Archive for the ‘politopics’ Category

Qui a dit (récemment)?

Sunday, February 22nd, 2009

“Comment un système gaspilleur et basé sur la consommation par excellence pourrait-il préserver le milieu ambiant?”

Un indice? Hm… Il parlait de cela avec Cristina Kirchner en janvier 2009.

C’est vague?

Bon, certains le croient mort ou en très mauvaise santé, mais chaque fois, il dément en apparaissant en jogging.

Davos dei

Tuesday, February 10th, 2009

Selon une source on ne peut plus autorisée, à savoir le rapport Davos de début 2008, les États-Unis prennent la première place dans le classement des meilleures places financières, tirés par leurs performances en matière d’intermédiaires financiers principalement. Ses banques sont estimées les plus efficaces du monde, notamment dans le domaine des concentrations bancaires, des spread de taux d’intérêt ((C’est-à-dire dans l’exploitation des différences d’intérêts entre l’argent qu’elles empruntent et l’argent qu’elles prêtent.)) et des marges opérationnelles ((Ce qui est l’une des nombreuses manières de calculer le profit sans le faire, car ce chiffre se compose du chiffre d’affaires soustrait des charges d’exploitation, mais exclut tout ce qui est produits et charges financiers et exceptionnels. Si vous avez compris, tapez 8.)).

Quand le Forum Économique Mondial, qui se veut plus ou moins la voix de la vérité en matière économique et le porte-parole du capitalisme libéral à outrance, se plante aussi royalement, on ne peut, certes, que se réjouir, mais on doit aussi rappeler que
-l’ancien président du FMI ((Jusqu’en 1987.)), M. Jacques de Larosière, avait déclaré, l’année même de sa banqueroute, que l’Argentine était en très bonne santé économique et lui servait de modèle pour les autres pays ((Le discours prononcé remonte au mois de mars, alors que la crise qui abattra l’Argentine commencera au mois d’août 2001.));
-L’ONU ne fait pas mieux, qui disait juste un an avant la découverte de son insolvabilité totale (en octobre dernier), que l’Islande était le pays où il faisait le mieux vivre, en raison de sa grande stabilité financière, générée par la privatisation de la quasi-totalité de son activité ((Source: Piauí, janvier 2009. En raison de la catastrophe financière internationale, la confiance placée dans les trois grands investisseurs de l’île a disparu et les Islandais se sont retrouvés nus dans la rue, tel le roi de la fable: s’apercevant que leur “bien-être” reposait sur un vide économique.)).

Les voies des seigneurs sont impénétrables.

Les prévisions économiques, ce n’est guère une nouveauté, sont plus de l’ordre de l’astrologie que de la science.
En relisant des revues du début 2008, qui faisaient le bilan de l’année écoulée et se risquaient à quelques pronostics pour les douze mois suivants, je me disais que je pourrais peut-être m’installer, moi aussi, comme gourou dans une école de commerce ou comme grand prêtre d’une secte financière.

Au moins je gagnerais mieux que comme prof de langue, et je me sentirais plus valorisé: plus je dirais de bêtises, et plus on continuera à m’inviter dans les médias pour faire de mon nez.

The sign that is the sign?

Monday, February 2nd, 2009

Life of Brian est selon moi le meilleur film britannique, et probablement l’un des trois ou quatre meilleurs films depuis l’arroseur arrosé -inclus- en compagnie de Modern Times (de Chaplin) et de Mitt Liv som Hund (de Halsström).

Parmi les scènes coupées, figurent deux morceaux de choix, qui allourdissaient la dynamique du film, mais qui développaient les personnages de l’escadron suicide du Front Judéen du Peuple (ceux-là mêmes qui, à la fin du film, viennent se suicider aux pieds des 140 croix des crucifiés de Pâques).

Le leader de ce groupe, Otto, joué par Eric Idle, avait un accent allemand à couper au couteau et tous les membres de l’escadron portaient sur le casque une étoile de David redessinée par Terry Gilliam et qui ressemblait furieusement à une svastika.

