Archive for the ‘discussions piquantes’ Category

Brèves

Dimanche, mars 9th, 2008

machines à voter

Polémique dans les Hauts-de-Seine après la panne d’une machine à voter
La candidate des Verts dénonce cette panne qui s’est produite à Sèvres.
Les électeurs ont dû utiliser les machines réservées aux handicapés.

En soi, on s’en fout… Les élections, à ce jour et telles qu’elles existent, ne servent qu’à donner des chèques en blanc à des conservateurs-de-la-rupture-qui-vont-tout-changer-sans-toucher-à-vos-privilèges… Évidemment, utiliser des machines, c’est encore pire: un jour, elles finiront par voter pour vous (pas pour moi, je vous rassure -et cela dit, est-ce pire que de vous voir continuer à aller voter?).

Le côté amusant, c’est que seules les machines pour handicapés fonctionnaient encore… et selon l’article il ne sera pas possible de retransvaser les comptes de cette machine dans l’originale (qui souffrait sans doute d’un handicap).

Dans le décompte final, voilà une ville des Hauts-de-Seine (fief de Sarkozye) qui affichera un haut taux de personnes déficientes… Coïncidence? Quelle déficience, d’abord?

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La 3e guerre mondiale est reportée

Dans la série des bonnes nouvelles, embrassades entre Chávez, Correa et Uribe sous l’oeil attendri d’Ortega et Morales.
Ouf.
On a échappé à la guerre à 3.000 km de chez moi.
Alors:
1) Uribe était sincère (et combien de temps vont mettre les Amerloques pour cesser de le financer, le déposer et mettre un autre facho à sa place);
2) Uribe temporise (et la guerre d’Amérique Latine ne fait que commencer);
3) Uribe a confondu Correa avec Condoleezza Rice (et ses conseillers ne l’ont pas encore compris, croyant à l’une des deux autres solutions);
4) Uribe en a profité pour empoisonner Correa et Chávez, ce n’est plus qu’une question de jours…

Le communisme recommence petit

Mardi, février 26th, 2008

Une île chasserait-elle l’autre? Après le départ de Fidel, c’est la parti Arkel et son candidat Cristofias, communiste (mais pragmatique), qui s’emparent des rênes de la partie grecque de Chypre (c’est le gouvernement grec qui doit être en train de bouffer du chapeau).

On aurait presque envie de demander aux Amerloques de lancer un nouveau blocus… Histoire de rire une cinquantaine d’années de plus…

Qu’on se rassure donc, le camarade néo-président est généralement qualifié de « social-démocrate », « pragmatique », « socialiste pas anti-capitaliste »…

C’est à se demander s’il tressaille encore du poing quand il entend l’Internationale…

Juju, tu irais pas y faire un tour? il paraît qu’au moins Arkel avait le bon goût d’entretenir de bonnes relations avec les syndicats de la partie turque de l’île…

En voilà une idée qu’elle est bonne

Dimanche, février 24th, 2008

Histoire de consoler France Télévision qui va perdre son droit à des coupures publicitaires (et comment ne pas s’en réjouir, même si le premier bénéficiaire va être tf1 -et comment ne pas s’en foutre, quand on constate le niveau de la télévision actuel?), permettez que je vous narre comment ça fonctionne ici au pays des cariocas et des sambas…

Parmi les produits télévisés populaires, les telenovelas (feuilletons) sont sans doute les plus -économiquement, mais aussi idéologiquement- fiables; ça marche comme c’est pas possible et, en plus, ils ont trouvé un truc que France2 et France3 devraient utiliser: la pub n’est plus dans des coupures, mais bien dans le feuilleton lui-même(1)…

Bon, je tire cette info d’un article, mais c’est promis je vérifierai un de ces jours…

Donc, je ne peux qu’inviter tous mes lecteurs français à se réjouir de la perspective future: les chaînes publiques vont pouvoir se financer intelligemment sans coupure de pub: ils ne feront plus QUE de la pub, voilà…

Tant qu’à faire, je propose aux Belges qui suivent ces lignes de faire la même proposition à la retebef…

(1) Publicité commerciale, mais aussi idéologique, comme dans ce feuilleton où l’un des personnages assumait une charge publique tout en étant un parfait analphabète, référence on ne peut plus claire à l’actuelle président en fonction.

