Le hérisson révolutionnaire Le monde selon thitho

mars 18, 2009

le réflexe Bekaert-Securitas

Filed under: discussions piquantes,la vie comme elle vient — tito @ 8:30 pm

Je suppose qu’un jour un expert l’appellera d’une expression similaire…

À la suite du drame de Termonde (qui m’a touché aussi, pensez bien, je conduis mon fils à la crèche tous les jours de la semaine…), c’est la petite phrase émanant de l’association Kind en Gezin et relayée par la Libre qui a attiré le plus mon attention:

« Un tel drame est incompréhensible. Il pose des questions sur la sécurité dans les lieux d’accueil ».

C’est malheureusement un grand classique, suite à ce type d’incidents (agression dans un hôpital, enlèvement d’enfants), tous contre des éléments hyper-fragiles de la société, que ce type de réflexe survienne.

Pour vivre dans une ville qui a fait le pas, depuis longtemps (pour d’autres raisons), d’enfermer écoles, hôpitaux, crèches et autres lieux derrière des forteresses, munies d’équipes de gardiens1, souvent de caméras, et en tout cas de portes blindées, où les empreintes digitales de mes doigts ont été prises pour les mettre sur ma carte d’identité2, je ne suis guère choqué, mais je me refuse à admettre comme normal, et à accepter, à long, moyen ou court terme, toute tentative de sécuriser à l’extrême nos vies. C’est le contraire qu’il faut faire: parvenir à réduire les risques de ce type, et non se protéger de leurs seuls effets.

Il y aura toujours des risques, comme le dit un lecteur de la Libre ici. L’idée de vouloir se défendre contre ce genre de drames par des moyens de plus en plus coûteux, sophistiqués, mais surtout militaires et inaccessibles à la compréhension de la population, rend le monde toujours plus inhumain et plus neurasténique. Un phénomène effrayant, c’est la facilité d’acceptation de l’escalade.

L’article de la Libre évoqué ci-dessus fait mention d’une première crèche en Belgique dont l’entrée est gardée par un digitaliseur d’empreintes. J’avais déjà vu cette bêtise au CPAS d’Ixelles, il y a près de cinq ans. À multiplier les barrières électriques, électroniques, digitales, et que sais-je, on crée plus un effet de paranoïa que de sécurité. D’après l’article (mais bon, c’est la Libre aussi), seul un père maugréait pour des questions d’investissements, jusqu’à ce qu’on lui dise que l’entreprise l’offrait à titre de publicité.

« Ah, ben alors, comme ça, ça va. »

Les autres parents étaient à la limite de l’enthousiasme. Dans quel environnement leurs enfants vont grandir? Pas au « petit jardin musical » ou au « paradis des enfants », mais bien dans la « petite cage dorée ».

Eh, tout cela n’est pas neuf: c’est du Michel Foucault, c’est du Vidocq, c’est du Alexandre Jacob…

Pour en revenir à une phrase qui revient ces derniers temps, et raccomodées: la sécurité n’est pas une liberté, ni la première, ni une autre, mais un droit. Enfermer les gens, adultes ou enfants, ce n’est certainement pas les rendre plus libres.

Dire, comme l’ont répété des générations de ministres de l’intérieur (le premier était, si je ne m’abuse, Poniatowski en France, à moins que ce ne fut Poncelet3 ), que la sécurité est la première des libertés, est un non-sens doublé du fruit de l’ignorance pure.

On appelle droit un accès libre et (théoriquement) gratuit à quelque chose, comme la vie, le travail, la famille4. Ce sont même des choses presque naturelles. Mais il y a également des droits qui sont le fruit de conquêtes culturelles et sociales, comme le droit à la culture, à l’éducation ou à un toit5.

On appelle liberté une capacité non enfreinte de faire ou d’exprimer quelque chose, comme la liberté de penser, de se déplacer, de choisir son conjoint, ses amis, ses idées et d’exprimer ces dernières, mais aussi de (se faire entuber par la) religion6.

