sto leggendo…
Henry Miller, Le cauchemar climatisé, folio-Gallimard, Saint-Amand, 2002 (1986), p. 237.
“Ce que j’aime chez les garagistes, c’est qu’ils se contredisent tous. C’est exactement comme les médecins ou les critiques littéraires.”
Même dans un livre que j’aime moins que les précédents que j’ai lus, j’arrive à trouver des phrases qui me donnent envie de parler de lui…
Et un peu plus tôt (p. 233):
“Chaque fois que je vois des lions et des tigres dans un zoo, je pense que l’on devrait avoir une cage pour les humains aussi, une pour chaque espèce et chacune avec panoplie: le prêtre avec son autel, l’homme de loi avec ses gros bouquins de droit, le docteur avec ses instruments de torture, le politicien avec son sac d’or et ses folles promesses, le professeur avec son bonnet d’âne, le policier avec sa matraque et son révolver, le juge avec ses robes de femme, son marteau et caetera. Il devrait y avoir une cage séparée pour le couple afin que l’on puisse étudier le bonheur conjugal avec impartialité. Comme nous aurions l’air ridicule, si on nous exposait ainsi! Le paon humain! Et pas d’éventail à déployer pour cacher notre frêle silhouette! Nous serions la risée de la création.”
On a dit mieux entre-temps sur le sujet, mais Miller reste un sacré zozo… Un anar, un vrai, quand il veut… Même si parfois, il ne veut pas…