Les syndicats se lancent-ils dans la lutte anti-antiterroriste?

Jeudi, février 14th, 2008

Communiqué par un pote syndiqué et militant (ce qui n’est pas toujours incompatible):

DANGER : MENACE…ANTITERRORISTE

Au lendemain des évènements tragiques du 11 septembre 2001, et sous l’influence de l’administration Bush , la lutte contre le terrorisme devient la priorité de la politique internationale. Aux Etats-Unis, au nom de cette priorité, les restrictions aux libertés individuelles se multiplient. Nombreux sont alors ceux qui dénoncent les atteintes multiples au droit à la vie privée, aux libertés d’opinion, d’expression et d’association. Dans ce contexte général, la belgique adopte, en 2003, sous l’impulsion de l’Union européenne, la loi relative aux infractions terroristes.

Une des premières mises en oeuvre de cette législation a eu lieu dans « l’affaire Bahar Kimyongur », dans laquelle un jeune homme belge s’est vu poursuivre du chef d’infraction terroriste (« apartenance à une organisation terroriste ») alors qu’aucun acte matériel grave ne lui est reproché. Après une longue procédure, au terme de laquelle la Cour de cassation a mis à néant les jugements et condamnations (5 ans de prison !) intervenus, pour défaut d’impartialité des juges, un nouveau verdict sera rendu prochainement. L’occasion, pour nous, de revenir sur les dangers de cette législation « antiterroriste ».

Pour comprendre ces dangers, il n’est pas inutile de rappeler brièvement quelques grands principes qui prévalaient, jusqu’il y a peu, en matière pénale.

La Révolution française a imposé l’idée selon laquelle l’Etat ne peut poursuivre et punir un individu que si celui-ci a commis un acte puni par la loi. Deux conditions apparaissent. Il faut, premièrement, que la loi définisse avec précision les actes qu’elle prohibe et qu’elle veut sanctionner. Deuxièmement, il faut…un « acte » : il n’appartient pas à la loi de s’immiscer dans les consciences et de punir les pensées ou les opinions des individus. Ces principes expriment une méfiance à l’égard du pouvoir de punir de l’Etat. En limitant ce pouvoir aux seuls actes matériels, ces principes consacrent le choix d’une société libre et démocratique, dans laquelle penser différemment, contester une politique ou un système, ou exprimer sa révolte ne constituent pas, en soi, des activités interdites.

La législation antiterroriste en vigueur en Belgique depuis 2003 remet en question ces acquis qui ont permis, au fil des années, aux citoyens de réfléchir ensemble, de s’organiser, de contester et d’améliorer le système dans lequel ils vivent.

En vertu de cette nouvelle législation, une infraction devient « terroriste » sitôt que l’intention de son auteur est « terroriste ». Or qu’est-ce qu’une intention terroriste ? La loi énumère une longue définition très large, trop large. Ainsi, dès lors que l’auteur d’une infraction (telle que la perturbation de l’approvisionnement en électricité, la destruction d’un système de transport, d’une propriété publique ou privée…) sera de « contraindre indûment des pouvoirs publics ou une organisaton internationale à accomplir, ou à s’abstenir d’accomplir un acte », l’individu devient terroriste. Outre les lourdes peines dont il est alors passible, l’enjeu de cette qualification est le suivant : le caractère terroriste de l’infraction justifie le recours aux méthodes particulières de recherches (mise sous écoute, surveillance…), qui sont spécialementattentatoires à la liberté individuelle et à la vie privée.

