Comme certains le savent, mon journal belge préféré, c’est Les échos.
Et en lisant ce petit article consacré à InBev, je ne peux que réitérér: j’adore ce journal où ce produit qui généralement nous relie autour d’une table (pour moi c’est plutôt de l’ordre du passé, mais je ne peux m’empêcher d’y songer avec une petite pointe de nostalgie -Saudade) devient aussi abstrait et éloigné de toute réalité qu’un fonds de pension…
Genre: ce passage-ci:
Les coûts des ventes (CdV) ont eux subi l’impact de la pression sur les prix de certaines matières premières, ce qui a entraîné une hausse des CdV par hl de 3,7%, d’année en année. A ce jour, les CdV par hl étaient en hausse de 2,6%. Néanmoins, Inbev se dit confiant de conserver un coût des ventes par hl inférieur à l’inflation pour toute l’année.
Mais qu’on se rassure:
Finalement, InBev n’a pas guère (sic) détaillé ses perspectives réaffirmant simplement son engagement de mettre en place les programmes nécessaires pour développer des activités saines et rentables dans toutes les zones géographiques où il est présent, qui devraient entraîner une amélioration des marges et une création de valeur continues.
Je sais que je ne cracherais pas sur les litres passés aux Beulemans (paix à son âme), Metteko et autres Greenwich, mais de là à parler de saines activités…. Heureusement que le terme « rentables » suit de près et nous rappelle que le terme « sain(e) » en économie est à prendre avec des pincettes (qu’on se met sur le nez)…