Archive for the ‘la vie comme elle vient’ Category

Surtout ne le téléchargez pas!

Sunday, September 3rd, 2006

Je trouvais ça juste tellement, heu… (nul? Non… Dans le vent? Boh… A la mode? Ah, pas loin… En tout cas ça me semblait refléter assez bien “l’esprit” yahoo…
Je ne sais pas… Mais bon, il y a un virus dedans, donc à ne pas télécharger. Mais lisez toujours la présentation ci-dessous ou ici.

Diner Dash 2: Restaurant Rescue

Venez rejoindre Flo alors qu’elle revient pour aider nos quatre propriétaires de restaurants à vaincre le cupide magnat Mr. Big. En travaillant aussi vite que jamais, Flo aide chacun de ses amis à actualiser leurs restaurants, accroître leurs affaires, et payer leur loyer, le tout dans l’espoir d’échapper à un désastreux Mega Multiplex Food Plaza pour toujours. Installez les clients à une table, servez des boissons, les plats, et ramassez les pourboires et des scores qui vous rapportent pour refaire la déco ! De nouveaux personnages originaux, de nouveaux défis et bonus en plus d’un restaurant surprise vous attendent dans la suite du grand jeu à succès. A la fin du jeu une grande surprise est là pour tous les fans de Flo, une récompense après une dure journée de travail.

bon, ben les aventures de thitho en Italie…

Monday, August 21st, 2006

C’est pas spécialement intéressant, donc, vous pouvez toujours passer à la case suivante, mais il faut avouer que c’est méchamment mignon et montre que l’organisation pyramidale, c’est pas encore ça…

(alors pourquoi ne pas essayer l’anarchie?)

Cette nuit, je suis rentré en Italie par Rome. Après avoir attendu mes bagages pendant une heure sans savoir pourquoi ni comment savoir pourquoi ils n’arrivaient pas, je les ai enfin récupérés comme je les avais mis dans l’avion.

Mais ça, c’est rien; c’est le train de Rome à Arezzo qui m’a pris pas mal d’énergie… Déjà, je veux acheter mon billet de Roma Termini à Arezzo; l’appareil électronique seul fonctionnant à l’heure tardive où j’étais m’en donne un qui part de Roma Tiburtina… Un quart d’heure de recherche assidue d’informateur fatigué plus tard, j’apprends que Roma Tiburtina est aussi une station de métro. Les métros romains, ce n’est pas bien gai, mais bon…

Roma Tiburtina… J’ai dû renier mon code d’honneur… Je n’avais mangé qu’une tartelette au maton de toute la journée… Comprenez-moi… J’avais faim, j’avais soif… Le seul truc ouvert, c’était… Un McDonalds…

Ceci est donc une confession: je suis passé au McDonalds… j’ai mangé des machins panés qui prétendaient s’appeler poulet et des frites trop salées… Et j’ai bu un litre d’eau. J’ai été bien puni:

Certes le train est arrivé à l’heure, mais il s’est arrêté à Roma tiburtina pendant pas loin de deux heures: l’air conditionné était en panne; il FALLAIT la réparer avant de partir. C’est vrai que c’était pénible, mais bon. En fin de compte, sans autre information que la rumeur qui passe de wagon en wagon, nous attendons de plus ou moins bonne humeur suivant les minutes…

Jusqu’à ce que deux contrôleurs passent pour prévenir qu’on va partir sans air conditionné…

Et que ceux qui ont des réservations peuvent prendre un bus avec air conditionné…

Ceux avec qui je discutais (une Espagnole et son copain péruvien) sont restés bien sagement dans le train… Et ils ont bien fait: toutes fenêtres ouvertes, l’air conditionné n’est pas du tout nécessaire dans ces trains; il y fait plutôt frais… (on a bien dormi, la lumière ne fonctionnait pas)

Ca m’a fait penser à l’hiver dernier quand j’ai pris un autre train sans air conditionné; il faisait sacrément frisquet et il n’y avait pas de lumière non plus… On aurait dû ouvrir les fenêtres: il faisait sûrement moins froid dehors…

c’est en coréen, mais on s’en tape

Monday, August 21st, 2006

http://www.mortecouille.com/index.php?2006/02/01/183-choregraphie

je ne pouvais pas les rater non plus celles-là… Après les crazy frog brothers, j’ai trouvé leurs petites amies coréennes

Quelques semaines plus tard:

Djou a coupé ses vieux liens… Dommage. Bon, en voici un autre pour compenser:

http://www.sambakza.net/

suivez le lien “english”, puis “amalloc”, puis “there she is”

La linea…

Thursday, August 17th, 2006

Qui se souvient de cette série? Vous devez avoir au moins vingt-huit ans, je crois…

http://www.tv5.org/TV5Site/la_linea/index.php?numero=3

Ghostworld

Sunday, August 13th, 2006

un petit texte prétentieux ci-joint à droite.

ou alors cliquez ici.

