Archive for the ‘discussions piquantes’ Category

encore un qu’on ne pendra pas…

Vendredi, juillet 20th, 2007

Pol Boël est mort…

Au-delà de son insignifiance, un doute m’assaille: le jour de la révolution, que ferons-nous
1) des sociaux-traîtres?
2) des libéraux?
3) des membres du PS? (à distinguer des sociaux-traîtres, naturellement…) :p
4) des présentateurs télé (à l’exception d’une si elle le devient)?
5) des fonctionnaires de la FGTB (à l’exception d’un ou deux)?
6) des supporters du Standard et des équipes néerlandaise et italienne de foot (à l’exception de deux qui commencent à échapper à pas mal de purges)?
7) des cuisiniers de Chez Léon?
8) de la famille royale?
9) de moi?

je vous suggère donc de vous prononcer sur cet épineux problème: celui du « monde d’après » la sociale…

essayez de répondre en respectant la numérotation, hein! « Je suis pour la liberté, mais dans l’ordre. » (Michel debré)

la démocratie du travail

Jeudi, juillet 12th, 2007

dans le livre de Wilhelm REICH, Psychologie de masse du fascisme, dont j’ai lu l’an dernier l’édition 1972 de chez Payot (en traduction donc), on trouvera p. 27, une définition intéressante:

« Démocratie du travail. La démocratie du travail n’est pas un système idéologique; elle n’est pas non plus un système « politique » qui pourrait être imposé à la société humaine par la propagande d’un parti, de politiciens ou d’un groupe partageant une idéologie commune. La démocratie naturelle du travail est la somme de toutes les fonctions vitales régies par les relations rationnelles interpersonnelles qui ont pris naissance, qui ont grandi et se sont développées d’une manière naturelle et organique. La nouveauté de la démocratie du travail réside dans le fait qu’une régulation future possible de la société humaine a été dégagée pour la première fois dans l’histoire de la sociologie non pas d’idéologies ou de conditions devant être créées, mais de processus naturels qui ont existé et se sont développés depuis toujours. La « politique » de la démocratie du travail est caractérisée par le fait qu’elle rejette toute sorte de politique et de démagogie. Les masses laborieuses loin d’être affranchies de leur responsabilité sociale en seront au contraire chargées.« 

La définition se poursuit et je vais la retranscrire tout de suite, mais je désirais faire une pause ici. Les italiques sont de Reich; par contre, c’est moi qui souligne. Pourquoi précisément ces passages? Comme toute définition, elle ne peut exister qu’en son ensemble et il ne saurait être question d’en retirer une partie arbitrairement. Ce n’est pas le but, mais les deux passages soulignés sont remarquables dans leurs intentions particulières.

Le premier mène à l’affirmation que la démocratie du travail est un fait, non une construction; elle s’exerce dans les relations entre travailleurs qui admettent l’égale considération du travail de l’autre. Je ne suis pas trop accroché par le terme « naturel » qui lie ces relations. Selon moi, le terme naturel est assez osé et il ne m’importe pas de savoir si oui ou non une démocratie humaine repose sur une existence naturelle ou non. La guerre comme la paix, l’égalité comme l’inégalité, la dictature comme la démocratie sont des phénomènes humains; qu’ils soient culturels ou naturels, je fais mon choix parmi eux. Si un jour quelqu’un me montrait que la démocratie, la paix et l’égalité sont des choix culturels contraires aux réalités naturelles, je n’en ferais pas moins le choix de ces trois-là contre les trois autres.
Par ailleurs, le côté central du terme « travail » me gène un peu dans cette définition, sans pour autant que me vienne à l’esprit l’envie de contester sa valeur générale. Le travail et les travailleurs étaient logiquement au centre des préoccupations de l’époque de l’écriture de Reich, époque où contester le travail était une hérésie des deux côtés de la guerre froide; et puis Reich est tout de même encore très influencé par la force de frappe marxiste…

Le deuxième passage souligné est, lui, véritablement d’actualité dans sa problématique: si Reich aujourd’hui serait sans doute heureux de constater le progrès de la liberté sexuelle (encore à poursuivre), il ne pourrait qu’admettre que la responsabilité sociale n’est pas plus entre les mains des bases sociales qu’auparavant.
Nous sommes donc encore loin de la démocratie du travail vue par Reich. Ce qui n’empêche pas que son aspiration m’apparaisse légitime et désirable, en effet.

