Archive for the ‘lectures dispensables’ Category

Il l’a dit…

Friday, May 4th, 2007

le « distributionnisme » n’est pas socialiste , c’est du développementalisme ; en effet, il élargit le marché interne d’un pays, réduit l’éventail des revenus en donnant de meilleurs revenus à tous, mais toujours sous le contrôle de la finance et du capital national et international comme le rappelle à ceux qui connaissent l’histoire des idées la démonstration de Raul Prebisch et de la Commission économique de l’ONU pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL).

Guillermo Almeyra, Socialisme du XXIe siècle ?
http://risal.collectifs.net/article.php3?id_article=2130

Il l’a dit, mais le croyez-vous?

Le reste de l’article est très intéressant aussi…

In memoriam…

Tuesday, April 24th, 2007

Peter Gabriel a écrit cette superbe chanson qu’il chantait avec Kate Bush…

Don’t give up

In this proud land we grew up strong
We were wanted all along
I was taught to fight, taught to win
I never thought I could fail

No fight left or so it seems
I am a man whose dreams have all deserted
I’ve changed my face, I’ve changed my name
But no one wants you when you lose

Dont give up
cos’ you have friends
Dont give up
You’re not beaten yet
Dont give up
I know you can make it good

Though I saw it all around
Never thought I could be affected
Thought that we’d be the last to go
It is so strange the way things turn

Drove the night toward my home
The place that I was born, on the lakeside
As daylight broke, I saw the earth
The trees had burned down to the ground

Dont give up
You still have us
Dont give up
We dont need much of anything
Dont give up
’cause somewhere there’s a place
Where we belong

Rest your head
You worry too much
It’s going to be alright
When times get rough
You can fall back on us
Dont give up
Please dont give up

got to walk out of here
I can’t take anymore
Going to stand on that bridge
Keep my eyes down below

Whatever may come
And whatever may go
That rivers flowing
That rivers flowing

Moved on to another town
Tried hard to settle down
For every job, so many men
So many men no-one needs

Dont give up
cause you have friends
Dont give up
You’re not the only one
Dont give up
No reason to be ashamed
Dont give up
You still have us
Dont give up now
We’re proud of who you are
Dont give up
You know it’s never been easy
Dont give up
cause I believe there’s a place
Theres a place where we belong

D’un cyber-café avec café…

Monday, April 2nd, 2007

Il faut les trouver, crévindju…

Bon, juste pour dire que je ne suis pas perdu dans l’espace, mais comme il est de bien entendu, le retour à une connexion durable et fiable dans notre nouvel appartement n’est pas pour tout de suite…

Entre-temps, je ne sais plus si j’ai dit, j’ai commencé à (un peu) travailler pour de vrai…

Et je suis en train de me remettre à l’étude du droit romain et de la mythologie (si, si…)… Et, si, ça a à voir avec la révolution…

Vous expliquerai plus tard…

En attendant, je ne peux que vous conseiller la lecture du Colosse de Marroussi de Miller, c’est parfaitement génial… Encore un gars que certains n’hésiteraient pas à cataloguer trop vite…

vous n’êtes pas obligés

Wednesday, March 21st, 2007

Pour ceux qui ne les avaient pas encore lues:

http://thitho.allmansland.net/?page_id=105

http://thitho.allmansland.net/?page_id=101

Vous pouvez aussi cliquer sur la droite à “Solitude” et à “le grain de sable entre les doigts”…

Et maintenant, la surprise du chef…

Thursday, March 8th, 2007

J’ai été surpris de lire cette lettre de Lautréamont, dont nous parlions ici.

En effet, pour moi, Isidore Ducasse, comme apparemment pour vous, semblait être le genre de gugusses à cataloguer parmi les sulfureux…

Et voici ce qu’il écrit en date du 23 octobre 1869 à son imprimeur pour le convaincre de lancer la chose:

“J’ai chanté le mal comme ont fait Misçkiéwickz, Byron, Milton, Southey, A. de Musset, Baudelaire, etc. Naturellement, j’ai un peu exagéré le diapason pour faire du nouveau dans le sens de cette littérature sublime qui ne chante le désespoir que pour opprimer le lecteur, et lui faire désirer le bien comme remède. Ainsi donc, c’est toujours le bien qu’on chante en somme, seulement par une méthode plus philosophique et moins naïve que l’ancienne école, dont Victor Hugo et quelques autres sont les seuls représentants qui soient encore vivants. (…) Ainsi donc, ce que je désire avant tout, c’est être jugé par la critique, et, une fois connu, ça ira tout seul. (…)”

Et je ne vous cite qu’un passage parmi d’autres…

Qui a écrit?

Wednesday, March 7th, 2007

“Je suis fils de l’homme et de la femme, d’après ce qu’on m’a dit. Ça m’étonne… je croyais être davantage!”