Un sur 50.000.000, c’est moi…

Friday, August 11th, 2006

La preuve par ici.

je pouvais pas le louper, celui-là

Sunday, August 6th, 2006

http://www.mortecouille.com/index.php?2006/07/31/392-crazy-frog-brothers

Le lien est foutu. Allez voir celui-ci:

http://video.google.com/videoplay?docid=-5628733099857233320

Le paradis n’est pas viable

Wednesday, August 2nd, 2006

(texte qui a déjà plus de deux mois)

C’est la réflexion que je me suis faite, tout à l’heure, en écoutant distraitement la moitié d’une discussion téléphonique, dans le jardin, devant la maison… Une invitée parlait de son séjour ici et, difficile de le discuter, ici, c’est une succursale du paradis. Comme tout paradis qui se respecte, naturellement, ce n’est pas viable. Comme tout paradis terrestre, ça ne durera pas. Inutile de se faire la moindre illusion, ma chère, mon cher, le loyer, l’électricité et le gaz, tu n’y couperas pas. Puis, il y a le téléphone, quand même, et même si on est très tenté de le couper parce qu’on a envie de faire chier Telecom (qui s’en carre, naturellement), il reste que, pour avoir internet, ici, c’est la seule solution.

Puis, il y a les taxes communales pour la levée des ordures. C’est pas rien, même si je faisais mon possible pour jeter toujours moins; je gardais les boîtes de yaourt qui me servent beaucoup dans le potager, mais, difficile de ne pas acheter de temps en temps une pièce pour le tuyau d’arrosage, un bout de grillage pour protéger les plantes des animaux indésirables -et, à propos, il y a aussi les chats. C’est bien mignon les chats, et ça fait une présence, c’est sûr, que j’ai beaucoup apprécié quand je vivais seul ici; mais ça bouffe presque plus que moi! En tout cas, proportionnellement, c’est certain. Puis, pour aller chercher leur bouffe, sans voiture, c’est coton, vraiment… Parfois, on souhaiterait que ces sales bêtes soient végétariennes. Et puis on se prend à se dire que, le végétarianisme, c’est bien joli, et la vie bio aussi, mais ça ne coûte pas nécessairement moins cher que la vie carnassière; parce que les produits bio, hors les grands magasins ou les petites boutiques spécialisées qui coûtent bien plus cher qu’ailleurs, ce n’est pas évident du tout.

On voudrait se passer d’informatique, du journal, de la radio, du bois de chauffage, des produits de nettoyage, mais ce n’est pas possible, il faut s’y résoudre. C’est certain, quand je dis à un de mes correspondants que je vais devoir couper la communication, et que j’ai l’impression qu’il ne le prend pas bien, je me dis que ça ne vaut pas l’économie d’une demi-heure de ligne. Mais de demi-heure en demi-heure…

On peut ne pas lire le journal et éviter la radio, mais le chauffage, en hiver, à moins d’être un surhomme entraîné à vivre dans les pires conditions climatiques… Non.

Les copains et la vie de la ville ne sont pas loin, mais, curieusement, j’ai rarement été plus isolé dans mon crâne que depuis que je suis ici. Et quand il y a du monde, j’éprouve toujours un désir immense de solitude que je concrétise par l’enfermement dans ma chambre, la petite pièce où on doit frapper pour me voir, et si je ne réponds pas, on n’entre pas, c’est que j’ai des écouteurs sur les oreilles ou que je dors.