D’entrée de jeu, on aperçoit la menace que constitue cette définition très large de l’infraction terroriste pour la contestation sociale et le combat syndical : les modes d’action utilisés par les travaileurs et tous ceux qui luttent contre l’injustice ne visent-ils pas, assez souvent, à « contraindre une autorité publique à s’abstenir d’accomplir un acte » ? Rappelons-nous du mouvement, dur mais combien légitime, contre le Pacte de solidarité entre les générations : il s’agissait bien, alors, d’empêcher le gouvernement d’adopter son plan…

Avec la nouvelle loi, l’intention de l’individu devient suspecte : ce ne sont plus son comportement, ses actes, qui sont poursuivis, mais sa pensée. Redoutable retour en arrière…

Lors de l’élaboration et de l’adoption de la loi de 2003, la FGTB et d’autres organisations progressistes avaient dénoncé les dangers d’une telle législation antiterroriste aveugle, estimant qu’elle risquait d’aboutir à la criminalisation de l’action sociale. Certes, la loi prévoit qu' »une organisation dont l’objet réel est exclusivement politique, syndical, philosophique ou religieux ou qui poursuit exclusivement tout autre but légitime ne peut, en tant que telle, être considérée comme un groupe terroriste ». cette disposition n’est pourtant pas satisfaisante : outre le fait que les termes « objet réel », « exclusivement » et « but légitime » laissent aux autorités policières et judiciaires une (trop) grande liberté d’appréciation, elle ne met d’aucune manière à l’abri des poursuites pour terrorisme les individus eux-mêmes : c’est l’organisation en tant que telle qui semble plus ou moins protégée, et non l’activité des travailleurs et des citoyens.

Cette législation est d’autant plus critiquable qu’elle n’était pas nécessaire pour lutter contre le terrorisme : avant 2003, les organisations criminelles, les actes de violence aveugle contre des civils et les crimes contre l’humanité étaient déjà incriminés et poursuivis sur base du droit belge et du droit international.

Pour éviter que des militants syndicaux, politiques ou écologistes ne soient inculpés pour terrorisme, pour qu’il n’y ait plus d' »affaire Kimyongur », pour que la liberté d’opinion et d’expression soit sauvegardée, il n’y a qu’une solution : abroger la loi du 19 décembre 2003, relative aux infractions terroristes.

SYNDICATS, magazine de la FGTB Bruxelles-Brussel, 8 février 2008, p.2

Et ce commentaire d’une photo de manifestation : Qu’une infraction soit commise à l’occasion d’un mouvement de contestation et qu’elle soit punie est une chose, critiquable à certains égards; qu’elle devienne une infraction terroriste et qu’elle soit punie comme telle en est une autre : totalement inaccceptable.

Tout devient clair…

Vendredi, février 8th, 2008

Bahar reste désormais libre, et plus rien ne l’empêchera.

Ces dignes héritiers des régimes dictatoriaux que sont Mme Onkelinx, MM. Verhostadt et Dewael ne peuvent plus rien contre lui. Ils mériteraient même de se prendre un détour par la case prison sans toucher 10 mille plaques. (sans compter qu’un certain Delmulle y mériterait une couchette également)

Ce n’est même pas moi qui le dis. C’est Marc Metdepenningen dans un article du Soir (on aura tout vu).

Il ne le dit pas exactement comme ça, mais c’est ainsi que je l’interprêterai.

On attend le courageux procureur qui descendra dans l’arêne pour y combattre ces trois comploteurs de bas niveaux…


Une chose est certaine, ma prochaine bière sera à la santé de Bahar.

Et pas plus tard que tout de suite, tiens.
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‘culés…

Lazare et Louis étaient dans un bateau

Mardi, février 5th, 2008

Louis vient de mourir, reste Lazare.

Le 20 janvier dernier, Louis de Cazenave, l’avant-dernier poilu français est mort à l’âge respectable de 110 ans. Il était aussi le doyen des français. Anarchiste (donc, ça peut conserver), il avait refusé tous les honneurs -n’acceptant la légion d’honneur que sur le tard et sous la pression des autres anciens combattants.

Comme son nom ne l’indique pas, après la guerre, il travailla à la SNCF et épousa une receveuse des postes. Parmi les citations du bonhomme, amoureux de son potager et absent aux commémorations:

« La guerre ? Hay hay hay ! Un truc absurde, inutile ! A quoi ça sert de massacrer des gens ? Rien ne peut le justifier, rien ! »

« La gloire, l’héroïsme ? De la fumisterie ! »

« Le patriotisme ? Un moyen de vous faire gober n’importe quoi ! »

« Les médailles ? Certains de mes camarades n’ont même pas eu le droit à une croix de bois ! »

