autant d’énergie, de papier-journal et de discussions imbéciles à ce sujet, avec ma mère, mon beau-père et mes collègues de travail, autant briser-là tout de suite, et les confronter avec d’autres problèmes. Mais, Thitho, tu veux faire le jeu de l’extrême-droite?

Non, pas du tout, mais j’en ai marre des mauvaises excuses…

C’est tout.

ÇA Y EST!…

Monday, August 2nd, 2010

J’ai croisé une fille voilée à São Paulo! Vite, un kärsher! Une loi! Un flic par habitant! Sus aux minarets!

La république (Fédérale du Brésil) est en danger de délaïcisation!

La France (fille aînée de l’Église) et le Brésil (fils aîné de pratiquement toutes les sectes du monde), même combat!




J’ose espérer que vous avez bien saisi toute la dimension ironique de ce message.

Déjà que pour voir dans l’un et l’autre pays autre chose que des principautés “Cuius regio, eius religio”…

Je suis viscéralement CONTRE une loi interdisant quelque vêtement que ce soi.

Étonnant? Pas du tout: je ne suis pas Elisabeth Badinter, je suis anarchiste: une interdiction est en soi un repoussoir de raisonnement, un échappatoire quand on n’a rien trouvé d’autre ou, plus logiquement, parce qu’on n’a pas cherché, qu’il est plus facile d’obliger quand on a la force avec soi que de partager la même gamelle et de discuter le bout de gras jusqu’à ce que raison s’en suive -et affinités, si possible…

Je vais te me les guantanimser derrière leurs portes, toutes ces bouffeuses de halal, se dit Brice à la suite de la moitié des votants helvètes…

Et si ça ne les convainc pas de partir, tant mieux: plus il en restera qui me contesteront, et plus la peur du barbu polygame fera voter pour moi, se dit Nicolas, en se rasant…


Or,

Dieu est mort. Merde à Dieu. Ce n’est pas Dieu qui a créé l’homme, mais…

Bref, vous avez compris.

Et ce n’est pas en mettant à genoux des femmes qui n’ont rien fait pour être où elles se trouvent qu’on résoudra ce blème.

Quant au cirque qui parle de sécurité, que je sache, et selon les frontispices des édifices publics de France et de Navarre, ce n’est pas au prix de la liberté qu’elle peut se défendre…

Re-bouffons les curés, comme au bon vieux temps. Et si un derviche, un imam, un saducéen ou un lama passe à portée, agrémentons le buffet de quelque viande nouvelle -exotique, diraient certains que je n’hésiterais pas à qualifier d’imbéciles.

Que toutes les tonsures et assimilées tremblent: notre devoir est de rappeler que la grande conquête du XXe Siècle, au côté des congés payés et de la diminution du temps de travail, c’est la sécularisation du joug.

Rien n’est parfait, mais pas question de laisser ces conquêtes reculer!

Libérons la Grèce de son orthodoxie!

Brûlons tous les billets verts “In Gode (sic) we suck (resic)” ((Notons avec amertume que les billets brésiliens présumés laïques portent la mention “Deus seja louvado”.))!

Renvoyons le Dalaï-Lama dans son pays!

Nationalisons les lieux de prière!

Transformons-les en maisons du peuple!

Délivrons-nous de ces maux -tous!