Et donc, cela ne revient pas au même. Le DROIT À est un phénomène dont vous bénéficiez automatiquement. La LIBERTÉ DE nécessite que vous fassiez un geste pour en jouir… Ou que vous ne le fassiez pas, ce faisant vous exercez votre liberté de ne rien fouttre.

La sécurité est clairement un droit, et non une liberté. Des générations de ministres de l’intérieur, y compris Sarkozy et Alliot-Marie, mais aussi l’actuel maire de Lyon, Gérard collomb, sont donc, au mieux des ignorants, au pire (et au plus vraisemblable) d’ignobles manipulateurs7.

Pourquoi? Parce que le terme liberté, utilisé à toutes les sauces pour justifier l’emprise du marché libéral capitaliste sur nos vies, en est venu à s’édulcorer lui-même et à effacer la force des droits que l’idéologie dominante cherche à faire reculer toujours plus. Plus les droits reculent, et plus ce sont les libertés d’un petit nombre d’exercer sur nos tronches qui prennent du poids. Et, à cette échelle, ce n’est même plus de la liberté, mais des privilèges de classe.

Parce qu’aussi, à construire la sécurité comme une liberté, on contribue à la mettre sur le marché, tout simplement, et à progressivement faire admettre que nous avons la liberté de nous défendre nous-mêmes, et que, finalement, la justice et la police, ça pourrait bien être une affaire privée.

Or, « faire justice soi-même », c’est le far-west. « Faire la police soi-même », c’est du Bronson…

Certes, aujourd’hui, ces deux acteurs (police et justice) de la société sont plus au service de ceux qui ont que de ceux qui bossent, mais la destruction des repères des conquêtes du XXe Siècle (droits sociaux, émancipation -partielle- des femmes, liberté sexuelle, etc.) est une longue pente -de plus en plus savonneuse…

Ça glisse…

  1. celui de la crèche de mon môme est très sympa, mais bon []
  2. Plus choquant peut-être: dès la naissance, Giuliano, mon fils a été fiché pareillement. []
  3. Aucun des deux n’était à une clownerie près. []
  4. Pour compliquer, le Grand Dictionnaire Terminologique propose les définitions suivantes: Prérogative reconnue à une personne, dans son intérêt ou État d’une personne ou d’une chose qui répond à certaines règles ou conditions et peut de ce fait bénéficier d’un avantage ou jouir d’un droit. []
  5. Il y a aussi le droit à la propriété ou à la nation, mais ceux-là, beuh… []
  6. Dans le Grand Dictionnaire terminologique, on trouve la définition suivante: la liberté juridique ou civile consiste dans le droit de faire tout ce qui n’est pas défendu par la loi (Or, on ne fait pas la sécurité, on en jouit); Elle se présente comme une prérogative ouvrant à son bénéficiaire, lorsqu’il le désire, un accès inconditionné aux situations juridiques qui se situent dans le cadre de cette liberté. Une liberté est en principe non définie ni causée (susceptible non pas d’abus, mais d’excès); elle est également, en principe, inconditionnée (ainsi se marier ou non, contracter ou non, acquérir ou aliéner, tester, faire concurrence à d’autres commerçants). []
  7. Mais ça on le savait déjà… []

février 18, 2009

Sera-ce la peine de vivre?

Filed under: discussions piquantes,la vie comme elle vient — tito @ 4:21 pm

La peine de mort, selon certains de ses partisans, permet d’épargner plein de pognons qu’on ne dépenserait pas dans les prisons pour ces sales meurtriers, violeurs, teroristes, fraudeurs, traders fous, banquiers, et autres criminels notoires que l’on remet en liberté au bout de trente ans parce que même la prison à perpétuité n’existe nulle part… et que ces vieillards vont sûrement recommencer à violer, tuer, terroriser, frauder, trader, banquer, c’est évidemment super clair… Donc, peine de mort, c’est plus propre…

Oh le bel argument…

Sauf que dix états des USA ont décidé de se débarrasser de la peine de mort, parce que… c’est la crise et ça coûte trop cher…

Paradoxal?

