Archive for the ‘Brésil’ Category

Premier bbq

Monday, February 5th, 2007

Djoss, les Brésiliens aiment la viande…

C’est pas que je sois végétarien, mais quand même… Mon corps avait plutôt l’habitude 2 fois par semaine que par jour…

Et puis là, à Campinas, première expérience d’une vraie chaleur bien sèche…

J’aurais pas jouer volontier un match de tennis par cette chaleur…

Sinon, je vous raconterai dans un prochain post le condominio d’Alphaville… C’est pas n’importe quoi… (cAt a déjà eu un aperçu)

Hop, on y retourne…

J’ai compris deux – trois trucs

Wednesday, January 31st, 2007

Si les fruits sont si bon marché, c’est sans doute parce qu’ils ne sont pas taxés…

Si on vous demande de regarder dans une demi-sphère noire à la réception d’un immeuble où vous essayez d’entrer, c’est une caméra; on est en train de vous identifier…

Si vous allez d’abord chercher votre marchandise et qu’on vous demande d’aller d’abord à la caisse, c’est normal; mais c’est loin d’être une règle.

Si on vous demande à la caisse le carton portant le code barre de l’employé qui vous a conseillé le produit que vous avez choisi tout seul, c’est parfaitement normal aussi. Je suppose qu’ils vérifient que le bonhomme en question ne dort pas pendant ses heures.

Si vous cherchez en vain le nom d’un auteur dans une librairie, essayez l’ordre alphabétique… des prénoms, c’est probablement le bon. D’ailleurs, dans la dernière que je viens de visiter, on précisait “ordre alphabétique des noms de famille”, c’est dire…

Brasiiiiiiiiiiiiil

Tuesday, January 30th, 2007

La vie ici est un mélange d’absurde et de logique qui détonne pas mal.

Des trucs sont hyper-chers (enfin, pas pour moi, mais pour le commun du Brésilien) comme les livres, par exemple; d’autres sont tellement bon marché que je me demande comment ils font (comme les restaurants japonais), surtout qu’il y a toujours une panoplie d’employés tous plus gentils, empressés et endimanchés les uns que les autres…
Même les livres d’occase sont pas donnés.

Mais le plus surprenant, c’est dans les librairies de neuf, où vous pouvez acheter vos bouquins… par traite…

Achetez le dernier Machin en dix fois… Bref, vous l’aurez théoriquement fini avant de le payer, mais c’est pas bien grave. C’est sans doute le meilleur moyen qu’ils ont trouvé pour vendre du livre neuf.

Par contre, ce qui est pas mal, c’est les génériques en médocs. Ça a l’air pas mal institutionnalisé.

Et là sur le coup, si j’ai bien compris, l’État s’est bien distingué…

thitho dans le metro

Wednesday, January 17th, 2007

Ça c’est une belle aventure…

Comme je les aime…

Ils sont fous…

Bon, je prends le bus pour aller à la plus proche station de métro, j’ai nommé Santa Cruz…

Déjà, faut s’accrocher dans les bus qui roulent à septante sans amortisseur dans des rues totalement déglingués… ces chauffeurs sont fous.

Bon, j’arrive, je repère un peu la station que surplombe (c’est pas une surprise) un centre commercial (voir post précédent, je crois), et je m’engoufre dans le bruit et la fureur de la chose…

Alors, imaginez une ruche grise et assourdissante avec deux séries de guichets, une pour les “bigliethes”, une autre pour ce qu’on appelle biglieto único…

Perplexité…

Je m’approche des affichettes qui, j’en suis sûr, vont me guider dans mon choix… Alors ce n’est pas la première série qui vend essentiellement les mêmes billets que dans les bus (sauf que dans les bus, tu paies et tu vas t’asseoir, gain de papier, pas de billet… juste un contrôleur assis qui t’attend gentiment… pas moyen de resquiller, c’est pratiquement impossible.)