Tout ceci est visible sur l’enregistrement en ligne, ici.

1977, les accords de Camp David ne sont pas loin… L’OLP n’est toujours pas reconnue comme interlocuteur valable, tant s’en faut.
Le film en aurait été moins léger, moins subtil, peut-être moins bon. Mais, symboliquement, ça l’aurait foutu mal…

Qui a dit -IV

Thursday, January 29th, 2009

C’est un peu facile, mais bon… (essayez de ne pas chercher sur un moteur de recherche, bande de feignasses)

« Vous êtes saisis d’horreur parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais, dans votre société, la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres. C’est précisément parce qu’elle n’existe pas pour ces neuf dixièmes qu’elle existe pour vous. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de propriété qui ne peut exister qu’à la condition que l’immense majorité soit frustrée de toute propriété. »

Pour le précédent Qui a dit, il fallait répondre Nelson Mandela, ainsi cité dans Nelson Mandela, Un long chemin vers la liberté, Livre de Poche, p. 647.

Pour le précédent post, consacré à Loulou Michel, peu d’entre vous sont visiblement allés voir le site de la Libre, où ils auront constaté que ledit Michou n’a pas dit ce que je lui ai fait dire… Remplacez Israël par le Hamas, et ôtez les quelques références absurdes (absurdes, vraiment?), et vous aurez son discours de flan à deux balles.

Louis Michel rompt tout dialogue entre l’UE et Israël

Monday, January 26th, 2009

Je l’ai (presque) lu dans La Libre.

Le commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire, Louis Michel, a rompu lundi lors d’une visite à Gaza tout dialogue entre l’Union européenne et Israël, qualifiant celui-ci d’ “État terroriste” qui tue “des civils innocents”.

“L’État d’Israël est un État terroriste. Il a cessé d’être un interlocuteur de la communauté internationale et il a été ce faisant indiscutablement un élément de la division des peuples du monde entier”, a déclaré M. Michel à la presse à Gaza.

“On ne peut pas discuter avec un État terroriste qui utilise le terrorisme comme moyen. Nous ne pouvons accepter que la manière dont le gouvernement d’Israël se comporte soit confondue avec de la légitime défense. Quand on tue des civils innocents, ce n’est pas de la légitime défense, c’est du terrorisme”, a-t-il ajouté. Il a répété que l’Europe exigeait aussi avant un éventuel renouveau du dialogue avec le gouvernement d’Israël, qui contrôle indument la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem Est en dépit de nombreux voeux pieux de l’ONU, qu’il reconnaisse le droit aux Palestiniens de vivre sans bulldozers dans leurs maisons.

“Le gouvernement d’Israël peut être un interlocuteur à condition qu’il reconnaisse ce droit de vivre avec leurs arbres et leurs maisons entiers (avec de vrais morceaux de fruits dedans) parce que la position de l’UE c’est deux peuples (Israéliens et Palestiniens) qui vivent en paix sans frontières, qu’elles soient en béton ou en sucre candi. Nous ne pouvons pas accepter que l’État d’Israël nie le droit à l’existence des arbres appartenant aux Palestiniens, non seulement cela n’a pas de sens mais c’est inacceptable”, a-t-il dit. Plus tôt, M. Michel, avait affirmé que le gouvernement israélien avait une “responsabilité écrasante” dans la guerre qui a ravagé le territoire palestinien, parlant d’un “État terroriste qu’il faut dénoncer comme tel”.

Sacré Loulou! Je savais qu’on pouvait compter sur toi!

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Un grand merci au mouvement situationniste sans lequel ce texte n’aurait pas été possible.

écho de Thierry Delforge

Thursday, January 15th, 2009

On n’est pas toujours d’accord, Thidel et moi, mais j’aime bien son style et je vous le livre tout brut:

Soyons Symétriques


1. “Le pouvoir aux barbus ? Non merci !”

