Archive for the ‘discussions piquantes’ Category

Sera-ce la peine de vivre?

Wednesday, February 18th, 2009

La peine de mort, selon certains de ses partisans, permet d’épargner plein de pognons qu’on ne dépenserait pas dans les prisons pour ces sales meurtriers, violeurs, teroristes, fraudeurs, traders fous, banquiers, et autres criminels notoires que l’on remet en liberté au bout de trente ans parce que même la prison à perpétuité n’existe nulle part… et que ces vieillards vont sûrement recommencer à violer, tuer, terroriser, frauder, trader, banquer, c’est évidemment super clair… Donc, peine de mort, c’est plus propre…

Oh le bel argument…

Sauf que dix états des USA ont décidé de se débarrasser de la peine de mort, parce que… c’est la crise et ça coûte trop cher…

Paradoxal?

Voici le justificatif:
“La condamnation à mort coûte en effet parfois jusqu’à dix fois plus cher que la condamnation à la prison à vie. Outre un procès plus complexe et plus long, les procédures d’appel durent des années et, la plupart du temps, les condamnés sont défendus par des avocats payés par l’Etat. Entretenir un couloir et une chambre de la mort est aussi plus onéreux en termes de surveillance notamment.”

Ah ben oui… On n’en est plus au temps de la bonne pendaison avec une bête corde sur un arbre avec un cheval… Le bon temps, c’était avant…

Et si on y revenait? Hm?

Tagada, tagada, voilà les Daltons…

Parabole

Monday, February 16th, 2009

“Le messie se leva et dit aux disciples:
“En vérité, je vous le dis, écoutez cette parabole. C’est la parabole de l’égalité des chances et de la main invisible du marché.
“Il y avait un jour un homme qui marchait sur la route et il passa sous un arbre. Des fleurs de cet arbre étaient tombées, certaines récemment, d’autres depuis plus longtemps, certaines sur le côté, d’autres sur la route.
“L’homme avisa une jolie fleur, se baissa, la ramassa et la porta à son nez.
“Il dit: “Cette fleur est belle et son parfum enivrant. Je l’emporte et la mettrai dans un vase chez moi.
“Les autres fleurs ne m’intéressent pas, car voilà, soit elles ont été écrasées par les chars à boeufs, soit elles sont tombées depuis trop longtemps et ont déjà bruni.
“Celle-ci, je l’ai presque vue tombée.”
“L’homme partit emportant sa fleur.
“Que celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende.”
Les disciples s’interrogeaient pour comprendre le sens de la parabole. Ils en vinrent aux mains, le maître s’énerva et dit:
“Si vous n’êtes pas foutus de comprendre que l’homme est la main invisible du marché, que la chute aléatoire, c’est l’égalité des chances et que les fleurs sont les hommes, alors c’est pas demain la veille que vous serez capables de comprendre les lois de l’économie.”
“Le maître partit bouder dans son coin et les disciples, à l’unanimité, décidèrent de s’inscrire dans un cours de lecture collective du Capital de Marx donné par Louis Althusser à la Sorbonne.”

JP Morgan Chase 3:14-4:8 (traduction de la Pléiade)

Devinette

Thursday, February 12th, 2009

Quel est le point commun entre Arnold Schwarzenneger, Paris Hilton, Shaquille O’Neal, Hugh Hefner, David Beckham, Mike Tyson et les rappers 50 Cent, 2Pac et Wyclef Jean?

Indice: ils sont tous propriétaires d’un bidule remarquable.

La réponse ici (en portugais, mais avec une image: c’est le truc DERRIÈRE le vélo), dans cette très bonne revue appelée Piauí.

Un peu désillusionné, question politique (y’a de quoi, malheureusement), Piauí est une revue mensuelle qui produit d’excellents articles satyriques, de bons reportages (celui de janvier sur l’Islande était particulièrement bien tapé) et fait état de ses impressions sur le monde à contre-courant par rapport à la plupart des autres médias ici.

