Manu Larcenet, trouvé par hasard, sous une brique:
http://www.afnews.info/deposito/foto/angouleme2006melikian1/imagepages/image16.htm
Manu Larcenet, trouvé par hasard, sous une brique:
http://www.afnews.info/deposito/foto/angouleme2006melikian1/imagepages/image16.htm
Je trouvais ça juste tellement, heu… (nul? Non… Dans le vent? Boh… A la mode? Ah, pas loin… En tout cas ça me semblait refléter assez bien « l’esprit » yahoo…
Je ne sais pas… Mais bon, il y a un virus dedans, donc à ne pas télécharger. Mais lisez toujours la présentation ci-dessous ou ici.
Venez rejoindre Flo alors qu’elle revient pour aider nos quatre propriétaires de restaurants à vaincre le cupide magnat Mr. Big. En travaillant aussi vite que jamais, Flo aide chacun de ses amis à actualiser leurs restaurants, accroître leurs affaires, et payer leur loyer, le tout dans l’espoir d’échapper à un désastreux Mega Multiplex Food Plaza pour toujours. Installez les clients à une table, servez des boissons, les plats, et ramassez les pourboires et des scores qui vous rapportent pour refaire la déco ! De nouveaux personnages originaux, de nouveaux défis et bonus en plus d’un restaurant surprise vous attendent dans la suite du grand jeu à succès. A la fin du jeu une grande surprise est là pour tous les fans de Flo, une récompense après une dure journée de travail.
C’est pas spécialement intéressant, donc, vous pouvez toujours passer à la case suivante, mais il faut avouer que c’est méchamment mignon et montre que l’organisation pyramidale, c’est pas encore ça…
(alors pourquoi ne pas essayer l’anarchie?)
Cette nuit, je suis rentré en Italie par Rome. Après avoir attendu mes bagages pendant une heure sans savoir pourquoi ni comment savoir pourquoi ils n’arrivaient pas, je les ai enfin récupérés comme je les avais mis dans l’avion.
Mais ça, c’est rien; c’est le train de Rome à Arezzo qui m’a pris pas mal d’énergie… Déjà, je veux acheter mon billet de Roma Termini à Arezzo; l’appareil électronique seul fonctionnant à l’heure tardive où j’étais m’en donne un qui part de Roma Tiburtina… Un quart d’heure de recherche assidue d’informateur fatigué plus tard, j’apprends que Roma Tiburtina est aussi une station de métro. Les métros romains, ce n’est pas bien gai, mais bon…
Roma Tiburtina… J’ai dû renier mon code d’honneur… Je n’avais mangé qu’une tartelette au maton de toute la journée… Comprenez-moi… J’avais faim, j’avais soif… Le seul truc ouvert, c’était… Un McDonalds…
Ceci est donc une confession: je suis passé au McDonalds… j’ai mangé des machins panés qui prétendaient s’appeler poulet et des frites trop salées… Et j’ai bu un litre d’eau. J’ai été bien puni:
Certes le train est arrivé à l’heure, mais il s’est arrêté à Roma tiburtina pendant pas loin de deux heures: l’air conditionné était en panne; il FALLAIT la réparer avant de partir. C’est vrai que c’était pénible, mais bon. En fin de compte, sans autre information que la rumeur qui passe de wagon en wagon, nous attendons de plus ou moins bonne humeur suivant les minutes…
Jusqu’à ce que deux contrôleurs passent pour prévenir qu’on va partir sans air conditionné…
Et que ceux qui ont des réservations peuvent prendre un bus avec air conditionné…
Ceux avec qui je discutais (une Espagnole et son copain péruvien) sont restés bien sagement dans le train… Et ils ont bien fait: toutes fenêtres ouvertes, l’air conditionné n’est pas du tout nécessaire dans ces trains; il y fait plutôt frais… (on a bien dormi, la lumière ne fonctionnait pas)
Ca m’a fait penser à l’hiver dernier quand j’ai pris un autre train sans air conditionné; il faisait sacrément frisquet et il n’y avait pas de lumière non plus… On aurait dû ouvrir les fenêtres: il faisait sûrement moins froid dehors…
http://www.mortecouille.com/index.php?2006/02/01/183-choregraphie
je ne pouvais pas les rater non plus celles-là… Après les crazy frog brothers, j’ai trouvé leurs petites amies coréennes
Quelques semaines plus tard:
Djou a coupé ses vieux liens… Dommage. Bon, en voici un autre pour compenser:
suivez le lien « english », puis « amalloc », puis « there she is »
Qui se souvient de cette série? Vous devez avoir au moins vingt-huit ans, je crois…
http://www.mortecouille.com/index.php?2006/07/31/392-crazy-frog-brothers
Le lien est foutu. Allez voir celui-ci:
http://video.google.com/videoplay?docid=-5628733099857233320
(texte qui a déjà plus de deux mois)
C’est la réflexion que je me suis faite, tout à l’heure, en écoutant distraitement la moitié d’une discussion téléphonique, dans le jardin, devant la maison… Une invitée parlait de son séjour ici et, difficile de le discuter, ici, c’est une succursale du paradis. Comme tout paradis qui se respecte, naturellement, ce n’est pas viable. Comme tout paradis terrestre, ça ne durera pas. Inutile de se faire la moindre illusion, ma chère, mon cher, le loyer, l’électricité et le gaz, tu n’y couperas pas. Puis, il y a le téléphone, quand même, et même si on est très tenté de le couper parce qu’on a envie de faire chier Telecom (qui s’en carre, naturellement), il reste que, pour avoir internet, ici, c’est la seule solution.
