Le hérisson révolutionnaire Le monde selon thitho

septembre 15, 2008

Patrocle à Achille

Filed under: copyleft,lectures dispensables — tito @ 4:22 pm

Tu dors, Achille. Déjà, tu m’as oublié –
La solitude, tu sais, c’est l’ennui, le froid.
Le vent tiède et pur, ami, sache apprécier
Le vent un peu vif, serein, qui calme l’effroi.

Tu dors, Achille. Déjà, tu m’es étranger –
Le franc souvenir, lointain, des emportements,
Qu’en vain je tentais, parfois, de décourager,
N’est plus qu’un reflet, éteint, un flou grondement.

Ta chaleur me manque, ami, ton souffle, ta voix,
Ton regard, tes bras, tes mains, l’or que j’entrevois,
Comme en ces temps bleus, Achille, où mes sens vivaient.

La nuit est noire, mon frère, au-delà du Styx,
J’aurais donné tant, de rien, pour être Phénix…
Quand toi, tu dormais, Achille, et je t’enviais.



Poème écrit, oulala, il y a près de quinze ans… parmi bien d’autres, mais que, tout à coup, il me plaît de mettre en ligne… Histoire d’alléger…

Aucun commentaire »

No comments yet.

RSS feed for comments on this post.

Leave a comment

Powered by WordPress