« La Légion d’honneur ? Je m’en serais bien passé. Dites-le bien que l’État n’a pas été correct avec moi. »
De celle-ci, il avait dit à son fils qui lui avait annoncé qu’il l’avait obtenue: « Tu peux te la mettre quelque part. »

Tu n’auras pas d’obsèques nationales, frangin, mais tu as bien mérité d’avoir ta place dans notre panthéon à nous aux côtés de tous les mutins de 1917, de ceux de Craonne (dont tu disais bien te rappeler la chanson), des créateurs du Canard Enchaîné, et de tous les autres…

Sors d’ici, Louis, et si tu vois Malraux, file-lui un coup de trampe… On arrive…

Quelques sources:
Un blog alsacien
Un article du Nouvel Obs
Un article du Monde de 2005, dont sont probablement issus pas mal d’infos de Wikipedia.
Une jolie photo pour les voyeurs.

le prix de la fidélité, payé par les infidèles

Dimanche, février 3rd, 2008

(Quel titre! Tu crois qu’il va encore parler religion?)

-Vous avez votre carte « plus »?

Oui, oui, il y en a ici, et même -moi qui n’en avais jamais eu auparavant-, je me suis retrouvé avec une carte -appartenant à mon épouse- de chacun des trois grandes chaînes de librairies du patelin dans le portefeuille. (oui, oui, j’ai un portefeuille)

Mais, tiens, si vous payez moins cher avec une carte de fidélité et sachant que votre magasin n’entend évidemment pas payer tout seul le coût logistique de votre privilège, qui le paie?

Réponse ici:
« It used to be that everybody got Rice Krispies for, say, 79 cents. Now they’re available to anyone for 89 cents, but the best shoppers get them for 49 cents. »

Le site http://www.nocards.org/ dont est extrait ce petit passage vous explique en long, en large et en travers pourquoi la carte de fidélité n’est pas un plus pour la communauté, tend à diviser les consommateurs en plusieurs camps et devrait être considérée comme notre ennemi public numéro 2 (après les puces de surveillance dont je reparlerai sûrement un de ces quatre matins).

Ça me rappelle un autre petit paradoxe de la société de marché, illustré par le dicton de Coluche: « Moins tu peux payer, plus tu paies. »

Si vous êtes dépourvu de hauts revenus, impossible d’acheter en une fois tout ce que la gentille publicité vous matraq… vous propose à longueur de journée. Il reste donc le crédit, qui vous permet de payer en plein de fois (et parfois à des taux très intéressants -mais pour qui?) le four à micro-onde « Oueurlpoule », l’écran plasma Mundial 2014 (sic) « Tome-Sonne » et -pour les plus optimistes- le pick-up tout-terrain avec pare-buffle de série (plus modernes que la maison Merlin de coluche).

Si vous êtes bien riches, vous pourrez vous payer trois semaines de voyage aux Caïmans pour le prix de deux -il vous suffira de compter sur votre carte de crédit « Platinos », « Golden fuckin’ client » ou que sais-je pour voir s’accumuler les points d’épargne de milles nautiques sur les vols de la compagnie de votre choix -champagne compris- et vous permettre de renouveler votre consommation de gaz-Kyoto l’an prochain…

La liberté du petit consommateur s’arrête là où commence celle du super-consommateur…
et je vous parle pas de la sécurité

Petit consommateur, petit con; gros consommateur, gros con, pour paraphraser Albert Frère (qui disait: petit actionnaire minoritaire, petit con… vous avez saisi…). Super-consommateur, …?
Vous préférez quelle catégorie?

Une leçon d’efficacité

Jeudi, janvier 17th, 2008

Le budget américain pour la défense était en 2006 de 650 milliards de dollars. Même avec un dollar faible, ça fait pas mal. D’autant que cela représente plus de la moitié du budget mondial de toutes les Défenses accumulées, qui est d’environ 1.200 milliards de dollars.

Selon l’Unicef, il suffirait d’un budget d’environ 3,5 milliards de dollars pour satisfaire aux besoins élémentaires de santé, d’éducation, d’alimentation et d’armem… heu, non c’est tout, de tous les enfants du monde.