Suite de la définition:

« Les démocrates du travail ne briguent pas des postes de « fürher ». La démocratie du travail développe à bon escient la démocratie formelle caractérisée surtout par l’élection des délégués politiques et n’implique aucune autre responsabilité de la part des électeurs, la démocratie du travail est une démocratie authentique, effective et pratique, conçue sur une base internationale. Cette démocratie repose sur les fonctions de l’amour, du travail et de la connaissance et se développe d’une manière organique. Elle combat le mysticisme et l’idée d’un Etat totalitaire non par une attitude politique, mais par les fonctions vitales pratiques qui obéissent à leurs propres lois. Bref, la démocratie naturelle du travail est une fonction bio-sociologique naturelle et fondamentale qui vient d’être découverte. Elle n’est pas un programme politique. »

En bref, la démocratie du travail envisagée par Reich est la simple application des coopérations qu’il estime naturelles (moi, moins, mais qu’importe). Si ces coopérations ont surtout lieu dans le travail humain, Reich précisera sa pensée au long du livre sur ce qu’il appelle le travail, ou du moins sur le travail digne d’intérêt et porteur de démocratie.
Sera considérée comme travail toute occupation utile ou nécessaire à la vie humaine. En sera donc exclue toute activité neutre ou nuisible à la vie humaine… Mais ceci, c’est presque la conclusion du livre. Entre-temps, Reich passe en revue les techniques utilisées par tout pouvoir autoritaire convaincu de sa légitimité pour conserver sa force. Ces techniques semblent résolument concentrées autour du concept d’économie sexuelle.
L’anxiété, le manque, la frustration, fondés sur les interdits, les codes, la morale, tous plus émotionnellement et irrationnellement marqués, conduisent hommes et femmes vers la soumission apparemment délibérée à l’autorité. Reich montre que l’histoire du fascisme (au sens large, qu’il ne limite pas à ce qu’il connaît directement au cours des années 20 et 30) se nourrit de cette économie sexuelle à contre-sens de la vie.

Je viens encore de voir « Angela’s Ashes » de Alan Parker, qui évoque la répression morale en Irlande dans les années 30′ et 40’… Ça parle directement…

Les histoires d’amour finissent mal…

Mardi, juillet 3rd, 2007

Petite anecdote du monde du capital…
Danone va probablement vendre sa section « biscuit et produits céréaliers » à Kraft…
Ceci concerne notamment les biscuits Lu que vous avez tous dévoré quand vous étiez petits (ne mentez pas, j’étais là)…

Vous pouvez lire ça ici et ici.

A noter que suivant la source (Soir ou Libe) le prix d’achat est de 3,5 milliards d’euros ou de 5,3 milliards de la même unité de mesure de la valeur du temps de travail volé acheté par le grand capital à la sueur du front des travailleurs syndiqués européens.

Une coquille? (Le deuxième chiffre est confirmé par Le Monde, dont nous saluons au passage son extrême partialité dans le traitement de l’actualité au Vénézuéla…)

J’adore l’argument de la vente développé dans Le monde ici:
« Les biscuits, riches et sucrés, ne correspondaient plus au créneau bien-être et santé sur lequel Danone s’est positionné depuis plusieurs années. »

D’après le même article, à partir de maintenant, vous êtes de plus en plus sûrs de manger Kraft (USA) quand vous achetez des biscuits de marque… Vous voilà prévenus…

En tout cas encore deux choses amusantes:

Petit a: Kraft (groupe étatsunien, donc) s’engage à n’annoncer aucune fermeture de site en France dans les trois ans qui suivent la signature définitive de l’achat -ce qui veut dire tout et rien dans les grandes lignes;