Pour en revenir à la devinette, la bonne nouvelle c’est que General Motors, miné par la crise (oh les pôv’!), s’est senti obligé de “sacrifier” l’un de ses fleurons, à savoir cette horrible chose qu’est le Hummer, un appareil directement inspiré par l’engin de guerre Humvee. Le premier fan “civil” du Humvee fut Schwarzie. C’est ce zozo qui inspira les fabricants du Humvee de le commercialiser sous forme du Hummer. Celui-ci fut racheté par GM fin 1999.

Récemment, Arnold, poussé par de soudains instincts environnementaux, a décidé de convertir l’un de ses Hummers à l’hydrogène, histoire de polluer moins. C’est bien joli, surtout sachant qu’il en avait sept (aujourd’hui, il n’en a plus que 3).

Serait-ce cependant la raison principale de la chute des ventes de la chose ((Le Hummer a été à plusieurs reprises la cible de militants environnementalistes qui en ont brûlé de grandes quantités, jusque chez les concessionnaires, à qui la marque avait d’ailleurs demandé de transformer l’apparence de leurs établissements pour les rendre plus… militaires. Bonjour le goût. Je n’ai pas encore trouvé l’information selon laquelle ces membres du Sierra club aurait été appelés terroristes.))?

Les rappers américains, dont on connaît la valeur musicale et l’intelligence des textes, tels Tupac Shakur (dit 2Pac) et Wyclef Jean, sont des fans de ces monstres et n’hésitent pas à paraître dans leurs clips en leur compagnie. Encore un sujet de discussion pour analystes freudiens.

2Pac, connu pour ses textes inspirés des mouvements Black Panther et nationalistes, mais aussi pour ses aspirations égalitariennes et libertaires ((c’est ce que dit sa fiche wikipedia, j’avoue que je ne me suis pas enfilé ses chefs-d’oeuvres pour vérifier.)) avait appelé son H1 ((Hummer première version, au poids équivalent à celle d’un éléphant adulte et à la consommation moyenne de 20 litres au 100 kilomètres.)) “Eliminator”. Il a été vendu après son assassinat en 1996 pour 500 mille dollars.

Comme quoi, on peut avoir des idées égalitaires et n’avoir qu’une conscience ridicule du problème environnemental…

Notons finalement que le Hummer ne disparaîtra peut-être pas des chaînes de production (Ouf! On respire!). En effet, le groupe chinois Changfeng s’est montré intéressé à l’idée de le reprendre. Par ailleurs, son créateur, AM Motors, ne rejette pas l’idée de le récupérer. Ses ventes, paraît-il, sont en hausse en Russie.

Davos dei

Tuesday, February 10th, 2009

Selon une source on ne peut plus autorisée, à savoir le rapport Davos de début 2008, les États-Unis prennent la première place dans le classement des meilleures places financières, tirés par leurs performances en matière d’intermédiaires financiers principalement. Ses banques sont estimées les plus efficaces du monde, notamment dans le domaine des concentrations bancaires, des spread de taux d’intérêt ((C’est-à-dire dans l’exploitation des différences d’intérêts entre l’argent qu’elles empruntent et l’argent qu’elles prêtent.)) et des marges opérationnelles ((Ce qui est l’une des nombreuses manières de calculer le profit sans le faire, car ce chiffre se compose du chiffre d’affaires soustrait des charges d’exploitation, mais exclut tout ce qui est produits et charges financiers et exceptionnels. Si vous avez compris, tapez 8.)).

Quand le Forum Économique Mondial, qui se veut plus ou moins la voix de la vérité en matière économique et le porte-parole du capitalisme libéral à outrance, se plante aussi royalement, on ne peut, certes, que se réjouir, mais on doit aussi rappeler que
-l’ancien président du FMI ((Jusqu’en 1987.)), M. Jacques de Larosière, avait déclaré, l’année même de sa banqueroute, que l’Argentine était en très bonne santé économique et lui servait de modèle pour les autres pays ((Le discours prononcé remonte au mois de mars, alors que la crise qui abattra l’Argentine commencera au mois d’août 2001.));
-L’ONU ne fait pas mieux, qui disait juste un an avant la découverte de son insolvabilité totale (en octobre dernier), que l’Islande était le pays où il faisait le mieux vivre, en raison de sa grande stabilité financière, générée par la privatisation de la quasi-totalité de son activité ((Source: Piauí, janvier 2009. En raison de la catastrophe financière internationale, la confiance placée dans les trois grands investisseurs de l’île a disparu et les Islandais se sont retrouvés nus dans la rue, tel le roi de la fable: s’apercevant que leur “bien-être” reposait sur un vide économique.)).

