Pour en finir avec l’impossible (1998)

Et le pur esprit s’endormit,
Contrarié par son manque d’Or-
Ient, soucieux d’adorer mi-
Nablement les berlingots d’or.

Je voudrais -mais comment?- me dé-
Gager des désordres de mon
Esprit orgueilleux dévidé,
Aux vagues ordres du Démon.

Infortune, experte en froid, mor-
Dras-tu mes draps jusqu’à ma mort?
Brûlas-tu mes sangs du même or
Que demain mes fervents amor?

C’est ce corps, fin, tendre et trop doux
Qui me fait goûter le velours
Pour tenir patients quelques dou-
Tes encore matières, lourds.

C’est ce corps, mais qu’y pourra-t-il?
Je (?lui) n’ordonne rien qui pourrait
Voler plus haut qu’un acide éthyl-
Isme encrypté dans le non vrai.
==
Ce soir, mon amour, je ne m’aime
Plus… Et je déchire aux écrans
Les visions passées du même,
Les e muets, les vers, les pieds…

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