Je ne sais pas si ce chiffre est exact, mais ce que je sais, c’est que les USA dépensent plus de 1.700 dollars par habitant pour leur défense, et ils restent paranoïaques; que les Français sont troisièmes avec 875 dollars par habitants et qu’ils restent la patrie des droits de l’homme; que la Grande-Bretagne est deuxième avec près de 1.000 dollars par habitants; le Japon est encore à 341 dollars par tête. Les méchants Chinois en sont à 37 dollars par tête… Mais bon, il y a beaucoup de têtes… L’Iran n’est pas dans le groupe-maillot jaune des dépenses…

Note: les dépenses globales étant de 1200 milliards, ça fait moins de 200 dollars par habitant… Vous notez le déséquilibre?

La paix, l’ordre et la sécurité du monde ont un prix… Les trois grandes nations qui nous défendent avec tant d’efficacité méritent donc un coup de chapeau…

Un bon coup de chapeau… Dans la gueule…

Bravo les artistes…

Et merci…

( Source: AgoraVox, qui se sont cassés le cul à décortiquer les sites du Grip et du SIPRI. J’ai été y jeter un coup d’oeil, pour voir un peu les données, qui y sont éparpillées.)

La loi des séries

Samedi, janvier 12th, 2008

Vu en vitesse sur un site que je ne vous recommande pas, mais bon:

Le Safari Rally, première épreuve de l’IRC prévue du 9 au 11 mars, a été annulé en raison du contexte politique qui règne au Kenya.

« La sécurité de nos concurrents sera toujours notre priorité. Nous sommes vraiment désolés pour les organisateurs du rallye, qui sont victimes des circonstances politiques, et nous avons hâte d’accueillir à nouveau le Safari dans le calendrier de l’IRC en 2009 », a déclaré Jacques Béhar, promoteur de l’IRC.

Après le Paris-Dakar, jamais deux sans trois, mais les sportifs aiment « faire mieux », alors disons jamais deux sans quatre, cinq, voire six…
Ça dépendra de la forme des athlètes…

Un bon reporter sans frontières n’aurait-il pas d’opinion?

Jeudi, janvier 3rd, 2008

Robert Ménard ne se trompe jamais. Ce n’est pas possible. D’ailleurs, RSF est une bonne institution, uniquement pleine de bonnes intentions; la preuve, c’est qu’elle est financée par la CIA via le national endownment for Democracy (voir notamment Wikipedia sur la question, mais on retrouve cette info partout), mais aussi par les nostalgiques de l’époque précoloniale de Cuba et du Baccardi Libre.

Alors ce doit être une erreur…

Cette année, RSF comptabilise, comme chaque année, le nombre de journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions dans le monde. Damned! Pas un seul à Cuba (depuis bien longtemps), et pas un seul au Vénézuéla (seulement deux depuis 2002), alors qu’il y en a eu un aux USA. Damned, damned… D’autant qu’il est difficile de cacher que les forces américaines sont directement ou indirectement impliquées dans les décès de nombreux journalistes en Irak…

Une petite consolation tout de même:

Seule bonne nouvelle cette année, il n’y a pas eu de journalistes assassinés en raison de leur travail en Colombie. C’est la première fois depuis quinze ans.

Tiens… C’est pourtant vrai… Ce pays est généralement grand producteur d’humus de free-lance, de poussière de photographe et de viande de grand reporter froide… Et puis là, cette année, rien…

sauf que…

Reporters sans frontières n’est plus la seule institution indépendante à faire ses comptes. Désormais, un autre groupe réalise le même job, la Fédération Internationale des Journalistes, qui, contrairement à Robert Menard, condamne clairement la concentration de la presse et la précarité qui touche les journalistes.

Ah, et bien, ces sales gauchistes ont trouvé un journaliste colombien assassiné en 2007, cotrairement aux assertions de RSF. Le malheureux oublié se nomme Elacio Murillo Mosquera. Et il appert qu’il a bien été tué pour des informations qu’il a publié en Colombie.

Il était aussi un avocat et activiste politique, donc pas très neutre… ceci expliquerait-il cela?

(note: si je suis partisan de l’indépendance du journaliste, je ne suis pas spécialement pour sa neutralité…)