Les voies des seigneurs sont impénétrables.

Les prévisions économiques, ce n’est guère une nouveauté, sont plus de l’ordre de l’astrologie que de la science.
En relisant des revues du début 2008, qui faisaient le bilan de l’année écoulée et se risquaient à quelques pronostics pour les douze mois suivants, je me disais que je pourrais peut-être m’installer, moi aussi, comme gourou dans une école de commerce ou comme grand prêtre d’une secte financière.

Au moins je gagnerais mieux que comme prof de langue, et je me sentirais plus valorisé: plus je dirais de bêtises, et plus on continuera à m’inviter dans les médias pour faire de mon nez.

Les cannachiffres

Wednesday, February 4th, 2009

… ou les chiffres qui font rire.
(oui, bon, c’est léger)

Il est intéressant de lire que le PIB mondial (à parité de pouvoir d’achat, ce qui fait toujours du bien de le dire) a pratiquement doublé entre 1995 et 2007, passant de 34,5 mille milliards de dollars, à 65,3 des mêmes unités ((source: FMI)).

Ce qui représente quand même pas mal de pognon ((J’espère que vous le sentez, amis Européens, que vous bénéficiez de deux fois plus de biens et de services qu’il y a quinze ans?))…

Surtout quand on sait que, rien qu’en 2008, les fonds de pension privés aux USA ont perdu 22 pour-cent de leur valeur, c’est-à-dire 5.300 milliards de dollars ((Source: Época, 19 janvier 2009, p. 36.)). Ce qui signifie qu’au début 2008, ils valaient (à vos calculettes) 24 mille milliards de dollars, autrement dit: plus de 35 pour-cent de la valeur du PIB mondial dans le même temps ((Au Royaume-Uni, les fonds de pension s’élevaient, selon un calcul similaire, à près de 5.100 milliards de dollars. Les fonds des deux puissances anglo-saxonnes accumulées totalisaient dont l’équivalent de près de 45 pour-cent du PIB mondial à même époque. Attention: ceci ne signifie pas du tout qu’ils détiennent 45 pour-cent du PIB mondial, puisque les valeurs de ces fonds de pension sont, disons,… voyons,… comment dire,… virtuelles?)).

Bien… Qu’est-ce que ça veut dire ça?…

Comme il a déjà été montré par ailleurs, la spéculation a tellement gonflé ces dernières années, que la valeur des avoirs financiers (boursiers ou non) ne représentait plus que des espérances totalement irrationnelles, qui n’ont plus rien à voir avec l’économie réelle, et même avec cette anomalie de l’esprit qu’est le PIB ((Théoriquement, cette chose représente la somme des valeurs de tous les biens et services finaux produits à l’intérieur d’un espace donné en un an. Bonjour le calcul réaliste, car 1) Il ne comprend que les données chiffrées en argent; 2) Il ne peut qu’évaluer la production clandestine, même chiffrée en argent. Bref, tout ce qui est économie familiale, informelle, conviviale, mais aussi tout ce qui passe par la criminalité (avant lavage d’argent) est exclu du PIB. Par nature ces économies sont difficiles à estimer, mais selon l’International Labor Office, ces chiffres osciellent entre 15 pour-cent pour les pays “developpés” et plus de 60 pour, vous savez, les “autres”.)).

Le problème, c’est que rien que les chiffres de l’économie dite réelle ne permettent plus à personne d’avoir la moindre prise sur ce qu’ils veulent dire. Il n’y a que les astronomes pour voyager avec un tel nombre de zéros avant la virgule. On a l’impression que les sorciers de l’économie tentent de calculer le nombre de fourmis qui colonisent le sous-sol de la planète.

Un autre chiffre absurde? Les USA ont accumulé 4.000 milliards de dollars de déficits commerciaux entre 2002 et 2007 ((source: CartaCapital, 4/2/2009, p. 61.)). Ceci parce que la croissance de leur propre PIB (exemplaire pour nombre des zozos qui commandent l’Europe jusqu’à il y a peu) tenait en grande partie sur une surconsommation basée sur l’endettement personnel.