Bref…

La seconde série de guichets me tend donc les bras: recharge de billet unique… Je crois que c’est ça que je veux… le support du billet unique… (une espèce d’bonnement basique)
Je me présente et je pose la question à cent reais: “vous avez un papier avec les tarifs, les conditionsm les informations, sur le métro?”

Réponse de derrière la vitre que j’imagine négative… Inaudible, en fait. Je demande “où je peux trouver ça?”

Et la gentille demoiselle de me montrer un guichet qui se trouve après les appareils à composter les billets… Donc après paiement…
Hm… J’ai envie de résister un peu…
Je m’approche des appareils en question, et je demande à un employé qui se trouve juste derrière les appareils s’il sait où je peux trouver ma…

“au guichet de billet unique.”

Heu… j’en viens… Mais je ne sais pas encore dire j’en viens en portugais…  Alors, je retourne un peu en arrière, et je toise deux policiers… (oui, bon, je sais) je leur demande s’ils savent où je peux acheter ce que je cherche, donc, à savoir le support du billet unique.

Tous les deux m’indiquent le même poste d’information apr`s paiement du billet… Donc pour s’informer, ici, faut payer un trajet que tu ne sais même pas si tu vas le faire, et voilà… en gros…

Bon, je me décide à sacrifier un des deux billets que j’avais acheter pour plus tard et je rentre dans l’espace payant pour aller m’adresser à un bonhomme qui semble être un peu plus gradé que les autres…

Je lui explique ce que je veux et je lui demande d’écrire au moins les éléments essentiels de sa réponse, parce que, bon… De ce que je comprends, le bureau que je cherche se trouve “au-dessus” et pas ici… Très bien… Dans ma grande naïveté je pense qu’il parle du centre commercial. J’en fais donc le tour (trois étages assez grands) sans succès. Et chaque fois que je demande, on me renvoie à la station… (j’ai beau dire que la station m’envoie ici… “bad information”)
Finalement, je retourne en bas, j’aborde une autre employée et lui fais la même demande…

“tu sors par là, et tu vas à gauche et à gauche.”

Enfin une information claire… Cohérente… Rationnelle…
Sauf que, quand je sors par un escalier, je ne réalise pas que je tourne déjà deux fois à gauche et que c’est ce qu’elle voulait dire (je le comprendrai plus tard).

Donc je me retrouve à faire inutilement le tour du pâté de maisons…

Pour me retrouver devant le même escalier… Je fais le tour d’un autre pãté histoire de voir si par “à gauche” elle ne voulait pas dire que je devais traverser… nada…

Je re-rentre dans la station, et je demande à un nouvel employé la même chose (je le jure). Lui, avec un aplomb formidable, me re-dirige vers le même guichet où la charmante jeune fille, enfin, comprend mon désarroi et m’écrit (sur ma demande) le nom de la rue et le numéro du bureau où je dois me rendre…

Il fallait effectivement tourner deux fois à gauche, encore fallait-il comprendre que cela voulait surtout dire: reste sur le trottoir, banane…

Trois guichets dont un vide… Les deux autres semblent avoir une demi-heure de queue… pas très confiant, je me dirige vers le vide, je ne risque pas grand’chose, et je redemande ce que je veux… Miracle… c’était là!!! (bizarrement, une file s’est formée juste derrière moi…)
J’ai donc ma carte rechargeable à 11, 50 reais…

Une bonne heure donc pour la trouver… Ca m’apprendra à demander l’adresse tout de suite…

Ultime question à un dernier employé (ils se sont succédés à une cadence dingue, chaque fois le précédent disapraissait): “où est-ce que je peux savoir ce qu’il reste comme crédit sur ma carte?” Et le gentil monsieur (ils sont tous gentils, notez) de me désigner un appareil genre scanner qui, paraît-il, se trouve dans toutes les stations…

J’espère juste que dans les autres stations, il fonctionne mieux, parce que moi-même et une autre usagère, on n’en a rien obtenu…

J’ai renoncé… 🙂

J’avais ma carte…

je savais qu’elle contenait 11 euros…

Je suis rentré acheter des fleurs pour fêter ça…

deus seja louvado

Tuesday, January 16th, 2007

Des membres de ma belle-famille viennent d’apprendre ce week-end que je ne crois pas en Dieu (dont les billets de banque, à l’instar de ceux des USA, rappellent qu’il est loué -voir titre).