Et quand quelqu’un a trouvé, on en discute 🙂

Lewis et Yvan

Tuesday, March 6th, 2007

Yvan delporte est mort…

Ça ne dit peut-être pas grand’chose à beaucoup d’entre vous, mais sans Yvan, probablement que Gaston Lagaffe et Augraphie n’auraient jamais dépassé le stade du projet…

Sans Yvan, pas de Trombone illustré, et sans doute pas d’Idées Noires…

Sans Yvan, un tas de choses dans le monde de la bédé serait sans doute bien moins signifiantes…

Lewis rend un hommage décalé sur son blog dans ses petits riens à ce zouave de la bande dessinée dite de l’École de Marcinelle… Ici, voyez rapidement les numéros 173 et 174, avant qu’ils ne disparaissent…

Ciao, Yvan… Salue-nous André au passage…

coût de la vie

Monday, January 15th, 2007

Bon, ben y’a pas va falloir que je m’y habitue…

Deux citrons pour l’équivalent de 3 centimes d’euro… Certes ils sont petits… Mais quand même… Et c’est même pas un grand super-marché… Par contre, les livres, si on compare au revenu moyen du Brésilien, sont hors de prix.

Quelques coutumes amusantes en prime (histoire d’équilibrer?): quand la note est de 5,12 reais, attendez-vous plutôt à payer 5,20 (à moins d’avoir le compte juste). Ou alors c’est parce que j’ai une bonne tête de con pas d’ici, je sais pas… 😉

En Belgique et en Italie, on paie les sacs en plastique qu’on prend; ici, il y a parfois un employé qui vous met trois articles par sac (ils sont timbrés, ou quoi? Surtout ne pas poser la question).

Quand vous entrez dans un magasin, même vide, il y a au moins trois employés qui patientent ou discutent, et qui se ruent sur vous (avec une gentillesse merveilleuse) pour savoir ce que vous cherchez, et quand ils s’aperçoivent que vous ne parlez que très mal la langue, ils parlent encore plus bas et vite… D’après Cláudia, c’est la timidité… Super, entre timides on devrait se comprendre… Alors j’essaie la technique “fais-les rire”, mais ça ne marche pas à tous les coups… Alors, ben, je suis patient -et eux aussi parce que, évidemment, je répète trois fois la question.

Mais moi qui n’aimais pas trop les magasins, du coup, je ne sais pas trop pourquoi, j’adore y aller… Je me goure quand je crois comprendre ce qu’ils disent, je demande trois fois un itinéraire (les shoping-centers ont tous la taille de celui de Woluwe qui aurait pris des vitamines, ou alors c’est des machins de un couloir et demi avec des boutiques minuscules où sont parfois exposés en trente exemplaire un truc qui ne vous sert pas, mais ils ont l’autre modèle en stock bien caché, allez comprendre…), bref, j’apprends.

Sinon, à part ça, cha vieng depuis hier… 🙂

Bises à tous, de ma part, et de celle de Cláudia…

Anaïs Nin

Friday, October 20th, 2006

Perfection is static. And I am in full progress.

“Henry and June, Penguin Books, Londres, 1990 (2001), p. 12.

She lives on reflections of herself in others’ eyes. She does not dare to be herself. There is no June Mansfield. She knows it. The more she is loved, the more she knows it. She knows there is a very beautiful woman who tooks her cue last night from my inexperience and trie to lose her depth of knowledge.

p. 15.

J’avance lentement dans ce livre, comme dans un lieu sacré… J’y évolue à chaque ligne… étonnant…

Encore Miller

Monday, October 2nd, 2006

“Jours tranquilles à Clichy”

du pur lui…

Elle n’aurait pas d’enfant, ne contribuerait pas au bien-être de la communauté, ne laisserait aucune trace à sa mort. Mais partout où elle allait, elle rendait la vie plus facile, plus séduisante, plus parfumée. Et ce n’est pas rien. Chaque fois que je la quittais, je gardais l’impression d’une journée bien employée. Je souhaitais, moi aussi, prendre la vie avec cette facilité, ce naturel. Je regrettais même parfois de ne pas être une femme, comme elle, dont les biens terrestres se réduisaient à un con fabuleux. Quelle merveille que de faire travailler son con et d’utiliser son cerveau pour le plaisir! Tomber amoureux du bonheur! Devenir aussi inutile que possible! Cultiver une conscience aussi dure que la peau d’un crocodile! Et quand on vieillissait, quand on perdait tout attrait, payer pour baiser s’il le faut. Ou s’acheter un chien et lui apprendre à faire la chose. Enfin, mourir à son heure, nu et seul, sans culpabilité, sans regrets, sans remords…

Voilà ce à quoi je rêvais après une journée passée avec Nys dans la nature.

Quoi d’étonnant d’apprendre ensuite que Chabrol en a fait un film…