Après le Centre pour l’Egalité de chances qui compte poursuivre les manifestants porteurs de pancartes établissant une égalité entre l’étoile de David et la svastika, Manuel Abramovitz, Claude Demelenne et Sam Touzani passent à l’offensive, dans une carte blanche du « Soir ,», contre le Hamas, le Hesbollah et les « barbus » de Bruxelles. Il n’y avait plus place, selon eux, dans la manifestation de solidarité avec le peuple palestinien et de protestation contre l’agression et les atrocités l’armée sioniste à Gaza, pour tous ceux qui ne sont pas « barbus », tous ceux qui défendent « la démocratie, la tolérance et les droits de l’homme »».

Au nom du « progressisme », le leur, ils craignent, non pas les apologistes des massacres, mais, dans une perspective électorale belgo-belge, la percée des « radicaux », issus, évidemment de l’immigration arabe. « Nous avons été piégés « … Manifesteront-ils encore contre l’agression ? A vrai dire il semble qu’ils n’aient jamais vraiment manifesté, s’étant déjà abstenus auparavant, lors des huit manifestations précédentes.

Ils sont soutenus dans leur dénonciation par le MR.

Manifestons donc sans les islamistes, à l’occasion, par exemple, de la journée internationale de Droits de l’Homme (ne pas confondre avec l’anniversaire la Révolution française, événement très contestable, prélude à tous les totalitarismes…). Où encore à l’occasion de l’anniversaire de la Convention de Genève, de la naissance d’Henri Dunant, de l’anniversaire de la signature de la Convention internationale pour l’interdiction des mines antipersonnelles…quand, comme le dit N.Geerts, la « paix sera i établie avec l’aide de la communauté internationale »…

2. « CHOISIR SON CAMP ? » ELOGE DE LA SYMETRIE

Continuant son combat intransigeant pour la République , Nadia Geerts, et une dizaine de co-signataires, nous conseillent, dans le même « Soir » « d’aller de l’avant », « sans chercher de coupables ». La condition essentielle, et unique, pour marquer, sa solidarité avec les Palestiniens, c’est, dit-elle, de ne pas soutenir le Hamas. L’essentiel est de ne pas choisir son camp, sous peine de tomber dans l’ »antisémitisme ».

On ne peut donc que saluer la dissertation libre-exaministe de N.Geerts et laisser, comme M. Abramovicz, C. Demelenne et S.Touzani, la rue aux islamistes et les médias aux sionistes…

3. LA RTBF NE MANQUE PAS DE CULOT

La RTBF a organisé, hier, un forum de discussion à partir d’un bulletin d’information d’Al Jezirah-TV. Cette chaîne ne respecte pas l’impeccable déontologie des « médias de qualité » (dont fait évidemme nt partie la RTBF …), est populiste et abuse d’un scandaleux monopole de l’information, étant la seule à avoir des correspondants dans la bande de Gaza. Monopole dont elle abuse en diffusant de trop longues séquences montrant les effets des armes israéliennes, voire du direct. Après publication d’une quarantaine de réactions saluant toutes, à une exception près, le travail et l’objectivité d’Al Jezirah, le forum est fermé. D’autant que la partialité et la censure pratiquées par la RTBF , et le « Soir », est souvent dénoncée.

Ci-dessous la première intervention sur ce forum :

La RTBF qui parle de propagande , c’est le comble quand on sait que cette chaîne est l’un des relais principal de la propagande israélienne !
Jamais un droit ” de justification même aberrant , n’est refusé a Israel ” !

Voici, en exclusivité, ces règles que tout le monde doit avoir à l’esprit lorsqu’il regarde le JT le soir,ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple.

Règle numéro 1 : Au Proche-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël qui se défend.
Cela s’appelle des représailles.

Règle numéro 2 : Les Arabes, Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp. Cela s’appelle du terrorisme.

Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s’appelle de la légitime défense.

Règle numéro 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l’appellent à la retenue. Cela s’appelle la réaction de la communauté internationale.

Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les Libanais n’ont pas le droit de capturer des militaires israëliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.

Règle numéro 6 : Les Israéliens ont le droit d’enlever autant de Palestiniens qu’ils le souhaitent (environ 10 000 prisonniers à ce jour, dont près de 300 enfants).

Il n’y a aucune limite et ils n’ont besoin d’apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique ‘terroriste’.

Règle numéro 7 : Quand vous dites ‘Hezbollah’, il faut toujours rajouter l’expression ‘soutenu par la Syrie et l’Iran’.

Règle numéro 8 : Quand vous dites ‘Israël’, il ne faut surtout pas rajouter après : ‘soutenu par les Etats-Unis, la France et l’Europe’, car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.

Règle numéro 9 : Ne jamais parler de ‘Territoires occupés’, ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genéve. Cela risque de perturber le téléspectateur et l’auditeur .

Règle numéro 10 : Les Israëliens parlent mieux le français que les Arabes. C’est ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précèdentes (de 1 à 9). Cela s’appelle de la neutralité journalistique…

Voilà. Pas 100 pour-cent d’accord, mais suffisamment pour saluer le verbe et la verve mon cher Thierry, que je salue de loin.

Aphorismes -ou mauvaise foi crasse

Tuesday, January 13th, 2009

L’argent ne permet rien. Dans un monde où il existe, il autorise ou interdit. Il limite. Il n’ouvre pas le ciel: il en restreint l’accès. Ce n’est pas lui qui réalise de grandes choses: ce sont les sommes accumulées de travail de ceux qui dépensent de l’énergie après avoir mangé et dormi suffisamment pour la libérer.

Que l’argent ait servi de transmetteur dans ce genre de cas n’est qu’incidentel: nous pourrions fabriquer des lignes de chemin de fer sans argent. Il nous faut de l’acier, du bois, des pierres, des terrains, de l’eau, de l’eau-de-vie, de la bouffe, des tentes, des hommes, des femmes, de la bonne humeur et des chansons, des médecins et des médocs, de la lumière, du feu, un poil d’enthousiasme, de la coordination, quelques connaissances techniques et le moins d’emmerde possible.

Quant à l’argent, il n’a jamais permis au moindre train d’avancer dans la plaine. C’est un non-sens de croire le contraire. C’est aussi injustifié que de croire que le monde a été réalisé en sept jours.

Sean Penn de coeur

Tuesday, December 16th, 2008

Les choix cinématographiques de Sean Penn sont souvent excellents et son engagement politique à la gauche d’Hollywood (c’est faciiiiiiiiiiile, vous allez me dire) est assez réputé.

Mais ces dernières années, Penn s’est surtout distingué pour ses prestations de directeur (son court métrage dans le film collectif “11 Septembre” est probablement le meilleur de la série) et de… journaliste. Il est allé plusieurs fois à Cuba et au Vénézuéla, d’où il est revenu avec beaucoup de sympathies pour Hugo Chávez. Dernièrement, il a rencontré Raul Castro et en a ramené un reportage qui est paru sur TheNation. Je vous invite à aller le lire et… le voir aussi un peu.

Sean Penn semble la figuration névrosée d’un pays conscient d’être à la fois à la pointe de la liberté dans bien des domaines, mais complètement coincé dans son puritanisme et son attachement à des valeurs imbéciles comme la foi en Dieu, la propriété privée et le port d’arme.

En ce sens, il est un peu différent d’un Chomsky, intellectuel engagé et critique, qui ne souffre pas de ce complexe de culpabilité. Peut-être que je me trompe, peut-être que Sean Penn “joue” au complexé (ce visage qui semble se tordre de douleur interne est décidément expressif, dans ses silences, dans ses hésitations). Il n’a certes pas besoin de publicité, mais quelqu’un qui est capable de jouer sa réputation pour montrer un autre point de vue sur l'”axe du mal” à ses compatriotes bornés mérite un minimum d’encouragement.

