Archive for the ‘discussions piquantes’ Category

Je me frotte les yeux…

Mardi, novembre 6th, 2007

Bon… Le cercle de Lorraine, c’est pas une blague, ça existe vraiment, et ils y vont tous, depuis Durant la verte jusqu’à Reynders le bô, en passant par Picqué le tapé, Jacques le défunt, Joëlle la non-non-non-mais-oui-quand-même…

Mais ça… (aimablement et mortderirement indiqué par Un Homme)

Le club des citoyens pour la croissance…
On dirait une blague…
Ça doit être une blague… très élaborée, certes… Ils annoncent une manif pour le 10 novembre… Comme je constate qu’elle n’aura pas lieu en bas de chez moi (Bruxelles, à 14h, mais où??), svp, dites-moi quoi…

Ah et puis il me faut des photos de cette manif en tenue de ville…

En attendant, allez visiter ce site, où on lit des infos de ce genre:

Enfin des données scientifiques sur le climat ! Il était temps… Eh oui, des voix s’élèvent contre le bourrage de crâne que nous font subir les politiques et autres montagnards de Schaerbeek à la Hubert sur le réchauffement climatique.

Après avoir parcouru l’excellent site www.climat-sceptique.con, vous n’hésiterez plus à maintenir la température de votre salon à 21° en janvier. Pourquoi se priver du confort moderne s’il permet de consommer plus et donc à terme de gagner plus ?

(notez la petite erreur de frappe: c’est .com qu’il faut lire, et non .con… mais est-ce voulu? Ceci fait-il partie de la blague???)

Ou alors ça:

Jamais l’on ne pourra empêcher ceux qui pour une raison ou une autre veulent quitter leur pays de venir s’établir chez nous. Et d’ailleurs s’ils obéissent aux lois de notre pays, pourquoi pas ? Nous avons aussi tous un oncle ou un cousin qui est parti habiter le sud de la France, l’Espagne ou ailleurs. Les droits que nous nous donnons, offrons-les au monde entier. Régularisons donc sans se poser de questions tous les sans-papier. Mais ne leurs octroyons pas plus de droit que ceux que possèdent ma famille vivant à l’étranger. Ma tante habitant Marbella n’a pas droit au chômage et ma sœur qui habite Panama a placé ses enfants dans une école privée.

Rha, ça va encore être un argument pour ceux qui disent que la lutte contre les centres fermés, c’est une politique de droite…

Jte jure…

djoss…

Non, non. ça doit êrtre une blague… j’y crois pas… On ne peut pas être décérébré comme ça… Ou alors seulement si on s’appelle charliévin ou Marie-Aliénor…
Ah ben oui

tout Proust

Dimanche, octobre 28th, 2007

Bon j’ai assez cassé du sucre sur qui vous savez (et si vous cliquez, n’oubliez pas d’en revenir). Surtout que j’ai appris entre-temps qu’il était de gauche. Sans rire…

Bon, alors pour rehausser un peu le niveau, je ne m’empêcherai pas de vous filer un petit quiz: qui est l’auteur de ces lignes (légèrement tronquées pour que ce ne soit pas trop facile) et quel est le titre du livre? Si vous ne savez pas répondre mais que vous connaissez le nom de tous les sorciers de Poudlard, allez plonger dans un bain d’acide sulfurique en chantant le cantique des moldus…

-Pourquoi sont-ils si méprisants? (…) Ce n’est pas tellement bien de travailler…
-On leur a dit que c’était bien (…). En général, on trouve ça bien. En fait, personne ne le pense. On le fait par habitude et pour ne pas y penser, justement. (…) Les gens perdent leur temps à vivre, alors, il ne leur en reste plus pour travailler.
-Ce n’est pas plutôt le contraire? (…)
-Non (…) Ce que je veux dire, c’est qu’ils travaillent pour vivre au lieu de travailler à construire des machines qui les feraient vivre sans travailler.
-C’est compliqué (…).
-Non (…). C’est très simple. Ça devrait, bien entendu, venir progressivement. Mais on perd tellement de temps à faire des choses qui s’usent…
-Mais, tu crois qu’ils n’aimeraient pas mieux rester chez eux et embrasser leur femme et aller à la piscine et aux divertissements?
-Non (…). Parce qu’ils n’y pensent pas.
-Mais, est-ce de leur faute si ils croient que c’est bien de travailler?
-Non (…), ce n’est pas leur faute. C’est parce qu’on leur a dit: « le travail, c’est sacré, c’est bien, c’est beau, c’est ce qui compte avant tout, et seuls les travailleurs ont droit à tout. » Seulement on s’arrange pour les faire travailler tout le temps et alors ils ne peuvent pas en profiter.
-Mais alors ils sont bêtes? (…)
-Oui, ils sont bêtes(…).