Voici le justificatif:
« La condamnation à mort coûte en effet parfois jusqu’à dix fois plus cher que la condamnation à la prison à vie. Outre un procès plus complexe et plus long, les procédures d’appel durent des années et, la plupart du temps, les condamnés sont défendus par des avocats payés par l’Etat. Entretenir un couloir et une chambre de la mort est aussi plus onéreux en termes de surveillance notamment. »

Ah ben oui… On n’en est plus au temps de la bonne pendaison avec une bête corde sur un arbre avec un cheval… Le bon temps, c’était avant…

Et si on y revenait? Hm?

Tagada, tagada, voilà les Daltons…

février 12, 2009

Devinette

Quel est le point commun entre Arnold Schwarzenneger, Paris Hilton, Shaquille O’Neal, Hugh Hefner, David Beckham, Mike Tyson et les rappers 50 Cent, 2Pac et Wyclef Jean?

Indice: ils sont tous propriétaires d’un bidule remarquable.

La réponse ici (en portugais, mais avec une image: c’est le truc DERRIÈRE le vélo), dans cette très bonne revue appelée Piauí.

Un peu désillusionné, question politique (y’a de quoi, malheureusement), Piauí est une revue mensuelle qui produit d’excellents articles satyriques, de bons reportages (celui de janvier sur l’Islande était particulièrement bien tapé) et fait état de ses impressions sur le monde à contre-courant par rapport à la plupart des autres médias ici.

Pour en revenir à la devinette, la bonne nouvelle c’est que General Motors, miné par la crise (oh les pôv’!), s’est senti obligé de « sacrifier » l’un de ses fleurons, à savoir cette horrible chose qu’est le Hummer, un appareil directement inspiré par l’engin de guerre Humvee. Le premier fan « civil » du Humvee fut Schwarzie. C’est ce zozo qui inspira les fabricants du Humvee de le commercialiser sous forme du Hummer. Celui-ci fut racheté par GM fin 1999.

Récemment, Arnold, poussé par de soudains instincts environnementaux, a décidé de convertir l’un de ses Hummers à l’hydrogène, histoire de polluer moins. C’est bien joli, surtout sachant qu’il en avait sept (aujourd’hui, il n’en a plus que 3).

Serait-ce cependant la raison principale de la chute des ventes de la chose1?

Les rappers américains, dont on connaît la valeur musicale et l’intelligence des textes, tels Tupac Shakur (dit 2Pac) et Wyclef Jean, sont des fans de ces monstres et n’hésitent pas à paraître dans leurs clips en leur compagnie. Encore un sujet de discussion pour analystes freudiens.

2Pac, connu pour ses textes inspirés des mouvements Black Panther et nationalistes, mais aussi pour ses aspirations égalitariennes et libertaires2 avait appelé son H13 « Eliminator ». Il a été vendu après son assassinat en 1996 pour 500 mille dollars.

Comme quoi, on peut avoir des idées égalitaires et n’avoir qu’une conscience ridicule du problème environnemental…

Notons finalement que le Hummer ne disparaîtra peut-être pas des chaînes de production (Ouf! On respire!). En effet, le groupe chinois Changfeng s’est montré intéressé à l’idée de le reprendre. Par ailleurs, son créateur, AM Motors, ne rejette pas l’idée de le récupérer. Ses ventes, paraît-il, sont en hausse en Russie.