économie, mon amour… quel étrange cri…

Monday, December 15th, 2008

Voilà, je vous ai assez bassiné (pour le moment) avec la crise économique.

Vu la quantité de réaction, il était de toute façon temps.

Je me contente de faire un dernier récapitulatif et de placer cet ensemble dans la colonne de droite à titre de référence personnelle.

Alors, pour récapituler, donc, je dois dire que je n’ai pas encore trouvé d’arguments qui me convainquent que les prises en charge des faillites financières par les États pût être autre chose qu’un socialisme pour les riches, autrement dit une socialisation de leurs pertes -et, au bout du compte, une manière de faire payer deux fois au peuple les affres des gros requins, puisque celui-ci en avait déjà souffert une première fois par le jeu classique du libéralisme qui, je vous le rappelle, implique que les plus gros gagnent et les plus petits se prennent des mandales.

À propos, s’il s’agit bien de libéralisme, il s’agit aussi de capitalisme, le premier n’allant pas sans le second, mais ce n’est pas toujours vrai dans l’autre sens, ainsi l’avait déjà fait savoir Deng Xiaoping en son temps. On peut se demander ce que Mao penserait du sauvetage du capitalisme occidental par l’économie chinoise. Mais, bon, en même temps, le grand timonnier, on n’en a rien à fout’.

Avant la Chine, nos timonniers des finances à nous ont tenté de montrer comment qu’ils avaient des couilles comme des melons en injectant des milliards et des milliards qui, jusqu’alors, n’existaient pas, puisque les caisses étaient vides ou que le budget était vaguement en équilibre, dans le grand jeu de la finance qui réclamait à corps et à cris des crédits supplémentaires pour continuer à jouer. À Atlantic City, on leur enverrait des psys pour qu’ils freinent un peu sur le bandit manchot. Mais à la corbeille, on les incite à continuer à risquer le boulot de millions de personnes, parce qu'”il faut sauver le système”.

Système dont on nous montre par moments qu’il vit de ses propres crises. Contrairement aux centaines de millions de crève-la-faim, qui, eux, n’auront même pas eu l’occasion de se défendre face aux montées subites des prix de tout ce qui leur permet de survivre.

Que ces crises appauvrissent certains des plus riches ne me paraît d’ailleurs toujours pas évident. Qu’elles révèlent plutôt que de nombreuses fortunes sont assises en partie au moins sur du vent, c’est déjà plus clair.

Enfin, et ça avait été le premier article de la série, il me semblait important de rappeler que capitalisme et libéralisme ne sont pas nécessairement la même chose. Le libéralisme n’est qu’une forme du capitalisme, et le néo-libéralisme une forme du libéralisme. C’est l’ensemble qu’il faut mettre au panier, et le plus rapidement possible.

À cet égard, je me permets également de vous annoncer dans les prochaines semaines (j’espère) un ensemble d’articles sur

la différence entre capitalisme privé et capitalisme d’État

De manière assez ironique, j’étais occupé depuis plusieurs mois sur ce sujet lorsque la crise a montré le bout de son nez fin 2007… J’ai continué en me disant que l’économie était bien sympa d’illustrer ainsi mon propos. L’ensemble est presque prêt, mais comme il fait de l’ordre de quinze ou vingt pages A4, je dois encore le découper en morceaux pour le rendre présentable…

En attendant, je vous bassinerai encore avec d’autres sujets que j’ai sur le feu (ça va déborder).

Tarnac, en passant

Thursday, December 11th, 2008

Je ne suis pas trop cette histoire, tout en ne souhaitant que du bien aux neuf de la ferme, de l’épicerie, des roulottes et de tout le bastringue.

Je me contente de noter que, pour la police, la non-détention de téléphones portables est un signe de clandestinité, et est donc un indice sérieux de leur culpabilité.

Demain, tout qui ne portera pas sa puce intégrée RFID (ou autre) sera un infâme terroriste…