Un indice? L’auteur est mort d’épuisement… Ironie du sort…

J’ai pas pu résister

Lundi, octobre 15th, 2007

Quel est le point commun entre Fidel Castro et Stefan Edberg?

Ils sont tous les deux sponsorisés par Adidas…
(voir par exemple ici)

Bon d’accord elle est pas légère… Mais, ça lui apprendra aussi à enfiler des trucs capitalistes (d’origine belges, si je me souviens bien)… Je parle de Castro, pas d’Edberg…

Par contre, la grosse différence entre les deux, c’est que l’un a pris sa retraite à 30 ans, multi-millionnaire, adulé, révéré par tout le monde occidental pour ses coups de poignets magiques, alors que l’autre fait encore semblant de travailler à 80 berges, haï et conspué par les mêmes pour ses coups de théatre magiques aussi…

Comme disait Edberg, dans une pub pour Adidas: « It’s a job ». (il parlait du tennis, qu’il comparait avec testeur de matelas, joueur de trombone et essayeur d’ampoules)

Castro devrait demander un contrat à Adidas, sans doute…

C’était bien, chez Laurette…

Vendredi, octobre 12th, 2007

Ce matin, histoire de me donner une chance d’écouter une journaliste indépendante (voir le post précédent), je me branche sur tv5… Hop, le 13h de la retebef…

Ça m’a donné l’occasion de sourire (j’aurais bien ri, mais Giu dormait dans mes bras), à la vue de la future ex-ministre de la « Djustisss », Onkelinx. Le gouvernement sortant de la violette a décidé qu’à partir de l’an prochain, les frais d’avocats de la partie gagnante seront pris en charge par la partie perdante…

Une socialisss qui annonce une aussi bonne nouvelle de droite ça réjouit le coeur.

Heureusement que les gauchisss du CD&V arrivent au pouvoir.

Max Havelaar la peine, tu crois?

Lundi, septembre 24th, 2007

Quel est le point commun entre McDonald’s, Starbucks, Accor, Nestlé, Dagris, Leclerc, Lidl et bien d’autres?

Oui, bon, à part le fait que ce sont des multinationales exploitant sans vergogne leurs employés à des conditions sociales patati et aux marges bénéficiaires patata…

Mais justement…

S’allie-t-on au diable pour le vaincre?

Max Havelaar a dit oui… Max havelaar, la banane et le café équitables dans vingt pays dits du Nord… (Donc, vous l’avez compris, le point commun c’est Max Havelaar qui a des contrats de collaboration avec les sociétés mentionnées ci-dessus)

Max havelaar qui fait maintenant dans le textile -d’où l’alliance avec Dagris qui a sélectionné 3.280 de ses producteurs pour se lancer dans le coton équitable….. Ah, c’est beau comme de l’antique… Surtout quand on sait que Dagris chapeaute 240.000 producteurs… Dans le genre goutte d’eau…

Et je vous épargne encore d’autres gentillesses du même genre -sauf une: Max Havelaar reconnaît elle-même qu’elle paie ses producteurs de café au Mexique 2,18 euros par jour… C’est-à-dire à un prix inférieur que le salaire minimum légal du pays de l’ex-président à la bouteille de coke… (3,28 euros, ce qui n’est dájà pas reluisant)…

Ces critiques, et bien d’autres, je les ai trouvées (et en partie vérifiées) dans le Monde Diplomatique, version brésilienne, de ce mois de septembre, dans un article signé Christian Jacquiau, qui a pondu un bouquin sur la question: Les coulisses du commerce équitable. Mensonges et vérités sur un petit business qui monte, le tout aux éditions Mille et une Nuits, tout frais de l’an dernier.
Je l’ai pas trouvé ici. Il y aura bien une bonne âme pour se le procurer et le confier à Stéphane ou à ma soeur avant qu’ils ne viennent me voir?
(ça fait un peu « Et voici quelques messages personnels » de Radio-Londres… ‘tendez, j’vous fait les Pah-pah-pah-pah)

Ah ben oui, comme disait l’autre affreux, là, dans commerce équitable, il y a commerce… ah ben oui… ah ben… ah ça oui, madame…

Vous n’avez pas assez peur!!!