Il est d’ailleurs amusant de se dire qu’en comparaison avec ces 4.000 unités sidérales, 2.000 autres sont tenues en réserve dans les banques chinoises et que ceux-ci sont les principaux créanciers des amerloques.

Bon, vous n’avez pas encore le vertige?

Vous n’êtes pas sans savoir que les deux paquets d’aide (sous forme de liquidités, garanties, crédits et autres petits cadeaux) aux banques américaines par l’administration Bush-Obama dépasseront les 1.500 milliards de dollars ((700 milliards du plan Paulson, déjà, et on prévoit un petit 800 milliards avec Obama.)). Vous savez sans doute aussi que les aides accumulées de l’ensemble des États accordées à leurs propres dévaliseurs (je veux dire: aux banques) totalisent 7.300 milliards de dollars, soit six fois le PIB du Brésil ((et, vous vous rappelez? l’économie du Brésil fait partie de celles où la moitié est encore dans le gris-noir.)) ou la moitié de celui des USA ((source: Época, op. cit., p. 84.)).

-Mais oui, mais il faut, thitho, tu comprends pas… Sinon, tu sais, le système… Il va se casser la…

Ah.

Ok.

Bon.
(Même si, personnellement, s’il se casse la gueule, le système, je ne suis pas sûr que je pleurerais…)

Un petit détail, en passant: ce genre de chiffres, ça ne vous donne pas envie de dire que c’est beaucoup de pouvoir dans les mains de pas grand’monde? Hm?

Et puis, dans le même temps, le vice-président du FMI, John Lipsky, a aimablement annoncé, lors du sommet de Davos, que ledit Fonds mettait à la disposition des pays “en voie de développement” 250 milliards de dollars qu’il tenait “en portefeuille”. Le Japon était d’ailleurs prêt à y ajouter 100 milliards ((source: José Fucs.)).

Tout de suite on se sent mieux: c’est le genre de chiffres qu’on comprend. Même si le délégué indien s’est fendu d’une réflexion qu’on pourrait traduire par “tu te fous de notre gueule.”

Ben oui, mais il faut bien rire un peu. En temps de crise, c’est tout ce qu’il nous reste…

The sign that is the sign?

Monday, February 2nd, 2009

Life of Brian est selon moi le meilleur film britannique, et probablement l’un des trois ou quatre meilleurs films depuis l’arroseur arrosé -inclus- en compagnie de Modern Times (de Chaplin) et de Mitt Liv som Hund (de Halsström).

Parmi les scènes coupées, figurent deux morceaux de choix, qui allourdissaient la dynamique du film, mais qui développaient les personnages de l’escadron suicide du Front Judéen du Peuple (ceux-là mêmes qui, à la fin du film, viennent se suicider aux pieds des 140 croix des crucifiés de Pâques).

Le leader de ce groupe, Otto, joué par Eric Idle, avait un accent allemand à couper au couteau et tous les membres de l’escadron portaient sur le casque une étoile de David redessinée par Terry Gilliam et qui ressemblait furieusement à une svastika.

Tout ceci est visible sur l’enregistrement en ligne, ici.

1977, les accords de Camp David ne sont pas loin… L’OLP n’est toujours pas reconnue comme interlocuteur valable, tant s’en faut.
Le film en aurait été moins léger, moins subtil, peut-être moins bon. Mais, symboliquement, ça l’aurait foutu mal…

Qui a dit -IV

Thursday, January 29th, 2009

C’est un peu facile, mais bon… (essayez de ne pas chercher sur un moteur de recherche, bande de feignasses)

« Vous êtes saisis d’horreur parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais, dans votre société, la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres. C’est précisément parce qu’elle n’existe pas pour ces neuf dixièmes qu’elle existe pour vous. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de propriété qui ne peut exister qu’à la condition que l’immense majorité soit frustrée de toute propriété. »

Pour le précédent Qui a dit, il fallait répondre Nelson Mandela, ainsi cité dans Nelson Mandela, Un long chemin vers la liberté, Livre de Poche, p. 647.