Puis, il y a les taxes communales pour la levée des ordures. C’est pas rien, même si je faisais mon possible pour jeter toujours moins; je gardais les boîtes de yaourt qui me servent beaucoup dans le potager, mais, difficile de ne pas acheter de temps en temps une pièce pour le tuyau d’arrosage, un bout de grillage pour protéger les plantes des animaux indésirables -et, à propos, il y a aussi les chats. C’est bien mignon les chats, et ça fait une présence, c’est sûr, que j’ai beaucoup apprécié quand je vivais seul ici; mais ça bouffe presque plus que moi! En tout cas, proportionnellement, c’est certain. Puis, pour aller chercher leur bouffe, sans voiture, c’est coton, vraiment… Parfois, on souhaiterait que ces sales bêtes soient végétariennes. Et puis on se prend à se dire que, le végétarianisme, c’est bien joli, et la vie bio aussi, mais ça ne coûte pas nécessairement moins cher que la vie carnassière; parce que les produits bio, hors les grands magasins ou les petites boutiques spécialisées qui coûtent bien plus cher qu’ailleurs, ce n’est pas évident du tout.
On voudrait se passer d’informatique, du journal, de la radio, du bois de chauffage, des produits de nettoyage, mais ce n’est pas possible, il faut s’y résoudre. C’est certain, quand je dis à un de mes correspondants que je vais devoir couper la communication, et que j’ai l’impression qu’il ne le prend pas bien, je me dis que ça ne vaut pas l’économie d’une demi-heure de ligne. Mais de demi-heure en demi-heure…
On peut ne pas lire le journal et éviter la radio, mais le chauffage, en hiver, à moins d’être un surhomme entraîné à vivre dans les pires conditions climatiques… Non.
Les copains et la vie de la ville ne sont pas loin, mais, curieusement, j’ai rarement été plus isolé dans mon crâne que depuis que je suis ici. Et quand il y a du monde, j’éprouve toujours un désir immense de solitude que je concrétise par l’enfermement dans ma chambre, la petite pièce où on doit frapper pour me voir, et si je ne réponds pas, on n’entre pas, c’est que j’ai des écouteurs sur les oreilles ou que je dors.
Le potager va bien, merci pour lui.
Un des trucs rigolos, c’est que de temps en temps, quand vous passez pour désherber, vous tombez sur une « bonne plante » (c’est pas que les « mauvaises herbes » soient vraiment mauvaises et je n’irais pas jusqu’à dire que les plantes utiles ont de bonnes intentions, mais bon, c’est comme ça qu’on les distingue): genre, un plant de tomate qui pousse là où on ne l’attendait pas…
Jusqu’à il y a quelques jours, je pensais avoir raté mes carottes; en fait, les graines sont si légères qu’elles ont quitté les lignes où je les avais installées. Maintenant, Ann, ma soeur, et moi, nous amusons à les retrouver un peu partout (sous un oignon, dans les canaux d’irrigation).
Et là, pour l’instant, moi, je trouve des tomates un peu partout; Ann, ce sont les carottes…
Ca doit être freudien tout ça…
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