Petit b: Danone, groupe français, qui, rappelons-le, vend son « pôle biscuit » selon Libe, conserve ses participations dans les biscuiteries Bagley et britannia, respectivement situées en Amérique Latine et en Inde…

C’est sûrement un oubli…

Je l’ai pas lu…

Dimanche, juin 24th, 2007

Je n’ai fait que le parcourir, mais ça a l’air intéressant comme discussion pour alimenter nos points de vue:

http://eigenblogeerst.blogspot.com/2007/05/sans-papiers-et-migrations-ne-faites.html

Donc, avec toutes les réserves d’usage: c’est super long et je n’ai fait que vite voir si ça valait la peine… Et, oui, c’est pas du remplissage de haine contre du remplissage de compassion chrétienne…

Un carrefour peut changer la vie…

Vendredi, juin 22nd, 2007

Vous avez sans doute appris que Carrefour-Belgique va fermer 16 de ses centres de distributions GB (on dit supermarchés, ignare) et remercier quelque 900 personnes au sein de son équipe technique.
Naturellement, en toute transparence, en toute équité, Carrefour-Belgique tenait à communiquer les raisons de cette action…
Vous trouverez l’article ici.

GB est une enseigne active dans un environnement dynamique, évoluant dans des marchés matures dans lesquels les consommateurs sont plus volatiles. Aujourd’hui, l’entreprise doit affronter des concurrents de plus en plus nombreux et de plus en plus agressifs.

Vous noterez donc tout d’abord que ce n’est pas de leur faute, c’est à cause des méchants concurrents…
J’aime beaucoup la phrase « GB est une enseigne, etc. »
Chaque nom est suivi d’un adjectif qui rythme la phrase. « active », « dynamique », « mature », « volatiles ». Il y a un côté léger, presque sympathique, en tout cas sportif… Mais la phrase est vite contre-balancée par un vocabulaire guerrier: « affronter », « agressifs ». Et c’est tout juste si les concurrents ne sont pas une armée de terroristes. Voilà donc l’explication: nos valeureux piou-pious sont victimes d’une guerre impitoyable menée par les Hard-Discounters et les enseignes de proximité (dont GB Express, remarquez…)

Dans cet environnement de plus en plus compétitif, les supermarchés GB oeuvrent à la rentabilité durable de leurs activités. Le souhait est d’aller de l’avant afin de mieux répondre aux souhaits des clients, des collaborateurs et des actionnaires dans un climat de globalisation, de consolidation, d’incertitude économique et de concurrence aigue.

Ce second paragraphe est terriblement insidieux: le mot durable, très à la mode, est utilisé pour expliquer quelque part le blanc et le noir de la situation. Chacun sait que si l’entrepreneur est bénéfique (haha), c’est parce qu’il fait oeuvre utile pour le consommateur et qu’il crée de l’emploi. Or, pour ce faire, l’entrepreneur doit y trouver son compte, et ce de manière continue. D’où la deuxième phrase du paragraphe, remarquable: l’engagement de l’entreprise est de satisfaire tout le monde: clients, collaborateurs et actionnaires. C’est pour cela que certains des seconds seront privés d’emploi… Saleté de concurrence aigue… Avouez que c’était coton de réaliser ce raisonnement, non?
(« tu es viré pour ton bien, mon cochon »)

Notons que pour ce qui est des actionnaires, ça devrait aller: le cours était aux environs de 43 euros le 25 janvier; il est actuellement à 51 euros, avec une pointe à 58 en avril.

