Le hérisson révolutionnaire Le monde selon thitho

décembre 17, 2007

Extension de la brève

Filed under: Brésil,discussions piquantes,politopics — tito @ 2:27 pm

Sarkozy, le petit caporal, me fait penser à tous ces crétins de faiseurs et alimenteurs d’États qui, parce qu’ils ont un statut d’autorité, se permettent de proférer des absurdités comme celle que j’évoquais dans le post précédent.

La planète leur appartient. Ils l’ont achetée à coups de campagnes électorales et de caresses aux privilégiés. Ils l’ont phagocytée au moyen de leur droit de propriété et des bonnes vieilles peurs classiques culturelles: l’autre, l’étranger, le vagabond, l’exclu, le juif, le rouquin, la sorcière -la femme en général, la libre, l’insoumise-, l’anarchiste…

Je ne suis certes ni juif, ni femme, ni sorcier, ni même rouquin (damned! Daniel, si tu avais été femme et sorcière, quel tabac!), mais tout s’explique par là: tu as raison, parce que tu es propriétaire, c’est-à-dire assis sur ton troupeau de vaches, sur ta clôture, sur tes alarmes, sur ton téléphone dont le premier numéro automatique est le commissariat local où tu connais les sous-off’ par le prénom…

Barre les mentions inutiles, mais ajoutes-y quand même les suivantes qui te correspondent:
-berger allemand ou rottweiller;
-survêtement et foot le week-end;
-La DH, Vlan, voire Pan en Belgique, le Figaro et l’Équipe en France;
-un véhicule mixte, sinon un 4×4;
-un réflexe imperceptible mais réel le 14 ou le 21 juillet…

Bref, la Belgique aurait voté Sarkozy aussi, à n’en pas douter…

Ici, au Brésil, le problème est un peu différent parce que la majorité des électeurs n’a pas atteint ce statut social… Y’aurait-il de l’espoir?

décembre 14, 2007

Deux brèves

Filed under: politopics — tito @ 11:17 pm

France-Brésil 1-1

En 1970, la dictature brésilienne lançait le slogan « Brasil, ame-o ou deixe-o ». (Le Brésil, aime-le ou quitte-le)

En 2006, celui qui n’était encore d’après moi qu’un petit Fortuyn en puissance (comprenez sarkozy), lâchait « Si certains n’aiment pas la France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter. »
Il ne faisait certes que copier Le Pen et de Villiers. Mais quelle importance?…
Le fascisme est international et sans âge…

La banane entre les dents

Cette année 2007 ne fut pas la meilleure pour Chiquita. Elle a été condamnée devant un tribunal de Washington pour avoir payé 1,7 million de dollars à l’AUC, une organisation para-militaire d’extrême-droite colombienne. Mais les familles de 173 victimes de cette dernière n’ont pas bien compris comment la compagnie bananière n’a pas été plus lourdement condamnée qu’à une simple amende de 25 millions de dollars, les responsables restant anonymes et sans taches… C’est beau la justice dans la plus grande démocratie du monde.

En un sens, cette année n’aura pas été la meilleure, mais elle n’aura pas été si mauvaise que ça non plus pour Chiquita qui a bénéficié d’une forme d’impunité pour complicité de meurtre…

décembre 12, 2007

Inédit! Exclusif! Seulement ici!

Filed under: discussions piquantes,politopics — tito @ 5:48 pm

À moins d’un revirement politique au Soir, journal pourtant socialiste s’il en est (hihi), cet article émanant d’une triplette de représentants de la société civile au Vénézuéla n’a encore été publié nulle part sur papier.
Dommage car il est bien instructif.
Mais n’en doutons pas, le Soir, qui a adopté une attitude fort neutre à l’égard du régime chaviste, ne va pas en rester là. Il l’a probablement envoyé à Robert Mesnard, le très sérieux président de RSF, pour le faire corriger et amender par ses potes de la CIA…

VENEZUELA: NOUVEAU DEMENTI CINGLANT AUX CRITIQUES.

par Céline Delforge, députée bruxelloise; Paul-Emile Dupret, juriste;
Cristina Gay, syndicaliste

pour la page FORUM du journal LE SOIR (dans tes rêves, Céline, dans tes rêves. Note de l’éditeur)

Nous avons été invités en tant qu’observateurs par le Conseil National Electoral du Venezuela à accompagner le référendum pour la réforme de la Constitution, et nous avons assisté à un grand moment de démocratie. Le déroulement des élections a été exemplaire tout comme l’indépendance de l’autorité électorale, qui a rendu public les résultats aussitôt que le décompte des voix a mis en évidence une tendance est devenue irréversible.