Mardi, septembre 11th, 2007

Il paraît que c’est la crise. Ouais, et ben pas pour tout le monde.
L’écho, le journal financier francophone belge, fait un petit recensement des résultats économiques de la première partie de cette année pour les entreprises dont ils ont pêché les résultats:

http://www.lecho.be/cours/resultats_dentreprises/

positif: CNP, Real Software, Fluxys, Cumerio, Umicore, Leasinvest, Thrombogenics, RTL Group, D’Ieteren, WDP, Recticel, Picanol, Miko, Omega Pharma, Ascensio, Hamon, Inbev, Suez, Metris, U7I Learning, Dexia, Texaf, Sioen, Jensen Group, CFE, Spadel, Befimmo, Tessenderlo, Auximines, CMB, Econocom, Elia, Van de Velde, Sipef, Campine, Deficom, Fountain, Bois Sauvage, KBC Ancora, Atenor, Sofina, IBA (qui parvient encore à se plaindre), Home Invest, Lotus, Resilux, Punch Graphix. (46)

neutre: Kinepolis, Belgacom, Roularta, Serviceflats Invest, Ter Beke, Spector, Punch Telematix. (7)

négatif: distrigaz (il a pas fait assez froid), Keyware (mais c’est dans le plan de carrière), Brantano, Tigenix (pareil, c’est ce qu’on pensait bien), Catala, Punch International (prévu). (6)

Avec des titres amusants:

Sipef: le résultat dopé par l’huile de palme

pas de contrôle anti-dopage?

Resilux profite de la croissance du marché des emballages

Emballez, emballez, il en restera toujours quelque chose…
Ça me rappelle « Le distrait » où Pierre Richard organisait une campagne de publicité pour une entreprise qui fabriquait des étuis pour emballages et des emballages pour étuis… Pierre Richard, visionnaire…

Befimmo: la valeur intrinsèque par action s’élevait à 70,45 euros à la fin juin

Ça étreint sec…

Dexia: bénéfice net 2T en forte hausse, dopé par éléments exceptionnels

Voir plus haut…

Suez: bénéfice net en baisse mais opérationnels « historiques »

L’histoire a bon dos

Picanol a amélioré son bénéfice net de 49% au premier semestre

Á part ça tout va mal…

Le résultat net 2006/2007 de Leasinvest s’envole de 77%

il faut avoir le bras long pour en profiter…

Distrigaz plombé par le réchauffement du climat (premier semestre)

C’est pas les écologistes qui s’en plaindront…

Alien Résurrection

Mercredi, août 29th, 2007

Ça fait un ouvrage d’art que je n’ai pas pondu un truc sérieux… Faut dire que la paternité ça remplit une vie de révolutionnaire (tout s’explique: les couches culottes ont été inventées pour castrer la chienlit). D’un autre côté je découvre que, selon certain journal populaire et de prétention « neutre » (reconnaissez le vespéral qui ne l’est plus), la Belgique est en anarchie depuis près de trois mois.

Que ne me l’avait-on dit…

Mais que fais-je donc ici alors que la Sociale internationale et sans entrave est en route aux marches du palais de ce bon vieil Albert, lui qui semble tout faire pour retarder l’échéance fatidique de la formation d’un gouvernement… (Albert rime donc avec libertaire)

Et, en attendant, comment se porte l’économie? Mais comme un charme, marquise! On parle de crise (depuis 1973 sans discontinuer, mais ça c’est uniquement pour ponctionner sur les augmentations de salaires, indues, imméritées, castratrices de marges de profit et totalement anti-libérales -encore que, ça reste à prouver, monsieur Friedman), mais les gens semblent tarder à faire des provisions de sucre, de farine et de rutabaga… La consommation, la croissance, ça n’excite peut-être finalement pas autant que ça devrait le bon peuple…

Bref, dans le même temps, c’est hiver à 20 degrés ici, et il paraît que vous subissez crachin sur crachin? consolez-vous! Votre anarchie -qui n’en est malheureusement pas une- mâtinée de sinistrose belgitudinienne se porte en réalité remarquablement bien. La prétendue baisse de confiance des entrepreneurs ne gâte pas trop le marché (le Bel20 n’accuse pas de baisse significative et, sauf erreur, les capitaux ne fuient pas le pays qui reste l’un des principaux pôles d’attraction des investissements dans le monde).