Sinon, au titre « offre d’emploi », sur le site de Carrefour-Belgium, on trouve la jolie phrase suivante:
« A la recherche d’un emploi varié et passionnant, avec de nombreuses possibilités d’évolution ? Rejoignez-nous! »
Comme évolution, faut avouer qu’on trouve difficilement plus sympa que la mise en vacance…

Ah, et puis je ne résiste pas au plaisir de vous renvoyer à cette page-ci, pétrie de messages savoureux du genre:
« Qui veut peut » ou « Qui n’est pas nomade au fond de son cœur reste cloué aux horizons mesquins ».
Mon préféré, le camarade d’Amsembourg: « Ce n’est pas un hasard si mon parcours est varié. J’ai fait de la gestion, du marketing, de l’audit. » Ce mec a mis la main à la pâte, c’est bien clair…

Spécial Wa…

Jeudi, juin 14th, 2007

Et si c’est un spécial Wa, elle sait pourquoi… 🙂
Affectueusement, révolutionnairement, fraternellement…

Pour ce texte (en italien), il s’agit d’un extrait de Io se fossi Dio de Giorgio Gaber.
(le même dont parle Ju ici.)

Io se fossi Dio,
maledirei davvero i giornalisti
e specialmente tutti,
che certamente non son brave persone
e dove cogli, cogli sempre bene.
Compagni giornalisti avete troppa sete
e non sapete approfittare delle libertà che avete,
avete ancora la libertà di pensare
ma quello non lo fate
e in cambio pretendete la libertà di scrivere,
e di fotografare immagini geniali e interessanti,
di presidenti solidali e di mamme piangenti.
E in questa Italia piena di sgomento
come siete coraggiosi, voi che vi buttate
senza tremare un momento:
cannibali, necrofili, deamicisiani e astuti,
e si direbbe proprio compiaciuti.
Voi vi buttate sul disastro umano
col gusto della lacrima in primo piano.
Sì vabbè lo ammetto
la scomparsa dei fogli e della stampa
sarebbe forse una follia,
ma io se fossi Dio,
di fronte a tanta deficienza
non avrei certo la superstizione della democrazia!

Dites au revoir (épisode III -les collaborateurs du capital

Dimanche, mai 27th, 2007

L’indépendance de la Rtbf n’est plus à démontrer. D’ici, je n’ai pas accès à ses fabuleux programmes, mais je peux lire son site.
Lors du dernier post, je vous parlais de CRTV et du fait qu’elle perdait sa licence hertzienne. Donc, pas du tout la possibilité d’émettre, non.

Mais si on lit l’article de la RTB ici, on a une impression bien différente.

Au Venezuela, le président Hugo Chavez regardera un peu plus la télévision ce dimanche soir. Et son programme préféré sera la mire. En effet, il a réussi à obtenir la fermeture de la chaîne RCTV, une chaîne de télévision qui lui était hostile.

Dimanche soir, des milliers de personnes ont manifesté à Caracas pour demander le maintien de cette chaîne. Mais pas question de changer de canal pour Hugo Chavez. Ce moment, il l’attendait depuis décembre de l’an dernier. Au moment de sa réélection, il s’était promis ne de ne pas renouveler la licence de Radio Caracas Television, l’une des plus anciennes chaînes de télévision d’Amérique latine. Elle a été créée en 1953.

Qui, en lisant cet article, s’il n’est pas suffisamment curieux pour s’informer un peu plus, saura que RCTV est totalement en droit de continuer à diffuser ses programmes?
On appelle ça un mensonge par omission… Niveau critique journalistique, ça mérite une jolie bulle…

bravo la Retebef…

Pour re-dire

Mercredi, mai 23rd, 2007

Vous avez déjà probablement entendu parler des 0,7% du PIB, non? Ce fameux objectif à atteindre… Allez, par exemple, lors de la Conférence de Monterrey pour le financement du développement, adopté ensuite par l’Assemblée Générale de l’ONU en 2002: “Nous exhortons les pays inustrialisés qui ne l’ont pas encore fait à réaliser des efforts concrets pour rejoindre l’objectif de 0,7% du PIB pour l’aide aux pays en développement.”

Ceci était déjà une répétition de la Conférence de l’ONU de Rio en 1992 où “les pays industrialisés réaffirmaient leur engagement à rejoindre l’objectif établi par les Nations Unies des 0,7% du PIB pour l’APD…”

Réaffirment? Oui, en effet, on trouve la source de cet engagement dans le Rapport Pearson adopté par l’ONU avec la résolution 1522: “Nous recommandons que tous les pays donateurs augmentent leur aide aux pays en voie de développement (…) pour arriver à 0,7% du PIB en 1975 ou peu après, et en aucun cas après 1980.