L’attitude démocratique du président doit également être soulignée, puisqu’il a immédiatement reconnu la victoire de l’opposition, malgré la différence minime (moins de 1,5 % entre le oui et le non), sans tergiverser et sans attendre la fin du décompte.

Cela parait normal, mais il faut comparer cette attitude avec celle de l’opposition qui a déclaré qu’elle ne reconnaitrait les résultats que s’ils lui étaient favorables, et qui avait mis le feu aux poudres le 16 aout 2004, lorsque le président Chavez avait gagné haut la main le référendum révocatoire. Ce n’est que l’intervention de l’OEA reconnaissant la victoire évidente de Chavez qui avait alors obligé l’opposition à cesser de contester les résultats. Pas très loin de là, en Equateur, le candidat de la droite, Alvaro Novoa, n’a pas reconnu la victoire très nette de son adversaire Rafael Correa en Décembre 2006.

A cet égard, on ne peut que s’indigner des déclarations du département américain, ou d’une délégation du PPE (chrétien-démocrates) du Parlement européen présente à Caracas qui, quelques heures avant l’annonce du résultat du scrutin de dimanche dernier, ont déclaré que le Conseil National Electoral n’était pas un arbitre impartial.

Mais au delà de ces caricatures, c’est l’attitude générale des autorités de nos pays et d’une grande partie de nos médias à l’égard du président Chavez qui ont reçu un démenti cinglant ce dimanche.

Démenti de tous les messages parlant de dictateur, de populiste de gauche, d’autocrate. On peut cependant s’attendre à ce que ces attaques continuent, comme elles ont continué après la victoire des 8 scrutins précédents déclarés transparents et démocratiques par tous les observateurs internationaux.

Mais ce démenti va plus loin. Cette neuvième élection en 9 ans, permet de classer le Venezuela au rang d’une démocratie d’avant-garde, et à plusieurs égards donc le système vénézuélien pourrait inspirer nos systèmes, afin de les rendre plus démocratiques. Les Vénézuéliens ont en effet été consultés par referendum sur diverses réformes de leur Constitution, et notamment la réélection de leur président. En comparaison, en Colombie, -pays appuyé par les Etats-Unis et ‘Union européenne-, le peuple n’a pas été consulté, ce sont les parlementaires seuls qui ont autorisé la réélection du président Alvaro Uribe. Dans l’Union européenne, nous savons maintenant que nous ne serons pas consultés sur le contenu du « mini » traité sur l’UE, qui est un clone du texte rejeté par les peuples français et hollandais.

Le mécanisme du référendum révocatoire, que le président Chavez a fait insérer dans la Constitution de 1999, constitue une avancée démocratique notoire, puisqu’il permet aux vénézuéliens de révoquer tout élu à mi-mandat. Lorsque l’opposition vénézuélienne a activé ce mécanisme contre lui le président a accepté le défi dès le soir de la récolte des signatures, alors qu’il était informé que bien des signatures étaient douteuses, et sans attendre qu’une révision minutieuse soit effectuée. Il a ensuite gagné ce référendum haut la main le 15 Août 2007.

Une autre avancée intéressante consiste dans le fait que l’autorité électorale, qui est un pouvoir indépendant, distinct des trois pouvoirs traditionnels, n’a pas accepté d’avoir recours au vote électronique, sans possibilité de contrôle citoyen comme c’est le cas chez nous. Les machines qui étaient à l’œuvre dans les nombreux centres que nous avons visité le jour des élections, impriment un reçu en papier permettant au votant de vérifier que la machine a bien enregistré un vote conforme à celui exprimé sur la machine. Ce papier est ensuite glissé dans l’urne. Dès que le dernier électeur a émis son vote, le bureau de vote est ouvert aux électeurs dont bon nombre revient pour assister à l’ouverture des urnes et au décompte des voix électroniques qui se double d’un recomptage sur base des bulletins en papier dans la moitié des bureaux. Par ailleurs, la présence de témoins des deux camps dans tous les bureaux de vote que nous avons visité, constitue une garantie quant au respect des procédures de vote et a mis en évidence l’appropriation du débat politique par les citoyens. Ceci dit en passant, cela montre aussi que le désintérêt des gens pour la chose politique que nous déplorons dans nos démocraties occidentales n’est donc pas une fatalité.