  1. Le Hummer a été à plusieurs reprises la cible de militants environnementalistes qui en ont brûlé de grandes quantités, jusque chez les concessionnaires, à qui la marque avait d’ailleurs demandé de transformer l’apparence de leurs établissements pour les rendre plus… militaires. Bonjour le goût. Je n’ai pas encore trouvé l’information selon laquelle ces membres du Sierra club aurait été appelés terroristes. []
  2. c’est ce que dit sa fiche wikipedia, j’avoue que je ne me suis pas enfilé ses chefs-d’oeuvres pour vérifier. []
  3. Hummer première version, au poids équivalent à celle d’un éléphant adulte et à la consommation moyenne de 20 litres au 100 kilomètres. []

janvier 13, 2009

Aphorismes -ou mauvaise foi crasse

Filed under: économie mon amour,la vie comme elle vient,politopics — tito @ 9:05 pm

L’argent ne permet rien. Dans un monde où il existe, il autorise ou interdit. Il limite. Il n’ouvre pas le ciel: il en restreint l’accès. Ce n’est pas lui qui réalise de grandes choses: ce sont les sommes accumulées de travail de ceux qui dépensent de l’énergie après avoir mangé et dormi suffisamment pour la libérer.

Que l’argent ait servi de transmetteur dans ce genre de cas n’est qu’incidentel: nous pourrions fabriquer des lignes de chemin de fer sans argent. Il nous faut de l’acier, du bois, des pierres, des terrains, de l’eau, de l’eau-de-vie, de la bouffe, des tentes, des hommes, des femmes, de la bonne humeur et des chansons, des médecins et des médocs, de la lumière, du feu, un poil d’enthousiasme, de la coordination, quelques connaissances techniques et le moins d’emmerde possible.

Quant à l’argent, il n’a jamais permis au moindre train d’avancer dans la plaine. C’est un non-sens de croire le contraire. C’est aussi injustifié que de croire que le monde a été réalisé en sept jours.

septembre 30, 2008

anti signifie « à la place de »

Filed under: la vie comme elle vient,politopics — tito @ 5:07 pm

Je n’aime pas beaucoup les jeux olympiques. Probablement est-ce de la jalousie: tous ces muscles que je n’aurai jamais, toutes ces figures acrobatiques que je suis incapable de réaliser, tous ces records qui n’ont jamais été et ne seront jamais à portée de mon petit corps caféiné.. Ça doit être ça: de la jalousie.

Ou alors c’est le succès commercial, la richesse accumulée de tous ces sponsors, qui montrent combien moi, petit professeur de langues et militant à la semaine, je ne suis qu’un perdant à côté d’eux. Et même si un jour, comme je l’espère, mes écrits me donneront un peu de notoriété, ce ne sera jamais que dans un cénacle de zozos tout aussi perdants que moi, puisque je n’aspire pas au succès des biographes de Zidane. Alors, ça doit être de la jalousie, forcément.

Il y en a d’autres qui réagissent avec plus d’intelligence que moi: ce sont les organisateurs et les participants à cette Course de vélo baptisée « Single Speed World Championship » (Ju, tu vas adorer).

Dont voici quelques règles:
1) il est interdit de ne pas boire de la bière avant et pendant la course: ce serait considéré comme du dopage (eu égard aux concurrents ivres, qui seraient pénalisés par la sobriété des autres);
2) les lignes de départ et d’arrivée ne sont pas prédéfinies;
3) des juges se postent à différents endroits et pénalisent (d’une tape sur le derrière) les concurrents trop rapides (surtout lors des ravitaillements en bière);
4) les spectateurs ont le droit de pénaliser ceux qui échapperaient à la règles 3;
5) pas de sponsors de grosses entreprises, à commencer par les producteurs de voitures, qui dévastent la planète;
6) les participants sont encouragés à s’habiller de manière comique.

En 2008, la concurrente Rachel Lloyd, qui allait arriver première, a voulu ne pas gagner, de peur de gagner le prix: un tatouage… Il a fallu que les spectateurs la poussent presque pour qu’elle passe l’arrivée…

Vous trouverez ici quelques vidéos qui montrent que cette épreuve fonctionne bien depuis 1999.