Ce n’est même pas moi qui ai lâché le morceau, c’est ma fiancée… Il y a une cousine au moins que ça a drôlement secoué… Ils en sont à se demander comment ça va se passer pour le bébé. Heureusement, pas de problème avec Cláudia, mais c’est très bizarre de se retrouver dans cette situation.

Sinon, ils sont vraiment très accueillants, très gentils, et très heureux de voir Cláudia heureuse aussi.

N’est-ce pas tout ce qui compte?

Bon, là dessus, je retourne à mon portugais…

coût de la vie

Monday, January 15th, 2007

Bon, ben y’a pas va falloir que je m’y habitue…

Deux citrons pour l’équivalent de 3 centimes d’euro… Certes ils sont petits… Mais quand même… Et c’est même pas un grand super-marché… Par contre, les livres, si on compare au revenu moyen du Brésilien, sont hors de prix.

Quelques coutumes amusantes en prime (histoire d’équilibrer?): quand la note est de 5,12 reais, attendez-vous plutôt à payer 5,20 (à moins d’avoir le compte juste). Ou alors c’est parce que j’ai une bonne tête de con pas d’ici, je sais pas… 😉

En Belgique et en Italie, on paie les sacs en plastique qu’on prend; ici, il y a parfois un employé qui vous met trois articles par sac (ils sont timbrés, ou quoi? Surtout ne pas poser la question).

Quand vous entrez dans un magasin, même vide, il y a au moins trois employés qui patientent ou discutent, et qui se ruent sur vous (avec une gentillesse merveilleuse) pour savoir ce que vous cherchez, et quand ils s’aperçoivent que vous ne parlez que très mal la langue, ils parlent encore plus bas et vite… D’après Cláudia, c’est la timidité… Super, entre timides on devrait se comprendre… Alors j’essaie la technique “fais-les rire”, mais ça ne marche pas à tous les coups… Alors, ben, je suis patient -et eux aussi parce que, évidemment, je répète trois fois la question.

Mais moi qui n’aimais pas trop les magasins, du coup, je ne sais pas trop pourquoi, j’adore y aller… Je me goure quand je crois comprendre ce qu’ils disent, je demande trois fois un itinéraire (les shoping-centers ont tous la taille de celui de Woluwe qui aurait pris des vitamines, ou alors c’est des machins de un couloir et demi avec des boutiques minuscules où sont parfois exposés en trente exemplaire un truc qui ne vous sert pas, mais ils ont l’autre modèle en stock bien caché, allez comprendre…), bref, j’apprends.

Sinon, à part ça, cha vieng depuis hier… 🙂

Bises à tous, de ma part, et de celle de Cláudia…

São Paulo

Sunday, January 14th, 2007

Bonjour tout le monde,

Je ne suis ici que depuis quelques jours, et je dois avouer que je suis vraiment bien dans mes pompes. Evidemment je ne maîtrise pas encore tout à fait la langue du coin -loin s’en faut-, mais je progresse.

Il y a un sourire ici qui ne trompe pas…

Une première impression quand même, je n’ai jamais vu autant de grilles et d’agents privés de sécurité en si peu de temps. Et élégants avec ça…

Question conduite, c’est loin d’être aussi terrible qu’on me l’avait annoncé; j’ai aussi essayé les bus (ônibus), les jus de fruit, le café starbuck, la crème contre le soleil, la viande frite, la viande pas frite, les grands et les petits magasins, les claviers locaux, les haricots, et l’hospitalité de la famille de Cláudia…

Ben tout va bien, y compris le bébé qui croît doucement dans le ventre de sa maman et dont nous avons  vu une permière image mercredi.

Ça, c’est émouvant…