Archive for October, 2006

Mais où va-t-on? je ne sais pas, mais on y va vite…

Saturday, October 28th, 2006

Dans le Manifesto d’aujourd’hui, première page, on évoque deux cas en un article qui m’interpellent un peu:

D’une part un certain Skeik Taj Aldin al-Hilali, mufti australien (tout arrive) a affirmé (mais quand? je n’ai pas trouvé de confirmation) qu’une femme non voilée n’était rien d’autre qu’un morceau de viande découverte… Intéressant… D’autant que cette personnalité est considérée “modérée”, puisqu’elle n’arrête pas de condamner les attentats de mouvements islamiques violents… Vive la misogynie en milieu modéré, donc…
D’autre part, vous n’êtes pas sans savoir qu’un député italien est en fait un transgendre: Vladimir Guadagno Luxuria est juridiquement un homme et n’a pas changé de sexe, mais prétend appartenir à la gent féminine. Vladimir a gagné les élections pour devenir députée (donc), mais s’est posée la question à la Chambre de l’utilisation des toilettes par ladite… On a cru à une blague… pas du tout: une députée de Forza Italia, parti de Silvio, mais qu’importe, lui a barrée la route des toilettes pour dame en hurlant: tu es un homme…

Là-dessus un député de l’UDC, le parti le plus proche de l’Eglise catholique, a proposé qu’on vérifie personnellement les sentiments, les appétits ou les désirs de chaque député. Histoire de… Il plaisantait probablement…

Anaïs Nin

Friday, October 20th, 2006

Perfection is static. And I am in full progress.

“Henry and June, Penguin Books, Londres, 1990 (2001), p. 12.

She lives on reflections of herself in others’ eyes. She does not dare to be herself. There is no June Mansfield. She knows it. The more she is loved, the more she knows it. She knows there is a very beautiful woman who tooks her cue last night from my inexperience and trie to lose her depth of knowledge.

p. 15.

J’avance lentement dans ce livre, comme dans un lieu sacré… J’y évolue à chaque ligne… étonnant…

tout ça ne me rendra pas le Congo…

Monday, October 9th, 2006

Depuis l’autre jour, ils s’en sont passés des choses… Je ne vous parle pas des élections communales, rien à battre (quoi? Un événement qui ne change rien à rien peut-il être un événement?). Non, il m’en est arrivé quelques belles, je veux dire…

D’abord, je peux vous garantir une chose: Rome, ça ne se visite pas en voiture. Non, non… Pas une bonne idée… Ou alors si vous adorez rester bloqués sur des axes imbéciles pendant des heures et vous faire engueuler par des gens qui s’expriment essentiellement en levant les doigts des deux mains en pince devant leur menton…

Bon, ensuite, si vous transportez un chien dans un coffre et que le coffre ne peut s’ouvrir qu’avec la clé sans que soient ouvertes celles de la cabine, faites bien attention de ne pas laisser les clés à l’intérieur du coffre…
Ou alors songez à le faire dans une ville dont les pompiers sont experts en ouverture de porte… Comme ça m’est arrivé à Osimo, petite ville de la province d’Ancona, à trois heures du matin…
Très gai… fait connaissance avec la police municipale et la police de l’état, incapables de m’aider, sinon en appelant les pompiers… On était treize autour de la voiture à quatre heures… Le chien, lui, il dormait…
Finalement on a vu les pompiers faire comme dans les films: tige en métal, trou dans le caoutchouc de la porte, quelques circonvolutions, et hop, la porte s’ouvre… Un régal…

Enfin, méfiez-vous des L de soutien d’étagère… Ca fait mal… Ca peut faire saigner la tête… Tellement que ça peut vous obliger à vous couper les cheveux à ras… Ce qui est désormais mon cas…

Voilà, voilà…

Encore Miller

Monday, October 2nd, 2006

“Jours tranquilles à Clichy”

du pur lui…

Elle n’aurait pas d’enfant, ne contribuerait pas au bien-être de la communauté, ne laisserait aucune trace à sa mort. Mais partout où elle allait, elle rendait la vie plus facile, plus séduisante, plus parfumée. Et ce n’est pas rien. Chaque fois que je la quittais, je gardais l’impression d’une journée bien employée. Je souhaitais, moi aussi, prendre la vie avec cette facilité, ce naturel. Je regrettais même parfois de ne pas être une femme, comme elle, dont les biens terrestres se réduisaient à un con fabuleux. Quelle merveille que de faire travailler son con et d’utiliser son cerveau pour le plaisir! Tomber amoureux du bonheur! Devenir aussi inutile que possible! Cultiver une conscience aussi dure que la peau d’un crocodile! Et quand on vieillissait, quand on perdait tout attrait, payer pour baiser s’il le faut. Ou s’acheter un chien et lui apprendre à faire la chose. Enfin, mourir à son heure, nu et seul, sans culpabilité, sans regrets, sans remords…

Voilà ce à quoi je rêvais après une journée passée avec Nys dans la nature.

Quoi d’étonnant d’apprendre ensuite que Chabrol en a fait un film…

La paix, c’est l’armée qui nous la fout…

Sunday, October 1st, 2006

Une fois n’est pas coutume, je suis allé voir une manif’ à Rome aujourd’hui… ‘fin, je veux dire, hier, en fait, déjà…
C’était pour la paix…

On était combien? Cent mille? Un million???

Pas du tout, on était à tout cassé deux mille…

Tiens, mais en 2003…?

Ouais, mais en 2003, les mots d’ordre n’étaient pas “pas de militaires italiens hors des frontières…”

Ou en tout cas, on ne parlait pas d’envoyer des soldats italiens au Liban.

Parce qu’ils sont comme ça, nos joyeux pacifistes italiens: 98 pour-cent d’entre eux sont persuadés que, ouiiiiii, mais, tu comprennnnnnnds, le Libannnnnnn, c’est pas la même choooooooose…. Piiiii, y’a l’ONUUUUUUUU…. Tu voiiiiiiiiis….”

Ben, non, je vois toujours pas: j’arrive toujours pas à me faire à l’idée qu’une armée puisse apporter la paix quelque part…

Simpliste?

Hm…

Sais pas…