Elle voit des carottes partout

Sunday, July 23rd, 2006

Le potager va bien, merci pour lui.
Un des trucs rigolos, c’est que de temps en temps, quand vous passez pour désherber, vous tombez sur une “bonne plante” (c’est pas que les “mauvaises herbes” soient vraiment mauvaises et je n’irais pas jusqu’à dire que les plantes utiles ont de bonnes intentions, mais bon, c’est comme ça qu’on les distingue): genre, un plant de tomate qui pousse là où on ne l’attendait pas…
Jusqu’à il y a quelques jours, je pensais avoir raté mes carottes; en fait, les graines sont si légères qu’elles ont quitté les lignes où je les avais installées. Maintenant, Ann, ma soeur, et moi, nous amusons à les retrouver un peu partout (sous un oignon, dans les canaux d’irrigation).
Et là, pour l’instant, moi, je trouve des tomates un peu partout; Ann, ce sont les carottes…
Ca doit être freudien tout ça…

Arezzo wave love festival

Thursday, July 13th, 2006

Non, non, je n’ai pas tellement le sens du titre; c’est le nom du festival qui a lieu chaque année depuis deux décennies dans la petite ville tranquille d’Arezzo. Et ça déménage. Hier soir, j’ai pu voir Sinead O’Connor… Bon… Je suis parti avant la fin, je ne sais pas trop ce qu’on lui trouve à ses gémissements. Son côté mystique? Oui, mais je portais justement mon tout nouveau t-shirt…

Ca, ça vaut la peine d’en parler: il existe en Italie une association qui soutient des programmes de réhabilitation des prisonniers et qui se finance en vendant des t-shirts (peut-être d’autres choses, je ne sais pas encore). Ca s’appelle “made in jail” et il y a un site www.madeinjail.com à consulter (ce que je vais m’empresser de faire).
Les t-shirts sont vraiment géniaux. Le mien porte un iconoclaste: “Grazie a dio sono ateo”. Est-ce que je pouvais le manquer?
Il ont encore un superbe t-shirt parodiant les conneries de produits dérivés footballistiques avec un “0” en grand et le nom du joueur c’st: “REGOLE” qui signifie: “règles”… J’imagine que vous avez compris…
Tous les t-shirts sont plus anarchisants les uns que les autres; pour une organisation qui semble avoir pignon sur rue, c’est plutôt gonflé…

Mais à l’Arezzo Wave, ces deux derniers soirs, j’y ai vu d’autres choses de bonne tenue.
La tête d’affiche de mardi était un certain Caparezza, une espèce de bonhomme hirsute totalement déjanté, très politique, entre rap et rock italien, pas mal du tout. On est cependant aussi partis avant la fin, parce qu’on avait été épuisés par un autre groupe qui vaut franchement le détour:
Bersuit.
Un groupe argentin vraiment formidable. Certains d’entre vous ne l’auraient pas cru: j’étais presque en état d’aller pogoter au milieu de la foule. Je me suis contenté de vider toutes mes eaux et tous mes sels en dansant…
Politiquement, ça avait l’air de tenir la route aussi, même si je ne suis pas toujours trop bien l’espagnol… C’est peu dire.

Un peu avant, un groupe italien: Roy Paci & Aretuska. Des Siciliens pas mal du tout. Valent le détour aussi si jamais (je pense surtout aux copains qui se déplacent parfois en Italie) vous les voyez sur une affiche.

Hier soir, j’ai vu, selon moi, encore mieux que Bersuit. Pourtant, je me disais que ce ne serait pas facile. Le groupe Gogol Bordello. Une bande d’immigrants venus de Russie, d’Ukraine, d’Israël et d’Equateur se sont retrouvés il y a huit ans à New York pour former ce groupe totalement dingue qui m’a franchement séduit. Ils intitulent leur style de “Gypsy Punk Cabaret”. Moi, je veux bien… Mais je trouve que c’est encore limité… En tout cas, il faut les voir; je ne pense pas que se mettre un disque sur sa platine et les écouter sur son lit ou devant son écran soit très intéressant… Ils déménagent complètement, avec un violoniste qui doit approcher les soixante ans et marcher au Speed ou à la Coke et qui nous fait complètement oublier (si c’était nécessaire) que Catherine Lara pouvait se prétendre rockeuse. L’accordéon qui les accompagne aurait pu être noyé dans le bruit, il n’en est rien; pas mal du tout, lui aussi, il participe à l’ambiance plus qu’à la mélodie, et il vaut la peine d’être entendu et vu lui aussi. Les guitaristes et le batteur sont excellents, mais c’est surtout le chanteur et meneur qui domine la scène (malheureusement, je n’ai rien compris à ce qu’il chantait). Une bête de scène qui rangerait Johnny au placard…
Bref, eux aussi, si vous voyez leur nom quelque part, n’hésitez pas à faire deux ou trois cents kilomètres pour aller les voir…

J’y retourne un de ces jours… Pas facile de choisir entre la main stage et les annexes…

Pour plus d’info: www.arezzowave.com

ciao, ciaooooo