Pour le précédent post, consacré à Loulou Michel, peu d’entre vous sont visiblement allés voir le site de la Libre, où ils auront constaté que ledit Michou n’a pas dit ce que je lui ai fait dire… Remplacez Israël par le Hamas, et ôtez les quelques références absurdes (absurdes, vraiment?), et vous aurez son discours de flan à deux balles.

Louis Michel rompt tout dialogue entre l’UE et Israël

Monday, January 26th, 2009

Je l’ai (presque) lu dans La Libre.

Le commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire, Louis Michel, a rompu lundi lors d’une visite à Gaza tout dialogue entre l’Union européenne et Israël, qualifiant celui-ci d’ “État terroriste” qui tue “des civils innocents”.

“L’État d’Israël est un État terroriste. Il a cessé d’être un interlocuteur de la communauté internationale et il a été ce faisant indiscutablement un élément de la division des peuples du monde entier”, a déclaré M. Michel à la presse à Gaza.

“On ne peut pas discuter avec un État terroriste qui utilise le terrorisme comme moyen. Nous ne pouvons accepter que la manière dont le gouvernement d’Israël se comporte soit confondue avec de la légitime défense. Quand on tue des civils innocents, ce n’est pas de la légitime défense, c’est du terrorisme”, a-t-il ajouté. Il a répété que l’Europe exigeait aussi avant un éventuel renouveau du dialogue avec le gouvernement d’Israël, qui contrôle indument la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem Est en dépit de nombreux voeux pieux de l’ONU, qu’il reconnaisse le droit aux Palestiniens de vivre sans bulldozers dans leurs maisons.

“Le gouvernement d’Israël peut être un interlocuteur à condition qu’il reconnaisse ce droit de vivre avec leurs arbres et leurs maisons entiers (avec de vrais morceaux de fruits dedans) parce que la position de l’UE c’est deux peuples (Israéliens et Palestiniens) qui vivent en paix sans frontières, qu’elles soient en béton ou en sucre candi. Nous ne pouvons pas accepter que l’État d’Israël nie le droit à l’existence des arbres appartenant aux Palestiniens, non seulement cela n’a pas de sens mais c’est inacceptable”, a-t-il dit. Plus tôt, M. Michel, avait affirmé que le gouvernement israélien avait une “responsabilité écrasante” dans la guerre qui a ravagé le territoire palestinien, parlant d’un “État terroriste qu’il faut dénoncer comme tel”.

Sacré Loulou! Je savais qu’on pouvait compter sur toi!

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Un grand merci au mouvement situationniste sans lequel ce texte n’aurait pas été possible.

qui a dit -III

Monday, January 26th, 2009

Parlant de ses négociations avec le gouvernement (de son pays) et de ses demandes d’arrêter la violence, (un célèbre résistant) écrit :

« Je répondais que l’Etat était responsable de la violence et que c’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé, qui détermine la forme de la lutte. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’aura pas d’autre choix que de répondre par la violence. Dans notre cas, ce n’était qu’une forme de légitime défense. »

Pour le Qui a dit précédent, il fallait répondre Gandhi, comme certains l’ont deviné (voire tous? Petits blagueurs…).
C’était effectivement facile, mais je le reprenais surtout, ainsi que celui de Freud, par souci de relevé historique sur ces personnalités qui s’étaient affichées défavorables à la création de l’État israélien… Probablement par antisémitisme primaire… Enfin, c’est mon analyse, utilisant la grille Adler-Val-Lévy.

Qui a dit-II

Thursday, January 22nd, 2009

… en 1938, suite à des appels fréquents à s’exprimer sur le sujet de la création d’un État Juif en Palestine:

“La Palestine appartient aux Palestiniens comme l’Angleterre appartient aux Anglais ou la France aux Français.
“Il est erronné et inhumain d’imposer les juifs aux arabes. Ce qui arrive en Palestine n’est justifiable selon aucune morale ni aucun code éthique.
“Je ne défends pas les réactions des Palestiniens. Je préférerais qu’ils choisissent le chemin de la non-violence à ce qu’ils considèrent avec justesse comme une invasion de leurs pays par des étrangers.”

Un indice se trouve dans le texte, dans le 3e paragraphe.

Dans le “Qui a dit” précédent, il fallait trouver Sigmund Freud.