La victoire du NON à la proposition de réforme de la Constitution va sans aucun doute obliger les « chavistes » à revoir leurs propositions et leurs pratiques, qui n’ont pas convaincu une partie de leur propre base électorale puisque trois millions d’électeurs qui avaient voté pour le président Chavez en décembre 2006, se sont abstenus ce dimanche (2 décembre, nde). C’est d’ailleurs avec beaucoup de dignité qu’Hugo Chavez, loin de se chercher des excuses, a directement annoncé qu’il devait s’interroger sur la motivation de ces électeurs qui n’ont pas soutenu la réforme. En ce sens on peut espérer que le résultat du scrutin du 2 décembre ait un effet revitalisant pour le projet de transformation en cours. Il devrait aussi servir à convaincre l’opposition, qui a eu recours aux tentatives de déstabilisation, aux sabotages économique et même au coup d’état violent, que la voie des urnes est la seule légitime.
————————–
(Voilà. On va finir par croire que j’approuve les élections… diantre, diantre… Où sont les neiges d’antan?)

décembre 11, 2007

un petit jeu

Filed under: discussions piquantes,politopics — tito @ 2:48 pm

Tiens imaginons que je vous décrive une situation où

-un gouvernement dont le chef fut élu de justesse (et 2 fois dans des conditions discutables) qui poursuit une guerre totalement injustifiée dans un (et meme plusieurs) pays qui ne representai(en)t aucune menace pour lui et ce, malgre une large majorité de citoyens opposés à la poursuite de ladite. Le gouvernement en question est soutenu par les principaux médias et chefs d’entreprise locaux. Ajoutons que ce pays a pour ideologie principale que toute autre ideologie que la sienne est par essence son ennemie et que son principal motto est centré sur le pays et la religion.

-un gouvernement dont le chef a été elu a 82 pour-cent contre 18 à son adversaire du meme bord, qui a essayé sans succès de faire passer une espèce de constitution par référendum et dont le successeur prétend faire passer la meme espèce de constitution -à un poil près- sans passer par le référendum, sachant que la plupart des médias sont détenus par ses richissimes amis. Ajoutons qu’on ne trouve plus que quelques trotskards perdus pour envisager autre chose que le capitalisme de marché dans ce pays, qu’il est en outre fait appel généreusement au « patriotisme économique ».

-un gouvernement dont le chef a été élu plusieurs fois a une large majorité, qui respecte l’opposition malgré les déstabilisations violentes dont il a souffert (et souffre encore), qui a réduit la pauvreté, l’illettrisme, la faim, malgré la corruption endémique, qui fait passer une réforme par référendum, et qui y reconnait sa défaite malgré la maîtrise de presque tous les médias par ses adversaires qui eux, ils l’ont dit, n’auraient pas reconnu leur défaite. Ajoutons que ce pays ne prétend absolument pas remplacer une idéologie ancienne par une autre, mais tenter un mixte participatif et le proposer au niveau continental, qu’en outre ce pays se propose de soutenir financierement d’autres pays en difficultés économiques.

Lesquels parmi ces pays sont démocratiques et pourquoi?

Vous avez une campagne électorale à l’américaine pour répondre (bref à peu près un an, allez-y pour soutenir ça financièrement).

décembre 9, 2007

Giu connaîtra-t-il les abeilles?

Filed under: économie mon amour,la vie comme elle vient,politopics — tito @ 4:07 pm

D’après ce bonhomme, Bernard Vaissière, il n’est pas impossible que l’abeille disparaisse, et dans pas longtemps en plus.
Certes, c’est le scénario catastrophe, certes, il est réversible. Mais pour qu’il soit réversible, il faut que, même si Vaissière se trompe -principe de précaution-, l’on songe à arrêter certains trucs. Parmi lesquels la connerie humaine qui consiste à chimiser, ADNiser et brevétiser tout ce qui nous tombe sous la patte.
J’en vois déjà qui hurlent à la productivité, socialistes étatistes en tête, libéraux imbéciles en suite… S’il faut voter Ecolo pour que les abeilles ne crèvent pas, je…

Heu…

Ah merde, tiens, j’irais voter moi?