Ce rapport a été adopté par l’ONU en 1970.

En 2003, seuls cinq pays sur les 22 principaux pays donateurs ont atteint cet objectif.

Aucun ne fait partie du G7.

Pour dire… et éviter de faire…

Source: “L’Atlante di Le Monde diplomatique”, éd. Il Manifesto, 2006, p. 86

Ah au fait, le titre s’explique parce que j’avais déjà édité ce texte en juillet 2006…

dites au revoir à la télé engagée de droite…

Dimanche, mai 20th, 2007

Un article intéressant pour ceux qui aimeraient avoir une « autre » vision sur l’affaire CRTV au Vénézuéla…

Chávez, les putschistes, la télé et le peuple

par Maxime Vivas, depuis Caracas.

publié par Bellaciao.org

Qui doit décider des choix politiques, économiques, sociaux, culturels
dans un pays démocratique ? Un richissime patron de chaîne de télévision,
intronisé par ses dollars, ou le président élu par le peuple ? Au
Venezuela, la réponse sera bientôt donnée à l’issue d’un bras de fer entre
les médias privés et le gouvernement de la nation.

La chaîne vénézuélienne RCTV (Radio Caracas TV) qui appartient au groupe
1BC bénéficiait pour une durée de 20 ans, d’une licence de diffusion par
voie hertzienne, venue à expiration le 27 mai 2007.

(suite en premier commentaire)

Le propre de la propriété…

Samedi, mai 12th, 2007

« Parmi les théories qui offrent un fondement juridique à la propriété, il y a l’occupation, qui est la plus ancienne (…) cependant, il n’y a pas dans l’occupation de substance qui puisse justifier le droit de propriété et, par là, lui servir de fondement juridique. Celui de la spécification s’appuie sur le travail. Seul le travail humain, transformant la nature et la matière brute, justifie le droit de propriété. Cette théorie, bien qu’elle ait inspiré les régimes socialistes au début du (XXe) siècle, ne peut être acceptée, parce qu’elle ne comble pas la doute sur l’obligation de l’existence de la propriété ou non; elle n’aide qu’à savoir qui doit être propriétaire.

« La théorie de la loi, soutenue par Montesquieu dans De l’esprit des lois, s’appuie sur le concept que la propriété est une institution du droit positif: elle existe parce que la loi la crée et la garantit. Cette théorie, cependant, n’est pas exempte de critique, parce que la propriété ne peut se fonder sur la seule volonté humaine, car le législateur pourrait être susceptible alors de la supprimer, alors qu’il ne devrait être qu’en mesure d’en réguler l’exercice. Cela s’oppose, spécialement, au fait que la propriété a toujours existé, même avant d’être régulée par la loi. La théorie de la nature humaine est celle qui compte le plus grand nombre d’adeptes. Pour ceux-ci, la propriété est inhérente à la nature humaine, étant un don de Dieu aux hommes. Il s’agit naturellement de la théorie choisie par l’Eglise Catholique (…). La propriété ne dérive pas de l’État et de ses lois, mais le précède, comme droit naturel. »

traduction de C.R.Goncalves, Direito das coisas, Saraiva, São Paulo, 1999, p. 88.

Pourquoi je m’amuse à vous traduire ça? Parce que je poursuis mon travail sur la propriété en général… Aucun de ces prétendus fondements ne m’ayant convaincu, je persiste à dire que la propriété est une illusion et n’existe pas vraiment…
À l’instar de La Boétie qui disait que les maîtres n’existent que parce que les esclaves leur obéissent, je pense que cette petite page de droit des choses nous aide à mieux comprendre que nous sommes dominés par la propriété uniquement parce que nous le voulons bien…

Hors l’État, point de propriété…
vive l’anarchie…
🙂