Amis belges, que vous deveniez demain citoyens de bantoustans linguistiques ou non, reconnaissez-le haut et fort: dans ma grisaille hyper-consommatrice, je suis un privilégié et je peux sans souci contracter un domestique au noir ou une grippe espagnole sans grande crainte d’en souffrir réellement… Le monde est ainsi fait que la Belgique et ses forêts gauloises étaient destinées à se repaître de la misère des trois quarts de la planète en se plaignant de leurs petits problèmes ‘lingwistiques’… Ça fait vivre des Leterme et des Langendries, dont les noms ont sans doute été échangés à la naissance…

« On ne se refait pas », dit le dicton populaire…

Et bien alors, ce n’est pas pour demain, l’anarchie…

Faire du neuf avec du vieux…

Dimanche, août 26th, 2007

Une petite photo qui, si vous ne l’avez pas remarqué, a été prise en plein hiver (huhu):

du neuf

Oui, ce n’est pas un mécanicien qui vous propose de mettre votre voiture à neuf, mais bien « l’église de la pierre vivante; quelque chose de neuf dans votre vie »

Vu de près c’est déjà sexy et l’architecture est particulièrement savante (vous avez noté les frondaisons et les colonnes pseudo-doriques?). De loin, ça vaut le coup d’oeil aussi:

encore du neuf

y’a pas à dire, j’ai le choix pour ma conversion…
Sans parlé du baptème de Giu… Je recherche encore le meilleur rapport qualit… bonheur/prière…

Henry Potier et les navets magiques -lecture très dispensable

Samedi, juillet 28th, 2007

je n’étais pas le seul à pressentir dès le début que le phénomène Potter allait être envahissant et contre-productif.

Les arguments du genre « Sans lui certains ne liraient pas » et « on a bien le droit de rêver » me laissaient pantois. On devait donc se réjouir que les gens lisent ça plutôt que rien. On devait donc se féliciter que le rêve se vende comme des paquets de lessive -à coups de pub!

Dans le même temps, des gens plus compétents que moi mirent en lumière les mécanismes du succès de la daube (dans le Monde Diplo, notamment). Les critiques fusèrent, les défenses aussi… Harry Potter se mit à mériter de paraître… je veux dire de paraître plus qu’il n’est: une histoire pour enfants qui plaît aux adultes et qui a été médiatisée à tel point que Melville, Balzac et Cervantès seront au total sans doute moins lu en un, deux et quatre siècles (respectivement) que la JK Rowlings en dix ans…
Je suppose que les thèses de doctorat à son sujet commencent à pleuvoir…

Ma question est:
doit-on réellement se réjouir que des gens « qui ne lisent pas d’habitude » dévorent Harry Potter, au prix d’une énergie médiatique dantesque (à propos de bonne littérature peu lue…) et d’une invasion publicitaire jamais égalée (dans mon souvenir) pour un bouquin qui, si je ne m’abuse, ne changera guère le cours de l’histoire…

Qu’on ne se méprenne pas: je n’ai rien contre la littérature enfantine, au contraire. Mais je me désole (une fois de plus et pour un sujet de plus) que notre paysage médiatique se retrouve asphyxié par quelques phénomènes vaguement bien écrits, même pas spécialement originaux, et sans que cela ne permette de croire qu’enfants et adultes fans de la chose passent à autre chose ensuite… Ou alors je veux des résultats d’étude!

Une autre question est: dans un monde comme le nôtre où les enjeux sont tels que les gens devraient se tourner vers des sujets un peu plus graves (environnement, politique, social), un phénomène « de société » comme Harry Potter, terriblement innocent sur le plan idéologique, n’est-il pas totalement contre-productif? Je crois malheureusement que si…

L’enjeu, c’est de faire passer un gamin de Oui-Oui au Club des Cinq, puis à l’Ile au Trésor, avant de suivre avec des livres sérieux -et moins sérieux…
Mais que des adultes se passionnent pour un arbre creux accessible aux moins de dix ans, ça me dépasse…

Mais bon, avec ça, plus on parle, mieux Harry se porte, donc je ferais aussi bien de la fermer (je lis déjà les réponses: « Ouais t’aurais mieux fait de la fermer »).

Pas de demi-mesure!

Jeudi, juillet 26th, 2007

lu sur la première page du Soir en ligne, qui se distingue décidément par une déontologie de plus en plus raffinée:

Symboliquement et jusqu’à l’arrivée à Paris dimanche, vu le soupçon généralisé qui pèse sur le Tour, « Le Soir en ligne » ne publiera plus que des photos en noir et blanc des vainqueurs d’étape et des porteurs de maillot jaune.

Ça me ferait presque penser à « la liberté de penser » de Florent Pognon…