Hm… À condition qu’un des points du programme d´Ecolo soit l’euth…, heu, la neutralisation de Durant et de Morael.

Et la mise sous tutelle de l’État par les anarchistes… Au pire par un club de partisans de Chávez… (Mais au pire, hein)

Ah ben la survie de l’humanité, c’est conditionnel, hein 🙂

Dernier pépin, d’après Vaissière: « Dans mon équipe, nous sommes trois scientifiques dont deux enseignants-chercheurs. Nous n’avons pas embauché depuis 18 ans ! Et les spécialistes des insectes pollinisateurs ont pour la plupart plus de soixante ans… »
On nous prépare un avenir à l’abri du danger, puisqu’on n’en saura rien…

décembre 8, 2007

Une pensée émue…

Filed under: politopics,professions protégées — tito @ 11:30 pm

… pour les communicants du PS qui ont dû se casser le cul pendant six mois à trouver des bêtes jeux de mots du genre « L’orange bleue est déjà blette » ou « était trop pressée »; ça a dû carburer pour concurrencer le Pan dans la vigueur des titres imbéciles…

Désolé, les gars, mais vous pouvez ranger vos dossiers… « Pour les oranges bleues, c’est tintin ».

La canaille d’Alexis Bouvier (musique Joseph Darcier)

Filed under: lectures dispensables — tito @ 11:23 pm

Pour le plaisir…

La Canaille

Dans la vieille cité française
Existe une race de fer
Dont l’âme comme une fournaise
A de son feu bronzé la chair.
Tous ses fils naissent sur la paille,
Pour palais ils n’ont qu’un taudis.
C’est la canaille, et bien j’en suis.

Ce n’est pas le pilier du bagne,
C’est l’honnête homme dont la main
Par la plume ou le marteau gagne
En suant son morceau de pain.
C’est le père enfin qui travaille
Des jours et quelques fois des nuits.
C’est la canaille, et bien j’en suis.

C’est l’artiste, c’est le bohème
Qui sans souffler rime rêveur,
Un sonnet à celle qu’il aime
Trompant l’estomac par le cœur.
C’est à crédit qu’il fait ripaille
Qu’il loge et qu’il a des habits.
C’est la canaille, et bien j’en suis.

C’est l’homme à la face terreuse,
Au corps maigre, à l’œil de hibou,
Au bras de fer, à main nerveuse,
Qui sort d’on ne sait où,
Toujours avec esprit vous raille
Se riant de votre mépris.
C’est la canaille, et bien j’en suis.

C’est l’enfant que la destinée
Force à rejeter ses haillons
Quand sonne sa vingtième année,
Pour entrer dans vos bataillons.
Chair à canon de la bataille,
Toujours il succombe sans cris.
C’est la canaille, et bien j’en suis.

Ils fredonnaient la Marseillaise,
Nos pères les vieux vagabonds
Attaquant en quatre-vingt-treize
Les bastilles dont les canons
Défendaient la muraille
Que d’étrangleurs ont dit depuis
C’est la canaille, et bien j’en suis.

Les uns travaillent par la plume,
Le front dégarni de cheveux
Les autres martèlent l’enclume
Et se saoulent pour être heureux,
Car la misère en sa tenaille
Fait saigner leurs flancs amaigris.
C’est la canaille, et bien j’en suis.

Enfin c’est une armée immense
Vêtue en haillons, en sabots
Mais qu’aujourd’hui la belle France
Appelle sous ses drapeaux
On les verra dans la mitraille,
Ils feront dire aux ennemis :
C’est la canaille, et bien j’en suis.

décembre 7, 2007

Ce qui me manque de la Gelbique

Filed under: la vie comme elle vient — tito @ 2:11 am

Hm…
Le boudin et les éclairs au chocolat,

Une bonne bière brune pas sucrée,

la place Fernand Cocq,

Le Greenwich et ses tables d’échecs,

une bonne lasagne végétarienne maison dans un bistrot-caftard-café-taverne,

un petit vent frisquet sur la côte,

une pluie qui ne provoque pas des inondations,

et mes amis…
(et ma maman, mais chut, je suis un mec, je peux pas dire ça)

décembre 5, 2007

de l’interprétation des signes.