Ceci est donc une anti-course de vélo, qui vaut largement -de mon point de vue- toutes les couillonneries vues, diffusées et adorées sur tous les canaux commerciaux de la planète…

Vive la fête!… Et vive le sport!

septembre 25, 2008

le blog de Chili

Filed under: la vie comme elle vient,lectures dispensables — tito @ 4:00 am

Je vous invite à aller prendre des nouvelles d’Eric et Valeria au Rwanda, via les commentaires de leur chien Chili, sur le blog de ce dernier:
http://chiliafrika.over-blog.com/
En français et en espagnol.

voili, voilà…

août 31, 2008

L’homme de Del Monte

Filed under: Brésil,la vie comme elle vient — tito @ 4:54 pm

Ma belle-mère, hier, va acheter un poulet dans la boulangerie1 au coin de la rue principale de mon quartier. Comme elle est hyper-sociable, elle ne peut s’empêcher de demander au Portugais2 qui tient la caisse: « Et, ils sont bons vos poulets? »

(pour le cas où le type te répond « non, je vous conseille plutôt d’aller l’acheter à la superette en face »)

Le gars lui répond, paraît-il (je n’étais pas là):
« Ah, oui, même qu’il y a un gringo qui vient en acheter régulièrement. »

Rire de ma belle-mère:
« Oui, le gringo3 , c’est mon beau-fils. »

J’aurai été fiché aussi vite dans mon quartier qu’à la préfecture de police…

  1. C’est logique, réfléchissez un peu. []
  2. Ici les boulangeries sont NÉCESSAIREMENT tenues par des Portugais. C’est un lieu commun. Je ne discute même plus. L’idée que je puisse un jour rencontrer une boulangerie tenue par un Suédois ne m’effleure même pas.
    Enfin, si, pour ce post, mais bon… []
  3. au cas où Del Monte ne vous dit rien, je vous invite à jeter un oeil ici. []

juillet 30, 2008

Made in jail

Filed under: Arezzo,la vie comme elle vient — tito @ 5:51 pm

Ceux d’entre vous qui l’ont déjà vu sur moi ont admiré avec envie mon t-shirt
« grazie a dio sono ateo ».

Malheureusement, il n’a plus l’air d’être dans le catalogue, mais la petite boîte de détenus et ex-détenus qui le fabriquait continue à en faire d’autres, et de très beaux.

Allez donc faire un tour sur leur site
http://www.madeinjail.com/
et pour éviter de payer des frais de port trop importants, faites des achats groupés!!!

(Quoi? tu veux qu’on consomme?)
(Ben de toute façon tu en portes des t-shirts, non?)
(Euh, oui)
(Bon ben alors, prends-les avec des trucs rigolos du genre « Regole 0 » au lieu de me dire des conneries…)

juillet 26, 2008

Tout a une fin

Filed under: la vie comme elle vient — tito @ 7:43 pm

désolé pour les trois commentaires que je viens de modérer (et d’approuver malgré une réticence –voir « ce sont nos fils de pute »). J’avais pas beaucoup accès au web…

quant à moi, je repars au Brésil dès lundi et, c’est promis, le rythme des posts va reprendre comme au bon vieux temps… Je suis sûr que vous êtes des milliers à vous en réjouir…

juin 21, 2008

Qui a vomi?

Filed under: la vie comme elle vient — tito @ 5:06 pm

Qui a dit, histoire de condamner le téléchargement de produits culturels sur internet:

« Internet est un lieu en dehors des lois. Or la liberté ne signifie pas que l’on est hors-la-loi. Aucun d’entre nous ne peut être hors-la-loi. C’est la condition de la démocratie. »

-Philippe Moureaux?
-Joséphine Baker?
-Ludwig van Beethoven? (ou von)
-Catherine de Médicis?
-la femme (de gauche) du président (de droite)?
-Laurent Joffrin de Libération, qui comme chacun sait, ne promeut que ce qui est de gauche?


Apparemment, le mariage ne bonifie pas les gens…

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