Filed under: discussions piquantes,politopics — tito @ 6:02 pm

Beaucoup de médias se sont jetés sur les 51% de vote contre la réforme de la constitution vénézuélienne pour réclamer le départ de Chávez, surfant sur la déferlante Juan Carlos, fils spirituel de Franco, et sur -il faut bien le reconnaître- les rodomontades du président qu’ils n’arrêtent pas d’appeler ex-putschiste, caudillo (faut le faire) et autres joyeusetés (on n’est plus très loin de l’appeler dictateur).

D’ici, il m’est difficile d’avoir la multiplicité des sons de cloche nécessaire pour pondre un véritable reportage; ce n’est pas le but de ce post. Juste à vous renvoyer à deux articles de la presse mainstream dont les propose m’ont paru plus en phase avec ce que je crois savoir de ce qui se passe là-bas, grâce à mes lectures régulières des médias alternatifs (notamment RISAL, de mon pote Fred Lévêque):

-un article du journal CartaCapital, un des moins pires hebdomadaires auxquels j’ai accès ici;
-un article de la Libre, qui, comme d’habitude, est un peu moins mauvais que le Soir, et s’est payé ici une expertise un peu plus savante que les humeurs de Daerden ou les gnignigniseries d’Onkelinkx.

Cet article de la Libre -l’interview d’un prof’ de Glasgow socialiste opposé au régime de Castro- a le mérite de décortiquer, en moins d’une page, les franges de la population qui ont voté non à la réforme de Chávez. Intéressant.
L’article du CartaCapital (en portugais) est de l’envoyée spéciale de l’hebdomadaire, et s’appuie sur une idée simple: Chávez a perdu des alliés à gauche, au sein même de la population, car certains ont tout simplement peur de perdre ce qu’ils ont déjà obtenu au cours des années précédentes. Il est indubitable que la population pauvre du Vénézuéla a beaucoup obtenu par rapport à la période (trop longue) qui a précédé l’arrivée au pouvoir de Chávez. Même des membres de l’opposition le reconnaissent, et il leur sera difficile de revenir sur ses acquis en cas de retour aux commandes. Mais Chávez a voulu trop mettre dans sa réforme, et notamment des mesures centralisatrices qui contredisent celles qui consistent à donner du pouvoir à la population. Est-ce pour cela que les gens ont voté en partie contre sa réforme? Ont-ils peur qu’il se représente plus de deux fois?

Si j’étais là-bas, je demanderais à Hugo de proposer un référendum sur chacune des mesures séparément… Ça ferait un chouette feuilleton électoral: chaque semaine, un poll pendant 69 semaines (bon allez, disons trois par semaine, ça fait quand meme 23 semaines)…

Ça aurait même plus de succès que les telenovelas imbéciles de RCTV, sûrement…

décembre 1, 2007

C’est tout ce que je peux faire…

Filed under: discussions piquantes,politopics — tito @ 2:19 am

Soucieux de contribuer au retour à l’équilibre nécessaire à la bonne marche politique de la Belgique, mon cher petit pays d’origine, aujourd’hui déchiré dans d’horribles batailles communautaires que nul n’a (bien sûr) voulues, je me permets de proposer la solution suivante: réinstaurons le Saint-Empire Romain Germanique.
À cette époque au moins si un quelconque gugusse l’ouvrait trop grande pour affirmer un semblant de particularisme local, l’empereur avait le bon goût de lui faire fermer sa gueule en le faisant asseoir sur une broche à poulet précédemment rougie au feu.

Que certains en prennent de la graine…

C’était LE post pour dire à quel point les luttes imbéciles qui divisent prétendument la Gelbique en autant de compartiments de 1e classe -eu égard au pays où je vis actuellement- me font à la fois rire et gerber.

Dont acte.

(et n’allez pas vous imaginer que je prenne parti pour l’un des châteaux, hein -y peuvent tous brûler, comme en 1789, pour moi)

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